Moscovici montre comment
la France de Macron
est un bateau ivre
Pendant que les émeutes ravagent le pays et que le chaos s’installe, malgré des années de hausse incessante du budget du ministère de l’Intérieur, la Cour des Comptes publie un rapport essentiel sur la situation des finances publiques. Pierre Moscovici, qui la préside, n’hésite pas à souligner, avec une certaine méchanceté, l’absence de conduite réelle dans les affaires de l’État depuis qu’Emmanuel Macron et Bruno Le Maire s’en occupe. Dans la pratique, la Cour appelle à de sérieux efforts pour que la France perde sa place de mauvais élève de l’Europe, qui en dit long sur l’ambiguïté des discours pro-européens de Macron. On aime l’Europe, c’est sûr ? Mais sommes-nous capables de respecter les engagements que nous y avons pris. La France croyait être dirigée par un grand joueur d’échec, un cerveau supérieur qui a toujours un coup d’avance. Elle est en réalité dirigée par un faussaire qui oublie de payer son billet quand il monte dans le bateau.
On connaît les élucubrations habituelles selon lesquelles les Français seraient dirigés par d’abominables néo-libéraux qui “désengagent” l’État et le privent des moyens nécessaires à son fonctionnement pour mieux justifier sa faillite. Ce mythe, colporté par les amis de l’économie collectiviste, de gauche comme de droite, se heurte de longue date aux réalités les plus évidentes, mais on doit tout de même remercier la Cour des Comptes pour la réactualisation des chiffres que son dernier rapport permet.
Moscovici montre comment la France de Macron est un bateau ivre
Pendant que les émeutes ravagent le pays et que le chaos s'installe, malgré des années de hausse incessante du budget
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