
Le site gazier d'In Amenas (Algérie). Photo non datée.
(KJETIL ALSVIK / STATOIL / AFP)L'armée algérienne a lancé l'assaut, jeudi 17 janvier, contre le site gazier d'In Amenas dans le sud-est de l'Algérie, où un groupe islamiste a lancé mercredi une prise d'otage massive. Elle est parvenue à libérer quatre otages étrangers, selon l'agence de presse algérienne APS, précisant qu'il sagit de deux Britanniques, d'un Kenyan et d'un Français.
Auparavant, une frappe de l'aviation algérienne aurait tué au moins 25 otages et 15 de leurs ravisseurs, dont leur chef, Abou Al-Baraa, selon le site mauritanien d'information Alakhbar. Mais l'agence mauritanienne Nouakchott Information (Ani), qui entretient des contacts étroits avec le mouvement issu d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ayant revendiqué la prise d'otages, évoque pour sa part 34 morts chez les otages.
Des otages sont toujours détenus sur le site, mais au moins 180 Algériens sont parvenus à s'enfuir, a-t-elle précisé. Les informations sur l'assaut reste extrêmement confuses.
MAJ à 22h40:
Prise d'otages en Algérie : au moins deux français tués, l'un figure parmi les otages, l'autre parmi les islamistes
Alors que plusieurs puissances occidentales ont exprimé leur préoccupation sur le déroulement de l'assaut, France 2 revient sur les raisons qui ont conduit au recours aux forces d'intervention algériennes.
fin de l'opération de l'armée algérienne au complexe gazier d'In Amenas
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#ALGERIE L'agence de presse officielle algérienne APS précise qu'aucun bilan de l'opération n'a pour l'instant été fourni. Elle cite des sources à la wilaya (préfecture) d'Illizi.
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#ALGERIE Des responsables algériens cités par l'agence Algérie presse service (APS) annoncent la fin de l'opération de l'armée algérienne au complexe gazier d'In Amenas, lieu de la prise d'otages.
Un drone américain en mission d'observation
Un peu plus tôt, l'agence ANI, qui entretient des contacts étroits avec le mouvement issu d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ayant revendiqué la prise d'otages, avait rapporté que des hélicoptères de l'armée algérienne avaient ouvert le feu sur le complexe, citant ce même membre du groupe islamiste. La frappe de l'aviation algérienne aurait tué au moins 25 otages et 15 de leurs ravisseurs, dont leur chef, Abou Al-Baraa, selon le site mauritanien d'information Alakhbar. L'agence ANI évoque pour sa part 34 morts chez les otages. Ces chiffres n'ont pas été confirmés par d'autres sources.
Les Etats-Unis ont envoyé un drone en mission de surveillance afin de survoler le site gazier, a déclaré à Reuters un responsable américain ayant requis l'anonymat.
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#ALGERIE Le Monde.fr a recueilli le témoignage fiable, sous couvert de l'anonymat, d'une personne qui raconte l'assaut de la "base de vie" d'In Amenas dans le sud-est de l'Algérie. "Les terroristes étaient très bien préparés et connaissaient le site", explique-t-il. Il décrit aussi des terroristes organisés, qui se sont livrés à une prise d'otages méthodique et visiblement préparée.
"Au moment du premier tir d'avion (...) il y a eu un mouvement de panique général ; les terroristes, qui étaient à ce moment-là au restaurant, n'ont pas pu les empêcher de fuir ; entre quatre cents et six cents personnes, qui étaient entassées comme des sardines, ont ainsi pu fuir", dit-il aussi.
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#ALGERIE La Norvège reste sans nouvelles de 9 de ses ressortissants qui travaillaient sur le site gazier d'In Amenas, annonce le Premier ministre norvégien. Huit autres employés de la compagnie Statoil, essentiellement des Norvégiens et des Algériens, sont à présent en sécurité, a précisé par ailleurs le directeur général de l'entreprise.
