Cette semaine je vous propose de réfléchir aux prix du pétrole pour cette année 2023 qui s’annoncent très volatils. Et pour cause. Entre guerre en Ukraine et embargos sur les produits pétroliers russes qui représentent 1/3 de la production mondiale et les craintes de récessions économiques liées à l’inflation et aux hausses de taux d’intérêt par les banques centrales, il va être très difficile de s’y retrouver et de savoir exactement de quelle côté va retomber la pièce.
Vous allez me dire que non, que ce n’est pas un tiers pour les Russes. Et bien c’est vrai si l’on prend la production totale. Si l’on additionne tous les pays producteurs petits et grands, la Russie c’est 12.7 % de la production totale. Mais si l’on prend le trio de tête des producteurs, avec ses plus de 10 millions de barils par jour, la Russie représente 1/3 des trois plus gros producteurs mondiaux. USA, Russie et Arabie-Saoudite produisent des volumes sensiblement équivalents et c’est eux qui peuvent facilement peser à la hausse comme à la baisse sur les marchés.
En attendant la prochaine échéance du 5 février qui verra l’interdiction des produits raffinés russes notamment le diesel et l’embargo rentrer en vigueur voici quelques éléments d’analyse pour tenter de comprendre… ce qui nous arrive !
Je vous propose une analyse rapide sur les risques de volatilité de l’or noir, sur les facteurs de hausse et de baisse sans oublier les possibles pénuries de produits raffinés.
Ici, encore une fois, aucune vérité absolue, mais des pistes de réflexion pour prendre de la hauteur et anticiper ce qui pourrait arriver pour vous protéger, vous, et ceux que vous aimez, ceux qui sont importants à vos yeux.
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