Syrie 🇸🇾
— Capo (@Caporal_DZ) December 8, 2024
DEAL Trump-Poutine
Bachar contre Zelensky
1er objectif en Ukraine et Syrie :
Modification des constitutions. pic.twitter.com/gyIRyWn6oR
Ce qui se passe en #Syrie est juste invraisemblable
— CriticalRole®️ (@Crit_Role69) December 8, 2024
-L’armée a refusé de combattre en abandonnant ses positions
-Les alliés n’ont pas aidé le régime comme en 2011
-La reunion de Doha entre 🇷🇺 🇹🇷 et 🇮🇷 n’a rien donné de bon
Beaucoup de questions
Y avait-il un deal contre Asad ?
Le tweet officiel de l'armée iranienne n'y changera rien :
Le moment était idéal pour l'alliance américano-ottomane et pour Israël, dont les tanks ont déjà franchi les limites du Golan, déjà arraché à la Syrie, et dont les avions bombardent ce qui reste de l'armée régulière syrienne près de Damas. Toute la carte du Proche-Orient se redessine à nouveau, provoquant une incertitude maximale, donc un risque maximal.
L'ONU s'attend à 1,5 million de réfugiés syriens. Le chef djihadiste Abu Muhammad al-Jolani promet des mesures humanitaires, mais personne ne le croit, sauf la presse occidentale, qui a enfin eu la peau d'un des piliers de l'axe de la résistance. Et qui parle de « djihadistes modérés », comme ici le Telegraph :
La presse française, à la traîne de l'alliance américano-sioniste, se frotte les mains. Elle pourrait bien le regretter, comme le souligne Bruno Gollnisch sur X : oici la réaction lucide d'Alexandre Douguine, qui garde néanmoins espoir :
Les images en plan serré venues d'Homs nous rappellent la chute de Saddam Hussein en 2003, et le chaos qui a suivi. Ce sont les Irakiens qui ont payé le prix fort de leur « libération » par les Anglo-Américains...
Le regime change à l'américaine n'annonce rien de bon pour le peuple syrien. Ce n'est pas seulement le clan ou le « régime » Assad qui sont tombés, mais bien toute la Syrie, et elle est tombée dans l'escarcelle israélo-turque, en partie. Le dépeçage a commencé. La fille d'Erdoğan a tweeté « Assad a perdu, Erdoğan a gagné ».
Quand France Info explique que le régime d'Assad était « sous assistance respiratoire », il ne précise pas qui a coupé l'oxygène de la Syrie, l'empêchant de se reconstruire après dix ans d'une guerre terrible. Il s'agit du Caesar Act, émis par les Américains et docilement appliqué par les Européens.
La Syrie, frappée sans répit par le terrorisme international organisé par l'Empire, n'avait aucune chance de se relever. Aujourd'hui, des proxys vont gérer ce pays, qui sera de toute façon dépecé, à l'irakienne. Le Proche-Orient a reculé d'un siècle en une semaine.
Des questions se posent : quid de la relation entre l'Irak et la nouvelle Syrie ? L'Iran peut-il empêcher les combattants djihadistes d'essaimer en Irak ? De quel côté vont basculer les Kurdes ? Réactions de Macron et de Scholz
Le tweet de Macron, totalement soumis à ses maîtres mondialistes, n'étonnera personne. La barbarie est toujours plus verte ailleurs... Le chancelier Scholz, aussi désavoué que Macron par son peuple, relaie lui aussi la voix de leur maître commun. Une bonne nouvelle pour Israël
Les Syriens libérés de leur dictateur (dixerunt nos médias soumis) fuient leur pays
Le chassé-croisé entre les juillettistes et les aoûtiens n'est pas certain...
Il y a heureusement encore des universitaires dans les médias mainstream qui ne sont pas là pour dire les mêmes âneries que d'autres « spécialistes ». Myriam Benraad, dans L'Express : Bachar el-Assad et sa famille sont à Moscou
Looks like a deal was already made. Syria is carved up by Turkey and Israel. Secure route for a new pipeline. Russia keeps what it has, roughly 65% of Ukraine's natural resources. Israel can claim a win with captured land. Turks push out the Kurds. The weak suffer what they must. pic.twitter.com/t0fmDwCXDC
— Nemo (@faithfulpolaris) December 8, 2024
Le deal contre la syrie... On est rien quand on y pense https://t.co/wfLgNlA182
— Harmonique ⚜️ (@DeGuemene) December 10, 2024
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