L’OMS déclare que le monde « n’est pas prêt à la propagation du virus » ; L’Italie admet la propagation accidentelle du virus depuis un hôpital alors que la Suisse confirme son premier cas

Publié par Brujitafr sur 26 Février 2020, 05:46am

Catégories : #Coronavirus, #ACTUALITES

Résumé :

– L’OMS avertit que le reste du monde « n’est pas préparé à la propagation du virus… »

– Un hôtel italien bouclé après le premier cas de coronavirus en Ligurie.

– Premier cas en Suisse.

– Première cas en Autriche.

– Premier cas en Espagne.

– Le vice-ministre iranien de la santé infecté par le Covid-19.

Mise à jour (17h00) : Bruce Aylward, de l’OMS, a déclaré aux journalistes que les actions de la Chine « ont permis d’éviter des centaines de milliers de cas » et a averti que le reste du monde « n’est pas préparé à la propagation du virus », ajoutant que « les pays devraient informer leurs citoyens dès maintenant sur l’hygiène ».

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Mise à jour (16h00) : Un cas du nouveau coronavirus a été confirmé pour la première fois en Suisse. Le gouvernement fédéral l’a annoncé mardi. Une personne a été testée positive pour le virus, ont déclaré les responsables.

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Mise à jour (15h45) : Les autorités espagnoles ont confirmé le quatrième cas de coronavirus en Catalogne, selon La Vanguardia.

La Jordanie a interdit les vols en provenance d’Italie, devenant ainsi le premier pays de la région à se prémunir contre les voyageurs de la troisième économie d’Europe.

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Mise à jour (15h00) : Le député iranien Mahmoud Sadeghi a déclaré qu’il avait été testé positif au coronavirus, en informant ses partisans : « Je n’ai pas beaucoup d’espoir de continuer à vivre dans ce monde ».

CBS a confirmé que c’est un médecin italien en visite sur l’île espagnole de Tenerife qui a incité tous les clients de son hôtel à être confinés dans leur chambre mardi. Le pays a maintenant confirmé près de 60 cas mardi.

Aux Émirats arabes unis, où se trouvent les transporteurs long-courriers Emirates et Etihad, les compagnies aériennes ont suspendu les vols en provenance et à destination de l’Iran pendant au moins une semaine, coupant ainsi les 80 millions de personnes du pays de milliers de vols.

Sans surprise, les démocrates se sont empressés de rejeter le plan de dépenses de 2,5 milliards de dollars de la Maison Blanche qui a été soumis aux législateurs lundi pour faire face à l’épidémie mortelle de coronavirus. Les démocrates ont déclaré que la demande était loin d’être suffisante.

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a qualifié la demande du président de « très tardive et totalement inadaptée à l’ampleur de cette urgence » dans une déclaration publiée lundi. Elle a ajouté que la Chambre proposerait un financement « solide et stratégique » pour faire face à la crise de santé publique.

Car rien ne résout mieux une crise de santé publique qu’une impasse politique.

« Nous avons une crise du coronavirus et le président Trump n’a aucun plan, aucune urgence, aucune compréhension des faits ou de la façon de coordonner une réponse« , a déclaré le leader de la minorité au Sénat, Chuck Schumer.

Trump a plaisanté dans ses remarques publiques mardi en disant que s’il avait approuvé davantage, Chuck Schumer et les autres le critiqueraient, en disant « il devrait y en avoir moins ».

Pour ceux qui s’intéressent à l’actualité américaine, CNBC a parlé de la tempête qui s’est abattue sur le fabricant de médicaments Moderna, qui a livré son premier vaccin expérimental contre le coronavirus pour le tester, l’essai clinique devant commencer en avril. Le Wall Street Journal est censé être l’une des raisons pour lesquelles les marchés s’accrochent à l’optimisme mardi.

Le Dr Fauci des CDC a fait l’éloge de ce développement, en déclarant que « rien n’est jamais allé aussi vite ».

