La population victime des vaccins ou sensibilisée à la problématique majeure de ses effets toxiques et parfois létaux vit une situation dissonante qui perdure depuis largement plus d’une année, et cette dissonance devient de plus en plus insupportable. D’un côté, les témoignages en provenance de tous les pays d’Europe et de l’autre côté de l’Atlantique pleuvent, des alertes de figures diverses de la communauté scientifique se multiplient, certains médias en font le relais mais reçoivent en retour des réactions virulentes remettant en cause leur bonne-foi ou les desseins réels qu’ils poursuivent.
Pour s’en faire une idée, il est indispensable de suivre les publications officielles des agences nationales de santé et de l’EMA.
En date du 27 décembre 2022, l’ANSM a publié un point de situation sur la surveillance des vaccins anti COVID 19, pour la période allant 24 novembre au 15 décembre 2022
Pour rappel, dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins anti Covid, une enquête de pharmacovigilance est mise en place pour surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins disponibles en France à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage. Les résultats de cette évaluation mensuelle et de ce suivi sont présentés et discutés collégialement lors du comité de suivi de l’ANSM avec le réseau français des CRPV (centres régionaux de pharmacovigilance), afin d’identifier des signaux potentiels et d’envisager les mesures à prendre.
Dans la synthèse figurant sur leur site internet, l’ANSM déclare, par type de vaccin, que la « majorité des effets secondaires sont attendus et non-graves ». En analysant le rapport plus en profondeur, le constat est cependant nettement plus inquiétant. En réalité, la proportion des effets secondaires graves est de 26 % pour la vaccin COMIRNATY (Pfize-BioNtech), de 23 % pour le vaccin SPIKEVAX (Moderna), de 23 % pour le vaccin VAXZEVRIA (Astra Zeneca), et de 36 % pour le vaccin JCOVDEN (Johnson & Johnson).
Depuis le début de la campagne de vaccination, sur les 189.438 cas d’effets secondaires qui ont fait l’objet d’une déclaration de pharmacovigilance, 25 % sont de cas graves. Un effet secondaire grave est celui qui met en danger le pronostic vital d’un individu ou entraîne sa mort, ou celui qui entraîne une incapacité durable, ou encore, celui qui provoque ou prolonge une hospitalisation.
Les chiffres en détail :
Les effets secondaires reconnus par type de vaccin se présente comme suit :
– Pfizer : hypertension artérielle, myocardite/péricardite, saignements menstruels importants.
– Moderna : troubles vasculaires de type hypertension artérielle, myocardite/péricardite, erythème polymorphe, saignements menstruels importants, réaction retardée (réaction locale douloureuse, erythémateuse, prurugineuse) au site de l’infection.
– AstraZeneca : syndrome pseudo-grippal, hypersensibilité/anaphylaxie, thrombose associée à une thrombocytopénie, syndrome de fuite capillaire, syndrome de Guillain-Barré, thrombopénie immunitaire, paralysie faciale, myélite transverse.
– Janssen : thrombose associée à une thrombocytopénie, syndrome de fuite capillaire, syndrome de Guillain-Barré, thrombopénie immunitaire, paralysie faciale, myélite transverse.
De nombreux autres effets indésirables qui ont été déclarés sont actuellement en évaluation. On se concentrera sur les deux vaccins à ARN-m, désormais les plus administrés. Le florilège d’ « évènements » est impressionnant : zona, troubles du rythme cardiaque, pancréatite, néphropathie glomérulaire, surdité, polyarthrite rhumatoïde, hémophilie, syndrome de Parsonage Turner, anomalies du cycle menstruel, polyarthrite rhizomélique, hépatite auto-immune.
En ce qui concerne la surveillance spécifique de certaines populations :
En ce qui concerne les enfants et les jeunes, le rapport de l’ANSM publie le tableau suivant :
En ce qui concerne les femmes enceintes et allaitantes, l’ANSM n’estime manifestement pas opportun de produire des données chiffrées. Elle se contente de citer les effets indésirables suivants, actuellement sous surveillance : fausse couche spontanée, événement thromboembolique, mort in utero, HELLP syndrome[2], métrorragie, contractions utérines, mastite.
Le seul vaccin Pfizer est responsable de 122.573 de cas déclarés d’effets secondaires sur 118.737.900 d’injections, dont 26% sont graves, soit 31.868 cas. La tranche d’âge la plus touchée est la tranche 30-49 ans, soit des jeunes adultes qui ne sont en principe pas les plus touchés gravement par le Covid. Parmi ces dizaines de millier d’effets secondaires, seul 2 signaux sont confirmés comme en lien direct avec les vaccins, soit les myocardites/péricardites, et l’hypertension artérielle. Les autres signaux sont en cours de surveillance, soit le zona, les troubles du rythme cardiaque, la néprhopathie glomérulaire, la surdités, prancréatite, polyarthrite rhumatoïde, hémophilie, syndrome de Parsonage Turner, anoalie du cycle menstruel pseudo-polyarthrite rhizomélique, et enfin l’hépatite auto-immune. Rien que cela…
[1] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3276399/fr/covid-19-reperer-et-declencher-la-prise-en-charge-du-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pims-de-l-enfant.
[2] Le HELLP syndrome est une complication sévère de la seconde partie des 2nd et 3ie trimestre de grossesse (https://www.srlf.org/wp-content/uploads/2015/11/0709-Reanimation-Vol16-N5-p386_392.pdf ).
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