Le président de l'UPR est sommé de s'expliquer. François Asselineau a été placé en garde à vue pour "agressions sexuelles", "harcèlement sexuel" et "harcèlement moral", mercredi 3 février, a annoncé le parquet de Paris, confirmant une information du Point.
L'ancien candidat à la présidentielle de 2017 est "actuellement entendu" par la police, a précisé son entourage à France Télévisions. Le chef de l’Union populaire républicaine "a toujours fermement démenti ces accusations, qui, pour l’essentiel, allèguent des faits qui auraient prétendument eu lieu avant même leur embauche", souligne cette source.
Deux plaintes déposées
Le 15 mai 2020, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire à l'encontre de François Asselineau. Deux plaintes ont été déposées par deux victimes présumées et anciens salariés de l'UPR, l'une dans l'Allier, l'autre à Paris, et un ancien cadre avait fait un signalement au procureur de la République. Ces accusations révélées par Libération (article abonnés) avaient alors été qualifiées de "calomnies" par François Asselineau.
Au printemps, 38 cadres de l'UPR avaient dénoncé "des faits d'une exceptionnelle gravité", sans en préciser la nature, et avaient réclamé la démission du président du parti. Ce dernier avait démenti "catégoriquement" et annoncé la tenue d'un congrès "dans les plus brefs délais". Lors du vote organisé en juillet, il avait été réélu haut la main à la tête du parti souverainiste.
À vos commentaires !
le mutisme “des dizaines et des dizaines de personnes” qui auraient préféré fermer les yeux.
«Je lui dis d’arrêter, mais ça le fait marrer»
«Tu n’es rien sans moi».
«Ce n’est pas bien d’aller raconter que je te harcèle. Je t’aime, et toi aussi, tu m’aimes.» L’autre répond que non. Asselineau : «Là, tu dis ça parce que tu n’es pas lucide. Tu es rarement lucide d’ailleurs.»
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