Le comité : Des répliques supérieurs à une magnitude 7 peuvent se produire
Un groupe de sismologues du gouvernement a dit que des répliques majeures du tremblement de terre du 11 Mars pourraient encore se produire dans la mer au large de la côte nord-est du Japon.
Lors d'une réunion jeudi, le comité de recherche du gouvernement sur les séismes a examiné l'impact du séisme de mars sur les activités sismiques du pays.
Le comité a déclaré qu'une réplique de 7 ou plus pourrait frapper les zones maritimes au large de la côte Pacifique au nord-est du Japon.
Il dit que dans certaines régions de la mer à proximité de la fosse du Japon, des tremblements de terre majeurs accompagnés de tsunamis pourraient se produire.
Le comité a déclaré que le risque de tremblements de terre venant de quelques failles actives dans les zones intérieures est plus élevé qu'auparavant. Une faille chevauche Miyagi et Fukushima. Deux autres constituent l'une la faille entre la partie ouest de Tokyo et la préfecture de Saitama voisine, et l'autre traverse la préfecture de Nagano.
Le chef de groupe, Katsuyuki Abe, a poursuivi en appelant à la prudence en disant que, bien que le nombre de tremblements soit en baisse depuis trois mois, des répliques peuvent se produire n'importe où.
Ciment radioactif, nous y voilà !
Dans les faits le relâchement des normes de sécurité pour la radioactivité gagne rapidement le Japon.
Le ministère du territoire va permettre aux boues de traitement d'être recyclées comme matériaux pour le ciment. Démarrage avec des boues contenant plusieurs centaines de becquerels par kilo de césium, et extension à des boues plus fortement contaminées aussi longtemps que c'est « confirmé comme sûr ».Vous le voyez, l'industrie du ciment souffre. Nous devons l'aider. Les gouvernements locaux sont inondés de boues de traitement radioactives, nous devons les aider. Etendez la radioactivité au loin et largement, et ce sera « sûr ».
Ce doit être un choc pour de nombreux japonais de réaliser finalement que les ministères du gouvernement sont partie prenante des industries et non des citoyens et habitants du Japon. C'est encore une preuve que la sécurité et la protection des industries (construction, chemins de fer, aérospatial) est le premier souci du gouvernement, au dépens du « petit peuple ».
Et je voudrai ajouter que cela fait une différence selon qui se trouve en haut. La pourriture au sommet. La trop mauvaise tête pourrie (le premier ministre Kan) est toujours là, merci aux manoeuvres débiles de l'ex-premier ministre Hatoyama.
Un Japon radioactif. Voilà ce que cela va devenir aussi longtemps que ces élites du gouvernement et de l'industrie brigueront la place.
Tests de résistance des réacteurs nucléaires de l'union européenne, exactement comme les tests de résistance des banques de Wall Street
Pour « apprendre » à partir de l'accident de Fukushima, comme le recommande l'IAEA, aucun doute, l'union européenne va mener un test de résistance sur les 143 réacteurs d'Europe pour voir comment les installations nucléaires sont capables de résister à des catastrophes naturelles ou causées par l'homme.
Mise en garde ?Le test est volontaire et comme le soutient un membre allemand du parlement européen, le contrôle est « largement entre les mains des opérateurs ».
Cela semble familier ?
C'est exactement comme le prétendu « test de résistance » conçu par le département du Trésor US et la Réserve Fédérale pour assurer le monde que le système de banque US est sûr et solide, dans le sillage du désastre financier de septembre-novembre 2008, qui a fait s'effondrer les marchés financiers et déclenché la récession mondiale. Le « test » n'était pas « volontaire » mais le Trésor et la Fed avaient trié sur le volet les banques qui feraient le « test ». Les banques savaient exactement ce pour quoi elles allaient être testées, parce que pour la plupart c'étaient elles qui avaient dit aux régulateurs quels paramètres tester.
Cela devrait être très familier aux japonais, également. Au Japon, au moins dans le passé, quand le service des pompiers ou le département de la santé menaient des contrôles de sécurité dans les installations publiques (hôtels, restaurants, etc.) ils avaient l'habitude de « prévenir » ces installations plusieurs jours à l'avance de la date de l'inspection et de ce qu'ils allaient inspecter.
C'est vraiment la mondialisation ici.
De BBC News (9 juin)
Les membres du parlement européen se déchirent à propos des 'tests de résistance' nucléaires.
Les membres du parlement européen se sont affrontés sur les plans des « tests de résistance » qui doivent être menés sur les installations nucléaires dans l'UE.
Des scènes de colère ont eu lieu durant la déclaration de la commission le 9 juin, ce qui a obligé le commissaire à l'énergie Gunther Oettinger à faire un appel au calme.
M. Oettinger exposait les grandes lignes des tests – ordonnés dans le sillage de la catastrophe de Fukushima – conçus pour voir comment les installations nucléaires européennes sont aptes à résister à des catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme.
Les prétendus tests de résistance seront faits sur 143 réacteurs en service européens et sur d'autres installations atomiques et prendront en compte un éventail de facteurs, incluant l'activité sismique, les inondations et la perte de courant des réacteurs.
Mais Rebecca Harms, membre des Verts a rejeté les plans comme étant un « contrôle sur papier » fait pour « minimiser les risques de l'énergie nucléaire. »
Mme Harms a attaqué la nature volontaire des tests, disant que cela laisse les contrôles « largement entre les mains des opérateurs ».
Ses commentaires ont été rejetés par son confrère allemand Herbert Reul, qui a taxé l'opinion de Mme Harms de « naïve ».
M. Reul a félicité le commissaire, en déclarant que bien que les plans n'étaient « pas à 100% ce que nous voulions », ils ne seraient pas améliorés par les autres membres de l'union européenne « qui se plaignent et reviennent dessus ».
Le conservateur britannique Giles Chichester a manifesté sur la « discussion allemande interne » et demandé aux membres de se concentrer sur « la question européenne ».
L'Allemagne a récemment annoncé que toutes ses centrales nucléaires seraient supprimées progressivement d'ici 2022, devenant ainsi la plus grande puissance industrielle à abandonner l'énergie nucléaire.
L'industrie nucléaire allemande a cependant argumenté qu'un arrêt précoce serait hautement dommageable à l'infrastructure industrielle du pays.
Pendant ce temps, des pays incluant le Royaume-Uni, la France et la Pologne ont toutes annoncé poursuivre le développement de l'énergie nucléaire.
Un ouvrier a fait une perte de connaissance, et 9 autres ont dépassé le niveau de radiation alloué
Le Yomiuri Shinbun (10 juin) rapporte qu'un ouvrier de la centrale a été trouvé inconscient tôt ce matin dans le dortoir et qu'il a été aéroporté à l'hôpital d'Iwaki.
Ils ont au moins un hélicoptère pour le transport des ouvriers, pas uniquement pour les politiciens et les responsables de TEPCO.
Selon l'Asahi Shinbun, l'ouvrier dans la quarantaine appartenant à une filiale de TEPCO pulvérisait la veille de la résine spéciale pour plaquer les matériaux radioactifs sur les débris et sur le sol.
Un autre journal dit que 3 ouvriers qui ont pénétré le 9 juin dans le bâtiment du réacteur 3 ont dépassé la limite allouée (5 millisieverts/h) au cours de leur travail. La radioactivité dégagée par les ouvriers était entre 5.88 et 7.96 millisieverts/h. Aucune information sur la durée de leur travail à l'intérieur du bâtiment. Pas d'effet sur leur santé, bien sûr.
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