Le Covid-19 n’a pas disparu et est bel et bien toujours là. Le nombre de cas dépasse largement les 50 000 depuis le début du mois de juin et les hospitalisations repartent aussi à la hausse depuis une dizaine de jours. Face à cette résurgence, le gouvernement envisage le retour de certaines mesures sanitaires dans notre quotidien.
Quelles seraient les nouvelles mesures ?
Selon un avant-projet de loi, publié par le site Atlantico et dont l’authenticité a été confirmée à l’AFP par le ministère de la Santé, le gouvernement envisage de mettre en place un passe aux frontières à l’arrivée dans l’Hexagone, en Corse et dans les territoires d’outre-mer.
Ce passe sanitaire (test négatif, justification de vaccination ou certificat de rétablissement) pourrait être imposé par décret par la Première ministre Élisabeth Borne et ce à partir de 12 ans. Ce passe serait mis en place pour se déplacer à destination ou en provenance du territoire, de la Corse ou de l’une des collectivités ultra-marines. Les personnels qui travaillent dans les services de transports concernés (trains, avions, bus qui traversent les frontières) pourraient également être contraints de s’y soumettre.
Covid-19 en France : vers un passe sanitaire aux frontières jusqu'en 2023 ?
Le gouvernement ne prévoit pas en revanche de prolonger au-delà du 31 juillet la possibilité de rétablir l'état d'urgence sanitaire, ni un passe sanitaire ou vaccinal pour restreindre l'accès...
Le gouvernement envisage également de proroger jusqu’au 31 mars 2023 les fichiers informatiques SI-DEP (résultats des tests de dépistage) et Contact Covid (personnes infectées et cas contacts).
Veille et anticipation des risques sanitaires
Et puis, le gouvernement pourrait créer un « comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires ». Cette nouvelle instance, rattachée aux ministres de la Santé et de la Recherche, serait chargée de rendre « des avis sur la situation sanitaire et les connaissances scientifiques qui s’y rapportent ». Elle pourrait alors formuler des recommandations et sa mission rappelle celle du Conseil scientifique mais petit changement, les travaux de ce comité seront « communiqués » aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Le passe vaccinal serait quant à lui exclu des mesures envisagées pour endiguer cette possible nouvelle vague de Covid-19 en France. C’est Olivia Grégoire, la porte-parole du gouvernement qui l’a confirmé : « Il n’est pas aujourd’hui question de prolonger le régime d’urgence sanitaire. On n’est pas sur le pass vaccinal, l’état d’urgence […] Ce qui nous importe, c’est de nous assurer qu’on est en mesure d’intervenir si nécessaire, avec la mise en place de mesures de freinage si la situation était amenée à évoluer, voire à dégénérer post-31 juillet. »
2e rappel et masque obligatoire ?
Les personnes de plus de 60 ans ont été invitées, pour celles qui ne l’ont pas encore fait, à se faire administrer leur deuxième dose de rappel de vaccination. Alain Fischer, le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale du gouvernement, a par ailleurs confirmé qu’il n’y avait plus d’effets secondaires lors d’une quatrième dose. « C’est simple : il faut que les 8,5 millions de Français éligibles qui ne l’ont pas encore reçue se rendent dans leur pharmacie ou chez leur généraliste », a-t-il déclaré.
#FRANCE - #COVID :
4e dose refus des +60 ans
#FRANCE - #COVID : 4e dose refus des >60 ans - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
L'inquiétude est particulièrement vive chez les résidents des Ehpad (48 % d'éligibles vaccinés) et les autres personnes de plus de 80 ans (31 %), qui doivent " se faire vacciner le plus vite ...
http://www.brujitafr.fr/2022/06/france-covid-4e-dose-refus-des-60-ans.html
Ce dernier se disait également favorable au retour du port du masque dans les transports, dont l’obligation a été levée mi-mai.
Alors faudra-t-il le réimposer ? « Certainement pour les personnes fragiles, et probablement pour l’ensemble de la population. Parce que c’est une mesure de protection collective et en faisant le petit effort de porter le masque, on contribue à protéger les personnes fragiles », a expliqué Alain Fischer.
Une idée qui est partagée par l’épidémiologiste Pascal Crépey. « Dans des trains bondés, le risque de se retrouver en présence de personnes infectées est élevé, explique-t-il à actu.fr. Ce serait une bonne idée que la population porte le masque, pour protéger notamment les plus fragiles et éviter les contaminations massives. »
Abonnez-vous à notre newsletter
Rester libre !
N'oubliez pas de partager.
Commenter cet article