En Australie, les implantations sous-cutanées deviennent obligatoires pour certains employés
Certains peuvent s’en réjouir, d’autres s’en indigner : un monde où après implantation sous-cutanée d’une puce plus petite qu’un grain de riz, on puisse être traqué dans tous ses déplacements, n’est plus tout à fait du domaine de la fiction.
En Australie, le personnel de toutes les banques est implanté d’office et les militaires sont également « pucés ». La généralisation des micropuces est inexorable, promettant autant d’avancées radicales que de risques potentiels pour les libertés de l’individu, selon des spécialistes des micro et nanosystèmes réunis cette semaine au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) à Paris.
L’essor de ces systèmes miniaturisés, intégrant des capteurs capables de sentir le monde extérieur et des actionneurs pouvant agir sur cet environnement, donc une technologie dérivée des circuits intégrés, ne remonte qu’aux années 1990, rappelle Christian Bergaud. Il est co-directeur de l’un des vingt labos spécialisés du CNRS, le LIMMS (Laboratory for Integrated Micro Mechatronic Systems), structure franco-japonaise qui fête ses dix ans.
Source: Rustyjames
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