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AFP, ATS & Newsnet - L'assaut est meurtrier. Des hélicoptères de l’armée algérienne ont ouvert le feu sur le complexe où sont détenus les otages, selon cette source citée par l’agence mauritanienne Nouakchott information (ANI), généralement très bien informée sur les groupes islamistes armés.
Selon une source des preneurs d’otage du groupe des Moulathamines («Signataires par le sang»), reprise par l'ANI, les ravisseurs essayaient "de transporter une partie des otages vers un lieu plus sûr à bord de véhicules" quand l’armée algérienne est intervenue par voie aérienne, "tuant en même temps otages et ravisseurs", sans en préciser le nombre.
Toujours selon l'agence ANI, qui cite un ravisseur, il reste encore des otages étrangers vivants: deux Américains, trois Belges, un Japonais et un Britannique.
"Trente-quatre otages et 15 des ravisseurs ont été tués dans un raid (aérien) de l’armée algérienne", a déclaré le porte-parole, selon qui le chef du groupe islamiste responsable de la prise d’otage, un certain Abou Al-Baraa, figure parmi les tués.
Cette information n’a cependant pas été confirmée par l’Algérie, ni de source indépendante.
Londres confirme qu’une opération était en cours. Paris l'a fait également. «Une opération est en cours» en Algérie sur le site gazier où sont retenus en otages plusieurs étrangers par un groupe islamiste, a affirmé jeudi une source gouvernementale française, ajoutant que Paris «se tient informé» de la situation.
Quelque 150 employés algériens d’un groupe français de logistique sont également retenus sur le site. Trente d’entre eux ont réussi à s’échapper jeudi des environs du complexe d’In Amenas, exploité par le groupe britannique BP, le norvégien Statoil et l’algérien Sonatrach (1'300 kilomètres au sud-est d’Alger), près de la frontière libyenne, où ils étaient retenus en otage depuis la veille, a annoncé la wilaya (préfecture) d’Illizi.
D’autres Algériens avaient été libérés mercredi par petits groupes, sans que leur nombre ne soit précisé.
Quinze étrangers, dont un couple de Français, ont réussi à faire de même, selon la chaîne privée algérienne Ennahar, mais l’information n’a pas été officiellement confirmée par les autorités algériennes.
Tirs de snipers
On a pu constater tôt ce matin déjà des signes annonciateurs d'un assaut. Des snipers ont commencé à tirer ce matin sur les preneurs d’otages. Bara Al Jazaïri, alias Abou Walid, le chef du commando qui détient 35 otages à la « base Vie » , menace d’exécuter un otage britannique si l’armée algérienne ne cesse pas immédiatement son assaut et se retire, selon un contact téléphonique du correspondant de la Tribune de Genève et de 24 Heures.
Auparavant, le ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, avait exclu toute négociation avec les ravisseurs , après avoir annoncé que l'attaque mercredi, suivie de la prise d'otages, avait fait deux morts: un Britannique et un Algérien.
Les autorités «ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation», a-t-il dit aussitôt après l'attaque qui a aussi fait selon lui, six blessés -deux Britanniques et un Norvégien, et trois membres de la sécurité algérienne.
Le groupe islamiste a rendu l'Algérie, qui a autorisé le survol de son territoire aux avions français se rendant au Mali, «et les pays (d'origine) des otages responsables de tout retard dans l'accomplissement de nos conditions, dont la première est l'arrêt de cette agression contre les nôtres au Mali».
Le correspondant de Tribune de Genève a pu avoir une conversation téléphonique avec un Français retenu sur le site qui a assuré que des Malaisiens et des Philippins figuraient aussi parmi les otages.
Les assaillants ont dit être venus du Mali mais le ministre algérien de l'Intérieur a démenti en affirmant qu'ils étaient venus de la région et sembleraient vouloir «sortir du pays avec des otages, ce qui ne saurait être accepté par les autorités algériennes».
