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entériné de nouvelles sanctions contre l’Iran, ce lundi 23 janvier, à Bruxelles.
Par RFI
Un embargo pétrolier graduel et des sanctions contre la Banque centrale iranienne. Les ministres européens des Affaires étrangères ont entériné formellement ce lundi 23 janvier à Bruxelles un nouveau train de mesures contre l’Iran. Celui-ci vend environ 20% de son pétrole aux pays de l’Union européenne. L’embargo pourrait donc constituer un coup dur pour le budget du pays, même si l’essentiel du pétrole iranien est vendu aux pays asiatiques.
Frapper au portefeuille pour éviter un conflit nucléaire. Tel est l’objectif à long terme de nouvelles sanctions que l’Union européenne impose à l’Iran.
Tout nouveau contrat dans le secteur pétrolier est désormais interdit. Les contrats déjà en vigueur vont bénéficier d’une phase de transition : leur annulation n’interviendra que le 1er juillet 2012.
D’autres pays producteurs, comme l’Arabie Saoudite, doivent prendre le relais de Téhéran pour maintenir l’approvisionnement en pétrole des pays européens qui dépendent de livraisons iraniennes. Il s’agit notamment de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne.
Quant aux sanctions qui touchent la Banque centrale iranienne, elles portent, entre autres, sur un gel de ses avoirs en Europe, sur l’interdiction de produire dans l'UE des pièces et des billets de banque pour le compte de l’Iran, ainsi que sur la vente de l’or ou d’autres métaux précieux et diamants. Les sanctions ont surtout pour objectif d’assécher les sources de financement du programme nucléaire militaire iranien.
| Dans ce contexte, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé, ce lundi, qu'elle enverra des inspecteurs en Iran du 29 au 31 janvier. L'objectif affiché de cette mission sera de « régler toutes les questions importantes » concernant le programme nucléaire de Téhéran. Les inspecteurs auront à leur tête le n°2 de l'organisation, Herman Nackaerts. |
source: RFI
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