« Qui peut croire qu’il (Olivier Dussopt) agit pour l’intérêt général ? », a questionné l’élu, réclamant à la Première ministre « d’assainir » son gouvernement. « Vous ne dirigez plus un gouvernement, vous pataugez dans un cloaque », a-t-il ajouté,
Selon des informations révélées vendredi par Mediapart, le Parquet national financier (PNF) a retenu l’infraction de « favoritisme » pour un futur procès à l’encontre d’Olivier Dussopt, qui portera sur un marché public conclu à la fin des années 2000 avec le groupe de traitement de l’eau Saur alors qu’il était maire d’Annonay (Ardèche). Le ministre a vigoureusement « contesté » ce grief.
Affaire de favoritisme :
Olivier Dussopt a toute
la « confiance »
d’Élisabeth Borne
et d’Emmanuel Macron
Visé par une enquête du Parquet national financier (PNF) pour favoritisme, Olivier Dussopt a reçu le soutien d'Emmanuel Macron dès vendredi, date des révélations de Mediapart. "Le président l’a soutenu professionnellement et personnellement", assure un proche du chef de l'État.
"Personne n’imagine à quel point le président est protecteur dans ces moments-là", souligne une source au sein de l’exécutif.
Emmanuel Macron a déjà soutenu par le passé d’autres membres du gouvernement en pleine tempête, comme Eric Dupond-Moretti ou Gérald Darmanin.
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Outre le soutien du chef de l'État, Olivier Dussopt a par ailleurs bénéficié d'une standing ovation ce mardi matin, lors de la réunion du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. Dès vendredi, Matignon avait indiqué que le ministre du Travail conservait "toute la confiance" de la Première ministre Elisabeth Borne.
Deux lithographies au cœur de l'affaire
Selon les révélations vendredi de Mediapart, le parquet national financier (PNF) a retenu l'infraction de "favoritisme" pour un futur procès à l'encontre de d'Olivier Dussopt, qui portera sur un marché public conclu à la fin des années 2000 avec le groupe Saur.
L'enquête avait démarré à propos de deux lithographies du peintre Gérard Garouste qui lui avaient été offertes par un dirigeant local de la Saur en 2017, lorsqu'Olivier Dussopt était maire d'Annonay (Ardèche). Il avait ensuite restitué les tableaux.
"Il n'y a pas de poursuite pour corruption, ni pour prise (illégale) d'intérêt, ni pour enrichissement", a répondu Olivier Dussopt, invité samedi de France Inter.
Sur le soupçon de favoritisme, qu'il "conteste", le ministre du Travail s'est dit déterminé "au cours des prochaines semaines, des prochains mois à expliquer comment les choses se sont passées, pour convaincre de (sa) bonne foi" et éviter un procès.
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