Un employé du site a indiqué par téléphone que «les ravisseurs réclament la libération de 100 terroristes détenus en Algérie».
18h20 François Hollande président de la République
#ALGERIE "La prise d'otages se dénoue dans des conditions dramatiques."
Au début de son discours, François Hollande a abordé la situation en Algérie où a lieu une prise d'otages sur un site gazier. Il a ajouté "être informé par les autorités algériennes" des évènements en cours. "Notre devoir c'est aussi d'agir conformément à nos engagements", a-t-il ajouté pour fermer la parenthèse sur le sujet et avant de poursuivre son discours.
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#ALGERIE Selon le site DNA Algérie, l'agence mauritanienne ANI a annoncé qu'elle a perdu le contact avec les ravisseurs qui les alimentaient en informations sur la prise d'otages sur le site gazier.
La chaîne britannique Sky News fait état sur Twitter d'une large explosion entendue sur le site gazier d'In Amenas, loin de la base de vie. Selon des sources militaires américaines citées par la chaîne, un drone américain survolerait actuellement le site de BP.
Vous pouvez suivre la situation
en direct ici.
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L'armée bombarde le site gazier où sont retenus des otages, affirment les islamistes
L'armée algérienne "bombarde", jeudi 17 janvier, le site gazier du centre-est de l'Algérie où un groupe islamiste retient plus d'une centaine d'otages, parmi lesquels une quarantaine d'Occidentaux et plusieurs Français, a annoncé une source de ce groupuscule émanant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique à l'agence mauritanienne Nouakchott (ANI).
Des hélicoptères de l'armée algérienne ont ouvert le feu sur le complexe où sont détenus les otages, dont au moins deux ont été blessés, selon cette source citée par l'ANI, agence généralement très bien informée sur les groupes islamistes armés.
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#ALGERIE L'AFP cite à son tour l'agence mauritanienne en ligne Nouakchott information (ANI), qui affirme que l'armée algérienne "bombarde" le site gazier, se basant sur une source islamiste. Au moins deux otages auraient été blessés dans ce bombardement. L'ANI est une agence généralement très bien informée sur les groupes islamistes armés.
MAJ 10 H10 :
Des survivants racontent la prise d'otages et l'assaut de l'armée algérienne :
Une photo du groupe pétrolier Statoil, transmise à l'AFP le 17 janvier 2013. Le groupe norvégien opère sur le site gazier d'In Amenas (Algérie) où sont retenus de nombreux otages.
(KJETIL ALSVIK / STATOIL / AFP)La confusion demeure sur l'assaut donné jeudi par l'armée algérienne, après la prise en otage d'employés d'un site gazier dans le Sahara algérien. Aucune certitude qu'il soit bel et bien terminé et son bilan humain reste lui aussi dans le flou. Cependant, des témoignages de rescapés permettent de faire la lumière sur cette action inédite des jihadistes, engagée en représailles de l'intervention militaire au Mali.
1 La prise d'otages
Un témoin interrogé par RFI a rapporté avoir entendu des tirs dans la matinée. "Ça a duré plus de deux heures et demie, a-t-il raconté à la radio. C'étaient les terroristes qui envahissaient la base."
Un témoignage recueilli par Le Monde.fr précise que les terroristes portaient des "combinaisons militaires" "pour tromper les gens sur place". Ce dernier témoin confirme que les expatriés étaient particulièrement pris pour cible : "Après avoir pris contrôle de la base de vie, les terroristes ont fait une fouille de toutes les chambres à la recherche d'otages, mais surtout à la recherche d'expatriés", indique ce témoin, qualifié de "fiable" par le site d'information.
2 Le traitement des otages algériens
Selon l'homme cité par RFI, "les terroristes ont dit qu’ils ciblaient uniquement les expatriés, et aux Algériens ils leur ont demandé de prendre leurs affaires personnelles et de quitter la base." Mais "quand ils ont vu que l'armée algérienne avait pris position, ils ont changé de politique, a-t-il poursuivi. Ils ont séparé les otages avec les expatriés d'une part, et les Algériens ont été emmenés dans le foyer."
