où sont passés Macron et Castex ?
Olivier Véran a identifié quatre régions dans lesquelles « la situation est plus problématique : le Grand Est, la Bourgogne Franche-Comté, la région Auvergne-Rhône-Alpes, et le département des Alpes-Maritimes en région Paca ». Le ministère de la Santé avait précisé à la presse, en fin d’après-midi, que 20 départements seraient visés. Selon plusieurs médias, parmi lesquels nos confrères du Parisien, il s’agit des suivants : Allier, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ardèche, Ardennes, Aube, Doubs, Jura, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nièvre, Haut-Rhin, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Vosges, Yonne et le Territoire de Belfort.
Cette mesure pourrait entrer en vigueur dès le 2 janvier 2021. Elle « durera le temps nécessaire pour vérifier une stabilisation voire une amélioration de la situation sanitaire », a-t-il ajouté.
Pas d’annonce sur les lieux culturels et de restauration
A propos de « la clause de revoyure » des restrictions, prévue le 7 janvier, (que se passe-t-il le 6 ?😉) le ministre s’est montré prudent. « Considérant la situation sanitaire, il paraît difficilement considérable de lever les contraintes », a expliqué Olivier Véran, disant attendre « de voir l’effet de Noël, éventuellement du nouvel an. D’ici début janvier, nous y verrons plus clair. De toute évidence, on ne pourra pas lever la totalité des contraintes ».
Concernant la réouverture des lieux de culture, « ce n’est pas à moi de me prononcer, les décisions seront annoncées courant de la semaine prochaine », a-t-il répondu. De même pour la réouverture des restaurants, pour l’instant fixée au 20 janvier. « Il paraît difficile de se projeter dans un hiver clément qui nous permettrait de sortir la tête de l’eau ». « Il faut donner de la visibilité aux acteurs », promet-il.
Des précisions sur le calendrier de vaccination
Le ministre a détaillé le calendrier de la campagne de vaccination. Il a rappelé que « les personnes âgées vulnérables en établissement collectif » étaient prioritaires. Le vaccin sera disponible d’ici fin janvier pour les « professionnels de santé de 50 ans et plus ou qui souffrent de maladies qui les exposent à des risques de forme grave ».
« Ensuite viendra le temps de la population générale », a-t-il ajouté, précisant que « les Français recevront des bons de l’Assurance maladie invitant à se faire vacciner ».
Réponses aux critiques sur la lenteur de la campagne
Depuis dimanche, moins de 100 personnes ont été vaccinées alors que l’objectif est d’arriver à un million d’ici fin février. Olivier Véran a répondu aux critiques sur la lenteur de la campagne vaccinale française. « Nous avons fait le choix de nous reposer sur les médecins, de le faire [le vaccin] dans les Ehpad et non de faire se déplacer [les résidents d’Ehpad], nous recueillons le consentement auparavant. Je ne confonds pas vitesse et précipitation. Cet écart dans le démarrage il est assumé. Ce qui compte c’est que fin janvier nous aurons rattrapé ce décalage et ce qui compte c’est que nous protégions tout le monde ».
« Je n’aurai aucune difficulté à me faire vacciner », assure Olivier Véran. « Je veux même vous dire mon impatience à être protégé par le vaccin. Je pense que c’est une chance pour l’humanité (…). Je ne veux pas prendre la place de quelqu’un qui est plus faible que moi. Je laisse la place à celles et ceux qui doivent en bénéficier en priorité ». 🤮🤮🤮
Faire le lien avec les décisions prises ces dernières heures à travers l'Europe
DEVILSTORM ENCLENCHÉE
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