Le gouvernement français n'écoute même plus les demandes de l'OMS, qui critique les "boosters". Olivier Véran, ministre de la Santé, a indiqué au cours d’une conférence de presse qu’il ne faut pas écarter la possibilité de procéder à une quatrième dose du vaccin anti-Covid. Néanmoins, à l’heure actuelle, aucune décision n’a encore été prise à ce sujet. Au début du mois, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré que l’administration d’une dose de vaccin trois mois seulement après la fin de la primovaccination était « sûre et efficace ». Cinquième vague ou Omicron: tous les prétextes sont bons pour la relance d’une nouvelle dose. Un vaccin aux effets indésirables incertains qui ne permettrait pas de stopper l’épidémie mais seulement de prévenir les formes graves.
Inefficacité de la 3e dose prétexte à une 4e dose
Le jeudi 25 novembre, le ministre de la Santé Olivier Véran a détaillé toutes les mesures décidées par le gouvernement pour lutter contre l’arrivée d’une “5è vague”.
Selon lui, de plus en plus de cas de variant Omicron ont été recensés dans l’Union européenne. Mais selon l’EMA, les personnes infectées présentent des symptômes légers pour la plupart. Lundi, le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran ont donné une conférence de presse à l’issue d’un Conseil de Défense sanitaire et d’un Conseil des ministres consacrés au Covid-19. La conférence de presse s’est portée sur les nouvelles mesures dans le but d’éviter la propagation du virus.
Sans surprise, Olivier Véran a souligné qu’une quatrième dose de vaccin pourrait très bien être mise en place, il a annoncé ” s’il faut aller devant les Français et leur dire qu’une nouvelle dose de vaccination est nécessaire pour protéger les plus fragiles, nous le ferons … » et d’ajouter : « La quatrième dose de vaccination, c’est une possibilité…On est totalement ouvert à cette perspective. En ce sens, bien qu’aucune décision n’a encore été prononcée, les autorités compétentes de l’Hexagone considèrent sérieusement cette conjoncture. »
On n'écoute plus le directeur de l'OMS
Le Premier ministre a également touché un mot de la réduction du délai de rappel, qui sera désormais de 3 mois seulement. Comme en Israël, des études ont été effectuées qui aboutissent à la même conclusion – et qui en fait prouvent une seule chose l’inefficacité des vaccins proposés. Au Royaume –Uni, le ministre de la Santé, Sajid Javid, avait annoncé au Parlement que la réduction de l’intervalle d’attente entre les doses d’ injection serait désormais de trois mois.
Autre annonce du Gouvernement, pour la date du 31 décembre, la mise en place d’un couvre-feu n’est pas à craindre et la rentrée scolaire devrait également se dérouler dans les temps. Néanmoins, de nouvelles jauges seront au rendez-vous en cas de grand rassemblement.
Rappelons que le Directeur Général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a déjà mis en garde, que la pandémie du covid ne pourrait pas être éradiquée « à coups de doses de rappel ». Sur France Inter, Jean-François Delfraissy, président du Conseil avait précisé qu’après cette 3ème dose de rappel, le vacciné allait bénéficier d’une réponse immunitaire « environ dix fois supérieure à celle après la seconde dose ».
Malgré ces promesses mirobolantes d’immunité absolue fournies par ces vaccins, le président de conseil scientifique semble faire un aveu d’échec de l’efficacité du vaccin. Lors de son audition par la commission des affaires sociales du Sénat le 8 décembre 2021, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a déclaré :«Il est possible que nous ayons besoin à un moment donné d’une quatrième dose.»
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