© Photo : Flickr.com/Jim D. Woodward/cc-by
La « troïka » d’inspection s’est rendue en Grèce. Cependant, pour obtenir une nouvelle tranche de crédit le pays doit satisfaire les conditions dures : former, en particulier, d’ici fin septembre une « réserve » de 12,5 mille employés de l’Etat pour licencier ensuite au moins quatre mille d’entre eux.
Les meneurs des grèves et les opposants de l’UE et du FMI passent sous silence les origines essentiellement intérieures de la crise en Grèce, a dit à notre correspondant le professeur de la chaire d’intégration européenne de l’Institut d’Etat des relations internationales du ministère russe des AE Alexei Kouznetsov, membre correspondant de l’Académie des sciences de Russie :
La Grèce glissait pendant plusieurs années vers la crise. Les dépenses militaires exagérées vu l’éventuel conflit avec la Turquie, les JO 2004 à Athènes n’ayant entraîné que des pertes et plusieurs autres facteurs ont joué sans aucun doute leur rôle.
Les mécontents de la politique socio-économique des autorités engagent les manifestations en Grèce alors qu’au Portugal les instances judiciaires suprêmes sont utilisées à ces fins et le résultat s’avère encore plus négatif pour Bruxelles.
Le vice-président du gouvernement portugais Paulo Portas, leader du Parti populaire, a exhorté l’UE et le FMI à réviser les conditions d’octroi d’une tranche de crédit.
Les pays qui déclinent les propositions de « se serrer les ceintures » sans appliquer simultanément les mesures en vue de stimuler la croissance économique comme un instrument anticrise conduisant dans une impasse sont de plus en plus nombreux, a dit à notre correspondant l’experte du département des études politiques européennes de l’Institut d’économie mondiale et de relations internationales de l’Académie des sciences de Russie Nadejda Arbatova :
Il convient de noter que les gouvernements « techniques » des pays européens critiquent ces derniers temps la politique de l’Allemagne en vue de régler la crise. Les gouvernements de plusieurs pays donne la priorité à la croissance économique.
Or, si la Grèce et le Portugal ont besoin de crédits, l’eurozone sera à nouveau en proie à la crise.
Commenter cet article