« Ça va être dur pour tout le monde », glisse un proche de l'exécutif au Parisien. Selon le quotidien francilien, le gouvernement doit rendre ce week-end les derniers arbitrages sur les mesures d'économies – 21 milliards d'euros de dépenses publiques en moins pour 2015 – avant de les présenter officiellement, dès lundi 27 septembre, à la sortie de la commission des comptes de la Sécurité sociale.
Parmi les coupes budgétaires en débat se trouve le congé parental. Sa durée maximale pour un deuxième enfant, actuellement de trois ans, pourrait être réduite de moitié, à dix-huit mois. Une mère peut, pour le moment, interrompre partiellement ou totalement son activité professionnelle et recevoir de la Caissse d'allocations familiales (CAF) une somme pouvant aller jusqu'à 530 euros par mois.
Le gouvernement veut ainsi aller plus loin que la réforme votée cet été, qui prévoit qu'à partir de deux enfants la durée du congé reste de trois ans à condition que six mois soient pris par le second parent, sinon elle sera raccourcie à deux ans et demi. Sera aussi expérimentée pendant dix-huit mois la possibilité d'opter pour un congé parental plus court et mieux rémunéré.
DES ÉCONOMIES DE 300 À 400 MILLIONS D'EUROS
Selon Le Parisien, le nouvel objectif du gouvernement serait de « couper la poire en deux en accordant un an et demi de congé à chacun des parents ». Le quotidien affirme que des économies allant de 300 à 400 millions d'euros pourraient être réalisées, si l'on considère que les hommes seront peu nombreux à faire valoir ce droit.
Le gouvernement réfléchirait aussi à réduire pour les familles les plus aisées le montant de la prime de naissance versée à l'arrivée de chaque enfant à partir du deuxième. Un coup de rabot qui pourrait rapporter près de 200 millions d'euros.
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