Selon le témoignage d'un autre employé algérien, les preneurs d'otages ont rapidement fait part de leurs intentions, a rapporté Reuters. "Les terroristes nous ont dit au tout début qu'ils ne feraient pas de mal aux musulmans et qu'ils n'étaient intéressés que par les chrétiens et les infidèles", a déclaré Abdelkader 53 ans, joint par Reuters au téléphone chez lui à In Amenas. "Nous les tuerons, ont-ils dit", a-t-il raconté ensuite.
3 Les preneurs d'otages
Pour l'employé algérien cité par Reuters, "les terroristes semblaient connaître très bien la base (...), se déplaçant, montrant qu'ils savaient où ils allaient." Une information confirmée par le témoin interrogé par Le Monde.fr, qui précise qu'ils "connaissaient le site, la base de vie et le complexe qui se trouve en face, ils ont coupé la production immédiatement après avoir pris le contrôle de l'usine". S'il n'a pu indiquer combien étaient les islamistes, il évoque "un Egyptien, un Tunisien, un Algérien et un homme noir, probablement nigérien ou malien." Par ailleurs, "l'un d'entre eux parlait l'anglais avec un accent parfait", a poursuivi cette source anonyme.
L'ancien otage algérien interrogé par RFI a quant à lui évoqué des hommes qui n'avaient pas l'accent algérien. Selon le témoin cité par Reuters, ils employaient le vocabulaire de l'islamisme radical.
4 Le début de l'assaut
"Les otages algériens étaient dans le foyer, un immeuble qui sert de salle de jeu, d'accueil et de cybercafé, a indiqué la source du Monde.fr. Au moment du premier tir d'avion, les Algériens, dans un moment de panique, ont forcé la sortie de secours, qui était bloquée." Selon lui, "entre quatre cents et six cents personnes, qui étaient entassées comme des sardines, ont ainsi pu fuir", alors que les terroristes étaient rassemblés dans une autre pièce, le restaurant.
Francetv info
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l'armée ne contrôle qu'une partie du site gazier
L'assaut mené par les forces spéciales de l'armée algérienne pour libérer les otages jeudi d'un groupe islamiste sur un site gazier du centre-est de l'Algérie, n'a permis dans un premier temps que de contrôler une partie du complexe, a rapporté l'agence nationale APS.
Des sources de la préfecture régionale d'Illizi avaient d'abord annoncé à l'APS la fin de l'assaut. Elles ont précisé par la suite que seul le "site de vie", où se trouvait la majorité des otages, était neutralisé tandis que les forces de sécurité encerclaient encore l'usine du complexe, situé à quelque 1300 km au sud-est d'Alger.Seuls des bilans partiels des victimes de l'assaut et des personnes libérées ont été fournis officiellement. source
Au moins trente otages tués lors de l'assaut
La confusion règne encore sur la situation exacte sur le site gazier de Tiguantourine...
Trente otages et au moins 11 islamistes ont été tués jeudi lors de l'assaut donné par les forces spéciales de l'armée algérienne sur le complexe gazier de Tigantourine dans l'est du pays, pour libérer plusieurs dizaines d'Algériens et d'étrangers retenus prisonniers, a-t-on appris auprès de la sécurité algérienne.
Selon cette source, huit Algériens, deux Japonais, deux Britanniques et un Français figurent parmi les otages tués. La nationalité des autres victimes dans les rangs des otages ainsi que de ceux qui se sont échappés restait inconnue jeudi soir.
D'après cette même source de la sécurité algérienne, onze djihadistes au moins, dont un ressortissant français, ont également trouvé la mort lors de l'opération. Dans ce groupe figurent deux Algériens, dont le chef du commando djihadiste, Tahar ben Chened, décrit comme un éminent djihadiste au Sahara, de même que trois Egyptiens, deux Tunisiens, deux Libyens et un Malien.
