Selon les premiers sondages de sortie des urnes, l’alliance entre Giorgia Meloni, Matteo Salvini et Silvio Berlusconi dépasse les 40 %.
ÉLECTIONS - Deux éléments sans surprise en provenance d’Italie. Les élections législatives anticipées organisées ce dimanche 25 septembre n’ont pas attiré les électeurs en masse. Mais ceux qui se sont rendus aux urnes ont bien confirmé la tendance apparue ces dernières semaines dans les sondages.
Selon les premiers éléments communiqués à 23 heures après la clôture des bureaux de vote, c’est bien le parti post-fasciste Fratelli d’Italia (Fdl) qui arrive en tête ; une première depuis 1945. ll est crédité d’un score allant de 22 à 26 % (5 fois plus qu’il y a quatre ans) selon le sondage de l’institut Opinio pour la Rai. Sa leader, Giorgia Meloni est donc bien partie pour succéder à Mario Draghi et devenir la première Première ministre de la péninsule.
La coalition (droite et extrême droite) dont elle devrait prendre la tête est donnée en tête avec environ 40 % des voix puisque La Ligue (mouvement d’extrême droite menée par Matteo Salvini) est créditée de 8 à 12 % tandis que Forza Italie (partie de Silvio Berlusconi) pourrait obtenir de 6 à 8 %. Si ces résultats se confirmaient, FdI et la Ligue remporteraient ensemble « le pourcentage le plus élevé de votes jamais enregistré par des partis d’extrême droite dans l’histoire de l’Europe occidentale de 1945 à aujourd’hui », a relevé le Centre italien d’Etudes électorales (CISE).
La coalition a un « net avantage aussi bien à la Chambre qu’au Sénat », s’est réjoui sur Twitter Matteo Salvini. « La nuit sera longue, mais je veux déjà vous remercier », a ajouté le dirigeant d’extrême droite.
La première femme présidente du Conseil devrait donc être Giorgia Meloni. À 45 ans, cette Romaine, admiratrice de Benito Mussolini dans sa jeunesse a réussi son entreprise de dédiabolisation. C’est elle qui est parvenue à rassembler le plus d’Italiens en colère qui n’en peut plus de la flambée des prix, du chômage, des menaces de récession et de l’incurie des services publics.
Durant la campagne elle a promis des baisses d’impôt, le blocage des migrants traversant la Méditerranée, ainsi qu’une politique familiale ambitieuse pour relancer la natalité dans un pays vieillissant.
L'Italie se prépare à un séisme politique à la veille d'élections qui devraient donner au pays le gouvernement le plus à droite depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le parti post-faciste, Frères d'Italie, devrait être le grand vainqueur des élections tendues de demain soir en Italie.
Giorgia Meloni, leader du parti, devrait former un gouvernement de droite avec Matteo Salvini et Silvio Berlusconi.
Le résultat potentiel a mis l'UE en état d'alerte pour plusieurs perturbations, y compris la crainte de perturber l'unité en Ukraine.
En cas de victoire, les deux autres partis qui devraient former un gouvernement avec elle sont la Ligue d'extrême droite [c'est-à-dire conservatrice] de Matteo Salvini et Silvio Berlusconi, du centre-droit, qui a attiré des électeurs plus jeunes sur TikTok.
Le parti, qui a gagné en popularité avec son programme "Les Italiens d'abord", a suscité des inquiétudes à Bruxelles. [L'Europe unie n'autorise que les partis gauchistes et mondialistes qui crachent des conneries libérales du GNE].
La campagne, déclenchée par la chute du premier ministre sortant Mario Draghi en juillet, s'est achevée vendredi, donnant aux Italiens un jour de répit puisque la propagande électorale est interdite jusqu'au vote.
Une victoire de Meloni et Salvini suivrait de près les élections en Suède, où les Démocrates suédois, virulemment anti-migrants et eurosceptiques, ont formé une coalition au pouvoir, quelques mois avant que le pays scandinave ne prenne la présidence tournante de l'UE.
Most right-wing government since WWII in Italy expected to be elected
The far-Right party, Brothers of Italy, predicted to be a big winner in tomorrow night's election in Italy Leader Giorgia Meloni, is expected to form a right-wing government with Matteo Salvini and
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