A Marseille et Aix, fermeture des cafés et restaurants, ce qui provoque une forte réaction sociale, dont le Gouvernement se moque - la santé avant tout nous dit-on, vos revendications sont mesquines. A Paris, les bars fermés à partir de 22h et interdiction de diffuser de la musique trop fort - la fête n'est plus d'actualité, tremblez pauvres gens !
Pour ne pas mourir, vous ne devez pas vivre, c'est logique. Comme ça au moins, le moment venu (qui de toute viendra), vous n'aurez rien à perdre.
A Moscou, ce n'est pas mieux : les personnes de plus de 65 ans, les femmes enceintes et les personnes touchées par une maladie chronique ne doivent plus aller travailler - mais cela dépend de l'employeur, car aucune subvention particulière cette fois n'est prévue. De même, le Maire de Moscou, qui a repris des forces pendant la trêve estivale-électorale, revient tout ragaillardi, les vieux à la maison, mais vous avez le droit d'aller prendre l'air. Même exceptionnellement, les proches peuvent leur rendre visite. Il n'y a rien à dire, il s'est humanisé depuis le printemps.
Le même, Sobianine, qui explique qu'il n'y a pas de deuxième vague - mais que la situation est préoccupante - qu'il y a beaucoup de tests - qu'en même temps les chiffres d'hospitalisation augmentent - que c'est le retour de l'épidémie annuelle de grippe. La nouvelle recette du gloubiboulga.
Bref, alors que la Russie a du mal à se remettre économiquement de la gestion de la crise du coronavirus, Sobianine recommande aux gens de se mettre en congé (sur quels fonds ?), ou bien de le faire aux frais de l'employeur avec des arrêts maladie, qui leur seront délivrés (alors qu'ils ne sont pas malades ...). Pour ne rien gâcher, retour au travail à distance : 5.000 grandes entreprises à Moscou sont priées de laisser leurs employers à la maison. Gref, toujours à la pointe du progressisme, s'est enthousiasmé et a immédiatement annoncé que la plupart des employés de la Sberbank seront placés à domicile.
Et bien sûr, n'oubliez pas vos masques, obligatoires. Sinon, vous risqueriez de respirer.
Bref, la fête globale revient à la charge et l'adoption d'une réforme constitutionnelle en Russie voulant protéger la souveraineté du pays ne peut compenser la vague intérieure globaliste, menée par des personnes, qui par ailleurs n'ont pas besoin de plusieurs passeports pour soutenir leur fanatisme.
Version moins socialement pesante qu'en France, pour l'instant, sans masque obligatoire dans la rue, la pression est exercée différemment, mais le but est le même : changement de monde sous dictat sanitaire.
Les lieux de réflexion que sont les Universités sont amputés. Forcer la virtualisation des universités, où les professeurs résistent trop; casser la transmission du savoir, en coupant les grands noms de la doctrine (qui ont, pour la plupart, plus de 65 ans et sont interdits de cours) ; interdiction des cours magistraux, car le professeur doit être réduit au niveau de youtube et zoom; mettre la pression sur les Universités plus conservatrices, pour permettre aux plus progressistes de reprendre du terrain. C'est ici un jeu de pouvoir. Car le savoir est un pouvoir. Et ce monde en gestation ne peut se permettre la réflexion et le recule.
Pouvoir qui s'exerce aussi sur la population, mise en état de terreur, sous l'effet d'une propagande constante et d'une menace d'amende en cas de non-respect de règles volontairement fluctuantes et imprécises. Sans oublier que de demander aux personnes âgées de rester à la maison pour cause de risque de grippe ou de virus (et non plus uniquement de coronavirus), car ils sont fragiles, c'est leur imposer de mourir discrètement chez eux et de ne plus apparaître dans le monde. Car il y aura toujours des virus. Donc les personnes âgées, qui ne vont pas rajeunir, devront toujours rester à la maison ? L'on en revient à l'eugénisme et au fantasme d'un monde "propre".
C'est un monde de mort qui est avancé. Mort de la culture sociale, des traditions humaines de transmission. Mort du rapport affectif, des câlins et des bisous. Mort de l'économie réelle, qui suppose un travail physique. Mort de l'homme, qui a besoin de toutes ces composantes pour se développer.
Et les gens, en tout cas en France, selon un sondage diffusé par le JDD et repris dans la presse, seraient majoritairement prêts à limiter leurs libertés :
Au nom de quoi ? De quelle sécurité ? Pour ceux qui cherchent une planche de salut dans un vaccin salutaire, rappelons que les vaccins contre la grippe ou l'hépatite, par exemple, existent depuis longtemps. Ce qui n'empêche pas ces virus de continuer à faire, eux, une véritable hécatombe. Beaucoup plus dangereux que le coronavirus, pour autant, l'on n'a jamais demander aux gens d'arrêter de vivre pour eux. Ce qui soulève beaucoup de questions quant au fondement sanitaire de cette hystérie.
Pas de contact humain, pas de plaisir, s'enfermer chez soi après s'être enfermé dans un masque. C'est à se demander si les gens ont plus peur de la mort ou de la vie ?
PPS: En cadeau pour la journée, petit rappel de Knock ou le triomphe de la médecine, qui semble de plus en plus d'actualité. Quand notre cher Knock explique l'importance de bien informer les gens sur les dangers des maladies qui peuvent les toucher et donnent moult détails, son vis-àvis, Bernard l'instituteur lui répond :
"C'est que je suis très impressionnable ... Si je me plonge là-dedans, je n'en dormirai plus."
Réponse de Knock: "Voilà justement ce qu'il faut. Je veux dire : voilà l'effet de saisissement que nous devons porter jusqu'aux entrailles de l'auditoire. "
Comment se portent vos entrailles ?
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