Après la destitution de Mohamed Morsi, les tentions sont palpables en Egypte, où l'armée appelle à l'unité et les islamistes à manifester pacifiquement pour contester contre un "coup d'Etat militaire". L'armée vient d'ouvrir le feu contre des manifestants pro-Morsi. source
Des soldats et des manifestants favorables au président islamiste déchu ont échangé des tirs en début d'après-midi au Caire. Le bilan est déjà de trois morts.
Les tirs ont eu lieu aux abords du siège de la Garde républicaine, une unité militaire chargé de protéger la présidence égyptienne et implantée dans le quartier du palais présidentiel.
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a appelé vendredi à garder foi dans le Printemps arabe.
"Ne craignez pas pour la cause palestinienne, ni pour la Résistance, ni pour Gaza. L'Egypte est derrière nous, tout comme les pays arabes et islamiques", a-t-il assuré dans son prêche du vendredi.
Des soldats de l'armée et des manifestants pro-Morsi ont échangé des tirs au Caire.
D'après Amnesty International, malgré la vigilance d'organisations égyptiennes de défense des droits humains, les manifestantes égyptiennes courent toujours le risque d'agression sexuelle.
Le cortège parti de Guizeh, rejoint par d'autres, a commencé de se regrouper en début d'après-midi devant l'université du Caire, autre site habituel des grands rassemblements islamistes.
"Nous résisterons pacifiquement aux chars", a déclaré un haut dirigeant des Frères musulmans, Mohammed Beltagui, présent devant la mosquée Rabaa al-Aadawiya.
"Nous ne reconnaissons pas le coup d'Etat et nous ne travaillerons pas avec les nouvelles autorités", a-t-il ajouté.
Les Frères musulmans ont lancé un appel à manifester dans tout le pays ce vendredi contre le coup de force de l'armée. Rencontre avec les pro-Morsi.
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