Depuis 1997, les transporteurs routiers doivent embaucher un jeune pour un départ en préretraite, sous peine de pénalités. Un dispositif délicat dans le contexte de manque de candidats. (Laurent GRANDGUILLOT/REA)
L'Etat a promis d'apporter pendant sept ans sa quote-part au dispositif de fin d'activité anticipée des conducteurs routiers, soit 150 millions par an. Le décalage de deux ans de ce régime spécial et ses modalités pratiques doivent encore être négociés.
Discrètement, le gouvernement a donné des premières garanties aux conducteurs français (la grande majorité des routiers circulant sur les axes nationaux, issus d'autres pays dont les pays baltes, n'est pas concernée par le débat). Mais beaucoup de choses restent à régler d'ici à l'été pour assurer l'avenir de ce dispositif fragile, selon les parties prenantes.
Denis Fainsilber
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