CORONAVIRUS - En France, une nouvelle carte a été dévoilée hier par Olivier Véran, avec des mesures plus restrictives dans certains zones en alerte maximale, notamment à Marseille. Des annonces qui passent mal. Suivez les dernières informations du jour.
Nous demandons au gouvernement dix jours de gel avant de mettre en application ces ... déclare le premier adjoint, qui affirme que "jamais de telles mesures n'avaient été ...
Puis demande : "Quelle autre ville le fait ?"
EN DIRECT - Covid-19 : "Une punition qui n'est pas comprise est inacceptable", dénonce la maire de Marseille
BENOÎT PAYAN
"Nous voulons que l'Etat révise ses annonces au regard des chiffres du ministère de la Santé, dans la transparence, parce que l'épidémie décroît. Nous n'avons pas peur des décisions fortes, mais il faut qu'elles soient justes. Nous demandons au gouvernement dix jours de gel avant de mettre en application ces mesures" pour une véritable concertation, a conclu le premier adjoint à la mairie de Marseille.
MICHELE RUBIROLA
Sur le gel des mesures demandé par Benoît Payan : "Comme Olivier Véran, je suis médecin, on peut parler des chiffres. Parce qu'une punition qui n'est pas comprise est inacceptable. Le gouvernement dit qu'on doit laisser passer dix jours pour une éventuelle stabilisation, c'est pour ça qu'on demande ce gel en attendant", explique la maire de Marseille.
MICHELE RUBIROLA
"Je suis très en colère. Il est inadmissible qu'i n'y ait pas eu la moindre concertation. Il n'y a pas d'ajustement possible. Je suis tombée de l'armoire ! A Marseille, on n'est pas des fadas. On a longtemps été en avance dans la lutte contre le Covid. Et là, la présence du virus diminue, les incidences baissent, même le taux de positivité diminue. Alors pourquoi fermer nos bars et ne pas les fermer à Paris. Il ne faut pas faire dire n'importe quoi aux chiffres. Une rébellion des restaurateurs ? La population est dans l'incompréhension. Il faudrait une acceptabilité pour qu'une mesure sanitaire soit appliquée. Après, je ne peux pas vous dire comment les gens vont réagir, mais on ne les y incitera pas, nous on veut travailler avec l'Etat, pour qu'il réalise que ces mesures sont inadaptées", a déclaré la maire de Marseille, qui répondait aux questions d'Eric Brunet sur LCI.
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MARSEILLE
"Je ne crois pas que le gouvernement fera la sourde oreille", anticipe enfin, en réponse à la question d'un journaliste, Benoît Payan, premier adjoint à la mairie de Marseille, selon lequel "on ne dévitalise pas comme ça la deuxième ville de France".
ABSENTÉISME
Par appréhension du Covid-19, 11 % des salariés envisageraient de se faire prescrire un arrêt pour ne pas retourner sur leur site de travail, selon une étude de Malakoff Humanis dévoilée ce jeudi.
Parmi les raisons invoquées : le fait d'avoir une maladie chronique ou une pathologie considérée comme à risque (ou qu'un membre du foyer soit dans ce cas) ou la crainte que les mesures de protection ne soient pas suffisantes sur le lieu de travail habituel
BENOÎT PAYAN
"Nous voulons que l'Etat révise ses annonces au regard des chiffres du ministère de la Santé, dans la transparence, parce que l'épidémie décroît. Nous n'avons pas peur des décisions fortes, mais il faut qu'elles soient justes. Nous demandons au gouvernement dix jours de gel avant de mettre en application ces mesures" pour une véritable concertation, a conclu le premier adjoint à la mairie de Marseille.
BENOÎT PAYAN
"Le taux de positivité ne fait que reculer depuis le pic de l'épidémie. Ces premiers résultats encourageants auraient mérité d'être encouragés par le gouvernement. Pourtant, malgré ces efforts, notre territoire est une nouvelle fois sanctionné, montré du doigt. Alors comprenez que nous soyons aujourd'hui dans l'incompréhension et la colère. Le ministre n'a pas pris la peine d'ouvrir une concertation", déclare le premier adjoint, qui affirme que "jamais de telles mesures n'avaient été évoquées" précédemment, et considère que cette décision est "un affront pour Marseille".
BENOÎT PAYAN
"Les Marseillais attendent une aide réelle, concrète, pas les déclarations d'un ministre qui alimente la polémique", tacle-t-il.
BENOÎT PAYAN
Il assure que "le protocole sanitaire est respecté strictement" partout dans Marseille, où "10.000 tests par jour sont faits". Puis demande : "Quelle autre ville le fait ?"
MARSEILLE
Benoît Payan, premier adjoint à la maire de Marseille, s'exprime actuellement en conférence de presse. Il "salue la responsabilité des Marseillais" pour commencer.
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