Au fait, sur quelle coïncidence @JLMelenchon regardait avec @jacklang Notre Dame brûler depuis le toit terrasse de l’Institut du Monde Arabe ?
Et pourquoi @MichelleObama buvait aussi à côté une coupe de champagne sur une péniche en regardant l’église prendre feu ?
Depuis l'institut du Monde Arabe le lundi 15 avril 2019 , alors que la cathédrale Notre-Dame de Paris était ravagée par un incendie, Jack Lang a eu la drôle d’idée de prendre un selfie, avec le bâtiment en arrière-plan
Nous apprenons par le tweet de William Galibert, journaliste de RTL, que Roselyne Bachelot — ministre de la Culture sous la présidence d’Emmanuel Macron, de 2020 à 2022 — était présente lors d’une réunion de la Commission nationale de l’architecture et du patrimoine sur la reconstruction de la flèche de Notre-Dame de Paris. La flèche, ainsi que la totalité de la toiture couvrant la nef, le chœur et le transept avaient été détruits lors de l’incendie du 15 avril 2019.
Lors de cette réunion — c’est ce que Roselyne Bachelot écrit dans son livre 682 jours, le bal des hypocrites — il avait été décidé que la flèche devrait être reconstruite à l’identique, conformément à la convention de Venise, qui prévoit que les édifices historiques doivent être restaurés de manière à préserver leur intégrité architecturale. Cependant, l’Élysée souhaitait que la reconstruction comprenne un « geste architectural », c’est-à-dire un élément original ou innovant. Roselyne Bachelot a été accusée de ne pas suivre cette directive, mais dit ne pas regretter pas cette « insubordination ».
Chose beaucoup plus étonnante, pour ne pas dire choquante, lors d’un déjeuner avec Brigitte Macron, cette dernière a présenté un projet de reconstruction avec une sorte de « sexe érigé » entouré de « boules en or » à sa base. Pour dire les choses crûment, la première dame de France voulait une teube à la place de la flèche de Notre-Dame-de-Paris.
L’incendie de Notre-Dame-de-Paris a attiré les convoitises de toutes sortes de cabinets d’architectes aux idées plus tordues les uns que les autres (voir article). Pas un de ces projets ne correspond à celui qui, selon Roselyne Bachelot, aurait été préféré par Brigitte Macron. Quel dommage de ne pas avoir donné le nom de l’architecte ! Plus de précisions aurait été bienvenu. Quant à la faiblesse intellectuelle du couple présidentiel — qui pense au niveau du phallus — et à notre avenir qui part en couille, les signes ne mentent pas… Avec la touche présidentielle, au palais de l’Élysée, on est loin du raffinement de l’ancienne propriétaire, la Pompadour. La nouvelle déco témoigne de l’effondrement culturel au plus haut niveau de l’État.
📢La révélation de Roselyne Bachelot sur Notre-Dame de Paris
— Sud Radio (@SudRadio) January 6, 2023
🗣️@andrebercoff : "Brigitte Macron souhaitait remplacer la flèche de Notre-Dame par un "geste architectural" en forme de sexe. Que veut dire la première dame ? Et surtout, de qui veut se venger Roselyne Bachelot ?" pic.twitter.com/3HZtF1giF2
Chaises, autel, baptistère...
À quoi ressemblera le nouveau mobilier de Notre-Dame de Paris ?
La cathédrale de Paris, qui doit rouvrir ses portes en décembre 2024, accueillera fidèles et visiteurs avec un mobilier liturgique et des assises totalement renouvelés
La renaissance de Notre-Dame de Paris passe aussi par son mobilier. À l’issue d’un long processus de consultation initié en octobre 2022, l’évêque de Paris Mgr Laurent Ulrich a désigné les projets retenus pour le nouveau mobilier liturgiques et les futures chaises de la cathédrale, qui devrait rouvrir ses portes en décembre 2024.
Le mobilier liturgique
Après le dépôt de 69 candidatures, examinées par un comité artistique de 18 personnes, on sait désormais quels projets ont été retenus par l’évêque pour « remeubler » la cathédrale.
Cinq mobiliers liturgiques ont été choisis. Ils sont composés d’un nouvel autel où sont célébrées les messes, l’ancien ayant été très endommagé dans l’incendie, complété d’un ambon (d’où sont proclamées les lectures), d’un baptistère à l’entrée de la cathédrale, de la cathèdre, le siège de l’évêque, et enfin du tabernacle, où sont conservées les hosties consacrées.
C’est finalement le projet du designer Guillaume Bardet, jugé d’une « noble simplicité » par l’évêque, qui a été retenu. « Ma ligne directrice, mon cahier des charges personnel, c’est un travail autour de l’immuable. Les pièces doivent embrasser le passé, vivre le présent et accueillir le futur. Elles doivent avoir une forme d’évidence pour les catholiques et être remarquables pour les non-chrétiens. Elles doivent exister pendant et hors la liturgie : sans crier, mais sans se cacher non plus. Être une présence évidente », a détaillé l’artiste.