« Passer à la phase 1 d’un essai dans les trois mois suivant l’obtention de la séquence est sans aucun doute le record mondial en salle. Rien n’est jamais allé aussi vite », a déclaré le Dr Fauci.

Comme Jim Cramer n’arrête pas de le répéter mardi matin, les progrès sont « vraiment remarquables ».

Enfin, les autorités sanitaires autrichiennes ont confirmé qu’au moins un des patients susceptibles d’être atteints de coronavirus isolé mardi était un Italien vivant dans le pays.

Cela fait suite à la déclaration par les autorités italiennes du premier cas de coronavirus dans le sud du pays : un touriste en visite en Sicile qui avait fait le voyage depuis Bergame, une ville italienne de la région de Lombardie.

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Mise à jour (14h30) : Le Bahreïn a interdit à ses citoyens de se rendre en Iran alors qu’il signale 9 nouveaux cas de coronavirus, ce qui porte à 17 le nombre total de cas dans ce minuscule royaume insulaire en l’espace de 24 heures.

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Mise à jour (14h15) : Sa réputation étant sous le feu des critiques et sa popularité en baisse, le Premier ministre Giuseppe Conte a déclaré mardi qu’il était convaincu que les mesures mises en place par son gouvernement permettraient de contenir la contagion dans les jours à venir.

Cette décision intervient après la déclaration du Premier ministre selon laquelle un hôpital de Lombardie a involontairement contribué à la propagation du virus en ne respectant pas certains protocoles de soins de santé. Le Premier ministre a accusé l’hôpital d’être responsable de l’épidémie dans le nord, soulevant des questions sur la capacité de la nation européenne à contenir l’épidémie, selon CNN. Pour mettre les choses en perspective, l’Italie compte désormais trois fois plus de cas qu’à Hong Kong.

« Cela a certainement contribué à la propagation », a déclaré M. Conte, sans nommer l’institution concernée. L’infection s’est concentrée autour de la ville de Codogno, à environ 55 km au sud de Milan.

« Il est évident que nous ne pouvons pas prédire la progression du virus. Il est clair qu’il y a eu une épidémie et qu’elle s’est propagée à partir de là », a déclaré M. Conte aux journalistes, en faisant référence à l’hôpital.

Une équipe d’experts sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies est arrivée en Italie lundi pour aider les autorités locales alors que quelque 100 000 personnes restent sous une quarantaine efficace.

En Inde, M. Trump a ajouté à ses commentaires précédents en disant qu’un vaccin est « très proche », même si les estimations les plus généreuses affirment que nous avons besoin d’une année supplémentaire.

Les experts du marché ont cité un rapport du WSJ sur un éventuel vaccin comme étant un élément favorable au sentiment du marché, bien que même ce rapport indique clairement que les tests sur l’homme ne sont pas prévus avant la fin du mois d’avril et que les résultats ne seront pas disponibles avant juillet ou août.

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Mise à jour (13h45) : Il n’est même pas 7 heures du matin aux États-Unis, et il semble qu’une nouvelle épidémie commence en Europe centrale.

Les agences de presse locales rapportent que la Croatie a confirmé son premier cas, tandis que la province autrichienne du Tyrol a confirmé deux cas.

En Corée du Sud, les autorités viennent de confirmer le 11ème décès lié à un coronavirus, un Mongol d’une trentaine d’années qui souffrait d’une affection hépatique préexistante.

En Inde, où le président Trump est en pleine visite d’État avec le premier ministre nouvellement réélu Narendra Modi, le président a une nouvelle fois pris un ton optimiste en affirmant que le virus sera un problème « à court terme » qui n’aura pas d’impact durable sur l’économie mondiale.

« Je pense que c’est un problème qui va disparaître », a-t-il déclaré.

M. Trump aurait également déclaré à un groupe de cadres réunis en Inde que les États-Unis ont « essentiellement fermé les frontières » (enfin, pas vraiment) et que « nous sommes chanceux jusqu’à présent et nous pensons que cela va rester ainsi », selon CNN.

