Si vous allez faire vos courses dans un super marché dans le Massachussets en 2020, vous êtes certains de respirer des tas de produits désinfectants. Vous remarquerez que des employés à plein temps passent beaucoup de temps à nettoyer les caddies des clients. Ils ne cessent également de nettoyer les tapis roulant des caisses entre chaque client. Même les surfaces en verre sont pulvérisées aussi souvent que possible et les claviers en plastique des machines pour les cartes de crédit sont également lavés très régulièrement.
Les employés ont pour mission de surveiller ce que vous venez de toucher avec vos mains afin de tout de suite pouvoir nettoyer non seulement les objets ou aliments que vous avez touché, mais aussi l’espace que vous avez traversé.
Ils ont fait la même chose dans les bureaux et dans les écoles. Si une seule personne était négative au test PCR, alors tout le périmètre doit être évacué pour subir une fumigation de 48h. La folie s’empare de tout le monde et tout doit être nettoyé, frotté afin de se débarrasser du Covid qui est partout. Ce nettoyage en devient un véritable rituel religieux, voire même obsessionnel.
Tout ceci découlait d’une croyance que le germe vivait sur les surfaces et dans l’espace ; ceci provenait d’une simple intuition primitive. Vous ne pouvez pas voir le virus, donc il peut être n’importe où. Je crois que l’imagination humaine a pris le dessus sur le reste.
J’étais à Hudson, New York, dans une maison de petit-déjeuner chic qui avait imposé des protocoles sanitaire aléatoires. Il faisait froid à l’extérieur, mais ils ne m’ont pas laissé m’asseoir à l’intérieur, même s’il n’y avait pas de restrictions gouvernementales particulières en place.
J’ai demandé pourquoi tant de précautions ? Elle m’a répondu, à cause du Covid… »
« Pensez-vous vraiment qu’il y a du Covid dans cette pièce ?
« Oui, absolument ».
Les compartiments dans le métro étaient nettoyés quotidiennement. Facebook a régulièrement fermé ses bureaux pour un nettoyage complet. Le courrier a été désinfecté pendant des jours avant d’être ouvert. Les gens sont devenus complètement dingues : Dans les cours de récréation, même les filets des paniers de basket ont été enlevés et lavés de peur qu’ils ne transportent pas le Covid.
Pendant tout l’épisode pathétique de l’année dernière, les gens étaient persuadés que tous les objets pouvaient transmettre le virus. Du coup, interdiction de partager les crayons dans les écoles. Pas de salière ni de poivrière sur les table et fini les menus sur les tables. Ils ont tout remplacé par des codes QR. Même votre téléphone est susceptible d’être impacté par le virus.
« Le nouvel objectif est qu’il ne faut plus rien toucher ». Toutes les choses physiques sont devenues intouchables, rappelant presque de très anciennes religions qui considéraient le monde physique comme une force de ténèbres.
Déjà en février, l’AIER a signalé que quelque chose n’allait vraiment pas dans tout cela. Des études sont apparues pointant du doigt la frénésie de la trouille du physique sans fondement.
La diabolisation des surfaces et des pièces ne provenait pas seulement d’imaginations actives ; il a également été recommandé et même mandaté par le CDC. Ils ont présenté une page très longue d’instructions sur la nécessité de constamment se méfier du virus dans n’importe quelle circonstance.
Le 5 avril, cependant, la page du CDC a été remplacée par un ensemble d’instructions très simplifiée, qui comprend désormais cette note discrète : « Dans la plupart des situations, le risque d’infection en touchant une surface est très faible ».
« Oh, c’est donc ça ? »
Des études d’évaluation quantitative du risque microbien (EQRM) ont été menées pour comprendre et caractériser le risque relatif de transmission du virus. Les résultats de ces études suggèrent que le risque d’infection par le SARS-CoV-2 via la voie de transmission est faible, et généralement inférieur à 1 sur 10 000, ce qui signifie que chaque contact avec une surface contaminée à moins de 1 chance sur 10 000 de provoquer une infection.
Oups !
Voilà pour les nombreux milliards de dollars dépensés en produits de nettoyage, les employés et le temps passé, les gants, qui ont obnubilé autant de gens aussi longtemps. La science a apparemment changé. Il faudra encore des années avant que les gens ne reçoivent les nouvelles et agissent en conséquence. Une fois les mythes de la transmission superficielle d’un virus respiratoire déchaînés, il sera difficile de revenir à la normale.
Heureusement, le New York Times a fait des rapports précis sur la mise à jour du CDC, citant toutes sortes d’experts qui prétendent l’avoir su depuis le début.
« Enfin », a déclaré Lindsey Marr, un expert des virus aéroportés chez Virginia Tech. « Nous le savons depuis longtemps et pourtant, les gens se concentrent toujours autant sur le nettoyage des surfaces ». Elle a ajouté : « Il n’y a vraiment aucune preuve que quiconque ait jamais attrapé le Covid-19, en touchant une surface contaminée ».
Source: zerohedge
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