Certains voient ses prises de parole avec un regard critique. Au cours des derniers mois, l'épidémiologiste Martin Blachier a multiplié les interventions sur les plateaux de télévision. Le 13 mai dernier, Le Monde en recensait 467 en treize mois. Une omniprésence qui agace, car le médecin spécialisé en santé publique, lui-même, ne mâche pas ses mots à l’égard d'autres médecins ou de scientifiques, également très présents dans les médias. Il a perpétué cette habitude sur le plateau du 20h de Darius Rochebin, ce 1er juillet sur LCI. "Il y a un point qui me choque particulièrement, il y a un certain groupe de médecins qui depuis janvier ont essayé de faire fermer les écoles. Quand on voit le nombre d'études sorties sur la catastrophe que cela aurait pu être, je trouverais ça vraiment beau d'avoir ce groupe de médecins qui s'excuse", a-t-il affirmé.
Pour soutenir son propos, l'épidémiologiste se base sur les récentes études sur les conséquences du confinement sur les enfants. L'une d'entre elles, menée sur 90 élèves de CE1 à Vichy et Riom, dévoile des conditions physiques altérées et une baisse de 40% des capacités cognitives à l'issue d'un confinement strict. Des résultats alarmants, parmi bien d'autres, dont Martin Blanchier veut se faire l'écho. "Quand on est un soignant ou quelqu'un qui s'occupe de la santé, qu'on a failli commettre une telle erreur et réussir à convaincre les gouvernements de refermer les écoles en janvier, sur une longue période, je pense qu'à ce moment-là, il faut faire son mea culpa et dire : 'il y a eu un problème, je n'aurais jamais dû prendre cette position (...), j'aurais dû avoir un principe de précaution", a pointé le médecin. "On ne les a pas entendus et je trouve que ce groupe de médecins devrait s'excuser."
MAJ #ALLEMAGNE - #COVID19 : Le quotidien allemand #Bild fait son mea culpa et s'excuse ouvertement d'avoir participé à la propagande du gouvernement semant la discorde émotionnelle et exercé une pression psychologique.
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