Pendant ce temps, les responsables de la Corée du Sud ont annoncé qu’ils avaient l’intention de tester plus de 200 000 membres de l’église Shincheonji de Jésus, l’église « sectaire » au centre de l’épidémie en Corée du Sud.

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Hier soir, un article a mis en évidence les commentaires d’un professeur d’épidémiologie de Harvard (nous savons que nous avons entendu à peu près tout le département à ce stade de la crise, mais soyez patients) qui pense qu’à un moment donné, « nous allons tous attraper le coronavirus ».

Enfin, jusqu’à 70 % d’entre nous, mais vous comprenez l’idée : L’idée que cette épidémie est loin d’être terminée commence enfin à s’imposer. Les actions peinent à effacer les pertes d’hier, les contrats à terme américains pointant vers une ouverture dans le vert après la plus forte baisse en deux ans. L’optimisme de la Fed semble avoir été piétiné par le nombre croissant d’entreprises qui bafouent leurs directives et par les recherches qui donnent un aperçu de l’économie chinoise en difficulté (ce qui laisse entendre que tous les crématoires maintiennent les niveaux de pollution de l’air à un niveau élevé alors même que la consommation de charbon et les voyages sont en chute libre).

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Et à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient, les gros titres liés à l’épidémie ont connu un rythme similaire et ininterrompu mardi.

Avec autant de nouvelles, par où commencer ?

En Chine, les données du ministère des transports ont révélé qu’à peine un tiers de la main-d’œuvre chinoise a repris le travail, malgré les menaces émanant de l’État. CNN a rapporté mardi que seulement 30 % des petites entreprises en Chine ont repris le travail. Le problème ? La perturbation des déplacements a laissé des millions de travailleurs migrants en plan. Il y a aussi la question des écoles : Certaines villes, dont Shanghai, offrent aux étudiants la possibilité de terminer leurs études en ligne après le 2 mars.

Le secteur technologique chinois, qui progresse rapidement, a réagi à la crise en mettant en œuvre un large éventail de technologies adaptées à des tâches spécifiques, notamment le transport de fournitures médicales, l’installation de drones équipés de caméras thermiques et l’utilisation de la puissance de traitement informatique pour faciliter la recherche d’un vaccin.

Dans une interview télévisée, un responsable de la santé a déclaré qu’il faudrait peut-être 28 jours pour affirmer sans risque qu’une zone est exempte de coronavirus, tandis qu’un autre responsable a insisté sur le fait que les zones « à faible risque » devraient « reprendre une activité normale » mardi. Le gouvernement divise le pays en dehors du Hubei et de Pékin en trois tranches « à risque », et exigera que les personnes de la tranche la plus défavorisée retournent au travail, à l’école ou à ce qu’elles faisaient avant que le virus ne frappe.

Les investisseurs sont clairement préoccupés par le fait qu’au lieu de la reprise en forme de « V » promise par le FMI, le rebond économique du coronavirus pourrait être plus proche d’une reprise en forme de « U ». En outre, alors que les cas prolifèrent en Corée du Sud, en Italie et aux États-Unis, les experts commencent à s’inquiéter de savoir si le reste du monde est aussi touché que la Chine il y a deux mois, c’est-à-dire

Tout au long de la journée, la Corée du Sud a confirmé 144 autres cas, portant le total national à 977, le plus grand nombre en dehors de la Chine.

Alors que le gouvernement coréen avertit que les étrangers ne devraient pas y voyager, Korean Air Lines et Asiana Airlines, les compagnies aériennes sud-coréennes, ont déclaré qu’elles arrêteraient leurs vols vers Daegu jusqu’au mois prochain, laissant la porte ouverte à une fermeture plus longue.

Mardi après-midi, le président sud-coréen Moon Jae-in s’est rendu à Daegu, la ville où plus de la moitié des cas du pays ont été détectés, et a conseillé à ses résidents de rester à l’intérieur mais s’est engagé à éviter les restrictions draconiennes que les autorités chinoises ont mises en place à Wuhan.

