La Grande-Bretagne n'est plus épargnée par les agences de notation. Vendredi 22 février, Moody's a annoncé qu'elle dégradait la note du pays, qui passe du maximum, AAA, à Aa1. Elle justifie cette décision (site en anglais) par des perspectives de croissance faible. Le ministre britannique des Finances George Osborne a réagi rapidement, en indiquant que la décision de Moody's était un appel fort à poursuivre la réduction de la dette massive du pays.
Pour justifier son choix, l'agence américaine évoque notamment "la faiblesse continue des perspectives à moyen terme" de la Grande-Bretagne, et dit s'attendre à ce que l'activité économique atone du pays "s'étende à la deuxième moitié de la décennie". Pas d'amélioration en vue, donc, mais pas de détérioration non plus : l'agence a assortie la nouvelle note de Londres d'une perspective d'évolution stable.
Moody's insiste toutefois sur la solidité de l'économie britannique, "hautement compétitive" et "bien diversifiée". "La solvabilité de la Grande-Bretagne reste extrêmement élevée", a insisté l'agence.