C’est la panique, il faut dire les choses telles quelles, ce n’est plus une mauvaise houle à laquelle est confrontée l’économie mondiale mais un avis de tsunami, et les grands journaux le font bien savoir. Quand cela ne va pas, les médias ne disent pas grand chose pour ne pas affoler les moutons alors que la situation est grave, s’ils ne peuvent plus reculer et qu’ils en parlent, alors cela signifie que la situation est catastrophique. Parmi les grandes phrases utilisées dans les articles qui suivent, nous avons:
- Quelques minutes après l’ouverture, Paris chutait de 4,06%, Londres de 2,39% et Francfort de 2,75%, tandis que Madrid cédait 3,08% et Milan 3,23%.
- Ainsi, BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale perdaient autour de 10%. A Francfort, Deutsche Bank perdait 7,73%, Commerzbank 6,82% et à Madrid, l’action de Santander, première banque en zone euro par la capitalisation, perdait 4,85%.
- Une explosion de la zone euro « n’est malheureusement plus impossible, car la crédibilité des solutions proposées est entamée »
- Le triple A des banques françaises est chahuté. L’agence Moody’s estime que le trio des plus grandes banques françaises est trop exposé à la dette grecque.
- L’euro a chuté lundi à son plus bas niveau en dix ans face au yen, plombé par la crainte d’un défaut de paiement de la Grèce. Lors des échanges asiatiques, la monnaie unique est tombée à 104,90 yens, au plus bas depuis juillet 2001. Elle est ensuite légèrement remontée et valait 105,32 yens vers 01H30 GMT, mais restait en baisse par rapport à sa cotation de New York vendredi à 21H00 GMT (105,91 yens).
- La Grèce sera à court de liquidités le mois prochain, a déclaré lundi le vice-ministre des Finances du pays, soulignant ainsi la nécessité pour Athènes de remplir les conditions lui permettant d’obtenir le versement de la prochaine tranche dans le cadre d’un plan d’aide international en cours. « Nous avons des marges de manoeuvre en octobre. Nous essayons de faire en sorte que l’Etat puisse continuer à fonctionner sans problèmes », a précisé Filippos Sachinidis lors d’un entretien accordé à la chaîne de télévision Mega.
Mais soyons rassurés, il n’y a rien de grave si on écoute notre ministre de l’économie Mr Besson, on en est pas encore au point de non retour, ou plutôt, non les banques ne seront pas nationalisées! Bref, ils osent encore nous faire le coup du nuage de Tchernobyl version économique en dédramatisant.
Besson rejette l’hypothèse d’une nationalisation des banques
Par Reuters, le 12 septembre 2011
PARIS (Reuters) – Le ministre français de l’Industrie, Eric Besson, a jugé lundi « totalement prématuré » d’évoquer l’hypothèse d’une nationalisation partielle des banques françaises pour prévenir des retombées graves de la crise de la dette.
Les grands établissements bancaires français cotés ont durement souffert ces dernières semaines des turbulences sur les marchés, au point que certains observateurs n’excluent plus qu’elles doivent faire appel au soutien financier de l’Etat pour renforcer leurs fonds propres.
« Ça me paraît totalement prématuré et à côté du sujet aujourd’hui d’évoquer cette hypothèse », a déclaré Eric Besson sur RMC et BFM TV.
La Société générale a annoncé en début de journée un nouveau plan d’économies, alors que l’agence de notation Moody’s pourrait, selon plusieurs sources, dégrader prochainement sa note ainsi que celles de BNP Paribas et du Crédit agricole.
Source: moneyweek.fr
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clovis simard 09/01/2012 13:12