Le risque de la vaccination contre le Covid-19 est supérieur à son bénéfice pour les enfants, a assuré dimanche le candidat DLF à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan, alors que le gouvernement étudie cette possibilité.
"Il est grave de faire croire aux Français que le vaccin est la seule solution", a insisté lors de l'émission Dimanche en Politique sur France 3 M. Dupont-Aignan, qui se défend d'être anti-vaccin.
La vaccination des enfants à partir de l'âge de 12 ans sera "peut-être" proposée en France à terme, a expliqué lundi le ministre de la Santé Olivier Véran, tout en soulignant la priorité donnée à la vaccination en cours des adultes.
Pour Nicolas Dupont-Aignan, si le rapport bénéfice-risque du vaccin est favorable "pour les personnes âgées ou en comorbidité", à l'inverse "pour les enfants et les très jeunes où il n'y a aucun risque de mortalité de la Covid, le risque du vaccin est plus important que le bénéfice, et il y a un principe de précaution."
A ses yeux, "pour un enfant ou un jeune qui n'a aucun risque de mourir de la Covid, l'ivermectine, qui est refusée dans notre pays alors même qu'elle marche ailleurs, serait quelque chose de beaucoup plus doux, de plus utile que cette vaccination à outrance qui n'est pas faite pour ceux qui en ont besoin. On est en plein délire !"
L'Agence française du médicament (ANSM) a rejeté en avril une demande d'autorisation temporaire d'utiliser l'ivermectine pour traiter ou prévenir le Covid-19.
Cet antiparasitaire couramment utilisé fait l'objet d'une intense campagne de promotion sur les réseaux sociaux. Selon un panel d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les données des études cliniques pour en mesurer l'efficacité contre le Covid-19 n'ont pas fourni de résultats probants.
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