Le #Qatar ordonne aux dirigeants du #Hamas de partir à la demande des États-Unis

Publié par Brujitafr sur 12 Novembre 2024, 05:26am

Catégories : #ACTUALITES, #POLITIQUE

= important car CHAQUE PAYS ARABE

va devoir se positionner dans le futur

conflit ISRAEL-IRAN

Plusieurs médias et sources ont affirmé que le gouvernement du Qatar avait ordonné aux dirigeants du Hamas de quitter le pays, suite à des pressions de Washington.

Le Financial Times fait partie des principaux médias qui rapportent que « la demande a été faite il y a environ 10 jours après d’intenses discussions avec des responsables américains, selon une personne familière avec la question ». Le Wall Street Journal et d’autres ont dit la même chose samedi.

La direction du Hamas est présente dans la capitale Doha depuis 2012. Avant cela, elle avait longtemps été basée à Damas. Mais le gouvernement Assad a chassé le Hamas après qu’il se soit rangé contre lui et qu’il se soit allié aux Frères musulmans et aux forces d’Al-Qaïda pendant la guerre par procuration qui a duré dix ans en Syrie.

Le Qatar, petit pays du Golfe, riche en pétrole et en gaz, a joué un rôle central dans les pourparlers de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, mais ces pourparlers ont récemment été déclarés complètement annulés.

Étant donné que ces négociations ont été interrompues et que les combats se poursuivent dans la bande de Gaza, Washington estime qu’il est temps pour le Qatar de ne plus jouer le rôle de pays d’accueil « neutre » envers le groupe largement désigné comme une organisation terroriste par les États-Unis et leurs alliés. Détails FT :

Mais les pourparlers sont depuis dans l’impasse, et Doha a été informé qu’après l’échec des « propositions répétées de libération d’otages, les dirigeants [du Hamas] ne devraient plus être les bienvenus dans les capitales d’un partenaire américain », a déclaré un haut responsable de l’administration Biden. « Nous l’avons clairement fait savoir au Qatar après le rejet par le Hamas, il y a quelques semaines, d’une autre proposition de libération d’otages », a déclaré le responsable.

Le responsable a ajouté que si le Qatar avait joué un rôle clé dans la tentative de négocier un cessez-le-feu et la libération des otages israéliens restants détenus par le groupe militant au cours de l’année écoulée, « suite au refus répété du Hamas de libérer même un petit nombre d’otages, y compris récemment lors de réunions au Caire, leur présence continue à Doha n’est plus viable ou acceptable ».

La présence des dirigeants du Hamas à Doha est restée un arrangement maladroit et contradictoire, car le Qatar accueille également la plus grande présence de troupes américaines au Moyen-Orient. Le quartier général avancé du Commandement central des États-Unis (CENTCOM) est situé sur la base aérienne d’Al Udeid, qui peut accueillir plus de 10 000 soldats américains.

Alors que le ministère qatari des Affaires étrangères a confirmé que les efforts « de médiation entre le Hamas et Israël sont actuellement au point mort », il ne semble pas non plus satisfait de la campagne de pression menée par Washington pour expulser les dirigeants du Hamas.

Il y a également eu une certaine confusion, malgré tous les rapports internationaux actuels, sur la question de savoir si le Qatar se conforme réellement à la demande américaine :

Le Hamas n’a pas été informé qu’il n’était pas le bienvenu à Doha, rapporte le média qatari Al-Araby, citant des sources bien informées. Al-Araby affirme que les informations rapportées par les médias, y compris le Times of Israel, sont inexactes.

Cependant, un responsable arabe a déclaré au Times of Israel que le rapport d’Al-Araby est faux, le qualifiant d'« écran de fumée » mis en place par des sources qui ne soutiennent pas la décision d’évincer le Hamas.

Mais si et quand le Hamas déménage son quartier général politique, la Turquie ou même l’Iran seraient probablement les prochains pays hôtes.

Dans le cas de la Turquie, le président Recep Tayyip Erdoğan a exprimé son soutien au groupe tout en condamnant férocement Israël pour ce qu’Ankara et d’autres ont qualifié de génocide perpétré contre les Palestiniens.