Les chaises de Notre-Dame
Les 1 500 chaises nécessaires pour remplir la cathédrale et accueillir les fidèles ont été imaginées par Ionna Vautrin. Elles ont été choisies pour leur discrétion, leur robustesse, leur facilité de manipulation et aussi leur capacité à « être silencieuses ». Elles seront réalisées par le fabricant français Bosc.
« Je me suis focalisée sur l’une des spécificités architecturales de Notre-Dame : un large faisceau de piliers, pilastres et colonnettes souligne sa vertigineuse verticalité. J’ai conçu ces chaises dans un dialogue avec cette architecture : leur dossier, volontairement bas, offre ainsi un horizon silencieux aux fidèles et aux visiteurs entrant dans la cathédrale », a indiqué la designeuse.
Un nouveau reliquaire pour la couronne d’épines
Enfin, un châsse-reliquaire situé dans la chapelle axiale sera le nouveau réceptacle des reliques de la cathédrale, considérées par les fidèles comme parmi les plus importantes de la foi chrétienne : la couronne d’épines, un fragment du bois de la croix et un clou de la Passion du Christ.
« Notre projet est un trait d’union entre la relique et l’architecture. C’est un sujet qui m’inspire infiniment », a détaillé l’architecte et designer lauréat, Sylvain Dubuisson.
Au cours d'une longue visite, le président a expliqué que les vitraux déposés seront exposés dans un futur musée. «Le chantier de Notre Dame donne une image d'espérance», a-t-il estimé à un an de la réouverture
Pour la quatrième fois depuis l'incendie, et la seconde en 2023, Emmanuel Macron s'est rendu sur le chantier de Notre-Dame de Paris, qui se trouve dans la dernière ligne droite avant la réouverture au public. Après avoir pris l'ascenseur de chantier et grimpé au niveau des charpentes en bois massif, le président a d'abord rendu un hommage à l’ancien président de l'établissement public, Jean-Louis Georgelin, en gravant son nom sur la charpente de la flèche. «On doit beaucoup au général», a souligné le président. Beaucoup, dont une reconstruction en cinq ans, fixée comme une bravade par Emmanuel Macron au soir de l'incendie. «Les délais seront tenus», a assuré le président, sous le regard des entrepreneurs et des architectes à l’œuvre. L'évidente dynamique qui règne sur le chantier, où près de 500 artisans et compagnons s'activent, explique en grande partie l'intérêt soutenu de l'Élysée pour la renaissance de la cathédrale. «C'est une formidable image d'espérance et d'une France qui sait rebâtir», a-t-il estimé avant de redescendre par l'ascenseur de chantier pour rejoindre la nef de la cathédrale
Le président a levé une dernière fois le regard vers les hautes voûtes désormais refermées. Puis il s'est arrêté devant une des sept baies des chapelles sud de la nef. Là, aux pieds des vitraux XIXe dus à Eugène Viollet-le-Duc, il a annoncé le lancement d'un concours pour la réalisation de six vitraux contemporains qui porteront «la marque du XXIe siècle» dans le monument.
Revirement de l’Etat
«L'archevêque m'a proposé ce geste, auquel je souscris», a-t-il lancé. Déjà, en 2020, le diocèse de Paris avait rédigé un projet d'aménagement intérieur, qui comportait des vitraux contemporains. Levée de boucliers immédiate, refus de principe de la commission nationale du patrimoine et même opposition de Roselyne Bachelot. La ministre de la Culture de l’époque avait expliqué que «la France a signé la convention de Venise de 1964 qui rend absolument impossible toute dépose desdits vitraux et leur remplacement par des œuvres modernes». «La chose est pour moi irrecevable et contraire aux conventions que nous avons signées», avait-elle insisté.
Trois ans plus tard, l’idée ne semble perturber ni le président, ni l’actuelle ministre de la Culture Rima Abdul Malak, debout à ses côtés. Officiellement, tout le monde semble s'accorder sur ce geste contemporain. En marge de la visite, l'archevêque Mgr Ulrich précisait que «seuls 8% des vitraux de Notre dame dataient du Moyen Âge». Il faut, ajoutait-il, « que l'on marque l'incendie d'avril 2019 dans les murs du monument».
Pour la réalisation, un concours va être organisé, sous la présidence de l'ancien directeur du Musée national d'art moderne Bernard Blistène, et l'artiste sera choisi d'ici la fin de l'hiver. Seuls les vitraux non figuratifs seront déposés, celui représentant l'arbre de Jessé demeurant sur place. «Ceux que nous enlèverons seront exposés dans un futur musée d'Histoire et d'art autour de Notre Dame» a annoncé le président. Il verra le jour au sein de l'Hôtel-Dieu, bâtiment voisin de la cathédrale et dont l'histoire est liée à celle de la cathédrale.
Commenter cet article