Marseillaise chantée et panneaux "64 ans, c’est non" brandis par des députés de gauche : la séance consacrée à la réforme des retraites a démarré jeudi 16 mars dans le chahut à l’Assemblée nationale, à l’arrivée d’Elisabeth Borne pour déclencher le 49.3. Regardez.
La Première ministre est ensuite venue exprimer ce choix devant l’Assemblée Nationale. Accueillie sous les huées et sous la Marseillaise entonnée par les députés La France Insoumise portant des pancartes « 64 ans, c’est non », Élisabeth Borne a officiellement entériné ce choix.
« Le gouvernement y a été poussé »
« C’est sur votre réforme, le texte du Parlement, fruit d’un compromis entre les deux Assemblées, que je suis prête à engager ma responsabilité », a-t-elle fini par annoncer après un discours de plusieurs minutes où la locataire de Matignon a vanté le travail du gouvernement. « On ne peut pas prendre le risque de voir s’effondrer les heures de débats, de voir le compromis bâti par les deux Assemblées écarté (…). Cette réforme est nécessaire », a-t-elle ajouté.
Comme le veut la Constitution, le texte sera adopté à moins qu’une motion de censure soit déposé dans les 24 heures, soit jusqu’à ce vendredi 15h20. Marine Le Pen a déjà annoncé le dépôt d’une motion de censure d’ici cette date limite. « L’utilisation du 49.3 est un aveu extrême de faiblesse. (…) Nous voterons également toutes les autres mentions déposées par les autres groupes », a également affirmé la cheffe de file du Rassemblement national. De son côté, le député LR Pierre-Henri Dumont a reconnu, sur BFMTV, que plusieurs députés LR pourraient « très probablement » voter ces mentions censure.
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