Les nouvelles relatives à l’épidémie à Séoul ont pris un ton plus morbide mardi suite à des informations parues dans la presse locale selon lesquelles un fonctionnaire du bureau de planification de la sécurité d’urgence du ministère de la justice a sauté d’un pont à Séoul vers 5 heures du matin, heure locale, mardi.

Le fonctionnaire était l’une des personnes chargées de superviser la réponse du gouvernement au virus. Alors que les cas s’envolent et que l’hystérie monte, nous pensons que cette nouvelle n’aidera pas vraiment à calmer les nerfs du public.

Un ministre du gouvernement de Singapour a averti que la ville-état pourrait imposer de sévères restrictions de voyage à la Corée du Sud si l’épidémie s’aggrave.

Il y a quelques minutes, les autorités italiennes ont confirmé 8 autres cas de coronavirus, dont 54 ont été confirmés mardi, ce qui porte le total à 283.

Plus de 100 000 Italiens dans 10 villages sont enfermés dans la « zone rouge » du nord de l’Italie, où l’armée a été déployée et où les gens ont été invités à rester à l’intérieur. Les craintes de propagation du virus dans la région ont été confirmées hier lorsque l’Espagne a signalé un troisième cas, un voyageur italien. Mardi, Reuters a rapporté que les autorités espagnoles ont fermé l’hôtel Tenerife aux îles Canaries et qu’elles testent tous ses occupants.

La plupart des cas ont été signalés en Lombardie (plus de 200), tandis que la Vénétie, l’Émilie-Romagne, le Piémont, Bolzano, le Trentin et Rome ont tous confirmé au moins un cas. Le gouvernement britannique a averti que tout voyageur britannique dans le nord de l’Italie devrait s’isoler, selon le Washington Post.

Au Japon, la « J League », la ligue professionnelle de football du Japon, a annoncé qu’elle reporterait tous les matchs au moins jusqu’au 15 mars, déclarant dans une déclaration qu’elle est « pleinement engagée » à arrêter la propagation du coronavirus. Cette décision fait suite à une recommandation du gouvernement d’annuler tous les événements et rassemblements publics.

Adoptant une approche nettement différente de celle de Pékin, le Japon a annoncé mardi une nouvelle politique visant à concentrer les soins médicaux sur les cas les plus graves, tout en incitant les personnes présentant des symptômes légers à se soigner chez elles.

Selon le Financial Times, la nouvelle stratégie de confinement annoncée par un groupe d’experts chargé de superviser la réponse au virus a reconnu que le simple fait de tester toutes les personnes potentiellement exposées à plus de 100 cas en dehors du « Diamond Princess » aurait pour effet de surcharger son système de santé.

Il s’agit d’une approche radicalement différente de celle adoptée par la Chine,

Bien qu’il n’ait pas annoncé de nouveaux cas depuis un jour environ, le Japon a confirmé 840 cas de nouveaux coronavirus jusqu’à présent, dont près de 700 sont liés au paquebot de croisière « Diamond Princess ».

Le bilan « officiel » des décès en Iran est passé à 14 mardi, avec 61 cas confirmés à ce jour. Malgré une vague de fermetures de frontières qui a laissé l’Iran pratiquement isolé par ses voisins, d’autres cas ont commencé à saigner de l’autre côté de la frontière : Les responsables du ministère irakien de la santé ont confirmé quatre cas de coronavirus à Kirkouk, tous membres d’une même famille. Il avait auparavant l’air mal en point lors d’une conférence de presse.

C’est encore plus embarrassant pour les Iraniens que de voir un législateur local révéler le nombre de morts, horriblement réel : mardi, le gouvernement a confirmé que le vice-ministre de la santé était infecté par le virus.

Nous pensons que nous allons entendre d’autres mauvaises nouvelles en provenance du Moyen-Orient à mesure que l’ampleur de l’épidémie iranienne se précisera.

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