600 employés libérés
Peu de détails ont été fournis sur cette opération, y compris aux pays dont sont originaires les otages qui, pour certains, n'ont pas cherché à dissimuler leur irritation. Les gouvernements américain, norvégien, roumain et autrichien ont annoncé que leurs ressortissants figuraient parmi les otages.
L'opération a semble-t-il duré huit heures. Les ravisseurs avaient demandé à quitter le pays avec leurs otages, mais les autorités algériennes ont refusé, selon les déclarations du ministre de la Communication Mohamed Saïd à l'agence APS.
«Quand le groupe terroriste a insisté pour quitter le site, et emmener avec lui les otages étrangers dans les pays voisins, l'ordre a été émis aux unité spéciales d'attaquer la position où les terroristes étaient retranchés», a déclaré le ministre à l'agence, qui a indiqué que 600 employés algériens avaient été libérés.
Les installations gazières de Tiguentourine, près d'In Amenas, étaient occupées depuis mercredi matin par des membres de la Katiba des Moulathamine, issue d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui réclamait la fin de l'opération Serval, entamée vendredi dernier au Mali, selon ce qu'ils ont déclaré à une agence de presse mauritanienne.
Paris et Washington main dans la main
Mais selon des sources américaine et européenne dans le domaine de la sécurité, il est plus vraisemblable que leur but premier était d'obtenir une rançon, si possible en espèces, et éventuellement la libération d'activistes emprisonnés.
Selon ces sources, les djihadistes avaient prévu leur prise d'otages bien avant l'intervention française au Mali. Selon leurs plans originels, ils avaient prévu de prendre des otages et de les emmener ensuite dans un endroit discret.
Le président français François Hollande a indiqué que cette affaire dramatique montrait qu'il avait eu raison d'envoyer des militaires français au Mali pour empêcher les islamistes, qui tiennent le nord du pays, de progresser vers le sud jusqu'à la capitale Bamako.
Jay Carney, le porte-parole de la Maison blanche, a déclaré que les Etats-Unis partageaient «l'objectif de la France consistant à ne pas permettre aux terroristes de transformer le Mali et l'ensemble de la région (du Sahel, ndlr) en sanctuaire».
Jeudi, le président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP) a annoncé que des entreprises françaises envisageaient de rapatrier leurs employés des «zones à risque» dans le monde, notamment d'Algérie, en raison du conflit au Mali et de la prise d'otages dans l'Est algérien.
Les installations gazières de Tiguentourine sont exploitées par un consortium comprenant British Petroleum, le Norvégien Statoil et la compagnie algérienne Sonatrach.
Une opération critiquée
Washington a exprimé son inquiétude au sujet de l'opération de libération des otages, dont certains sont Américains, en cours en Algérie. « Nous sommes évidemment inquiets au sujet des informations sur des pertes en vies humaines lors de cette opération », a expliqué le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney. « Nous essayons d'obtenir des éclaircissements de la part du gouvernement algérien ».
Les États-Unis ont aussi dit qu'ils n'avaient pas été mis en courant de l'intervention en avance et qu'ils priaient les autorités de l'Algérie de placer la sécurité des otages en tête de leurs priorités.
De son côté, le premier ministre britannique, David Cameron, a été informé de l'opération une fois qu'elle était en cours. « Le gouvernement algérien est au courant que nous aurions préféré être contactés à l'avance », a déclaré un porte-parole de Londres.
Le Royaume-Uni avait offert son assistance au gouvernement algérien, mais cette offre est demeurée lettre morte. « C'est une opération complètement menée par les Algériens en territoire algérien souverain », a précisé le porte-parole.
Le président français, François Hollande, a profité de l'occasion pour justifier l'opération française au Mali. La situation en Algérie « justifie encore davantage la décision que j'ai prise d'intervenir au Mali », a-t-il souligné. source