On voit dans l’exemple madrilène qu’il est possible de vivre avec le virus car on n’a pas le choix en réalité. On ne peut pas confiner ad vitam aeternam et détruire la santé mentale de tout un peuple ainsi que toute son économie !
L’Espagne a depuis longtemps renoncé à tout confinement, arguant qu’elle n’en avait pas les moyens financiers.
Sa capitale Madrid a donc décidé d’apprendre à vivre quasi normalement avec le virus, au prix d’une discipline de fer.
À Madrid, bars et restaurants sont ouverts jusqu’à 23 heures, début du couvre-feu. Six personnes par table maximum, distanciation à l’intérieur… Un privilège malgré tout, dont chacun en a bien conscience. La capitale espagnole a fait le choix de ne fermer aucun commerce, ni même ses lieux culturels. Au musée de la Reina Sofia, les visites continuent avec des jauges pour chaque salle. Là où habituellement une foule se presse devant Guernica, c’est désormais 30 minutes de tête-à-tête avec Picasso.
Le virus n’a pas disparu du paysage pour autant. Difficile de trouver un visage non masqué. Impossible de s’agglutiner dans les magasins. Les capacités d’accueil sont limitées et la prise de température quasi systématique. Avec 230 cas pour 100.000 habitants, le taux d’incidence à Madrid est deux fois moins élevé qu’à Paris. Pour les Madrilènes, l’explication est simple : liberté ne veut pas dire absence de responsabilité. En lieu clos, à défaut de pouvoir mettre le virus KO, tout est fait pour limiter au maximum sa transmission.
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TF1
29 mars 2021
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