À l'issue de ces 96 heures de grève, le syndicat a indiqué qu'il envisageait la mise à l'arrêt des installations.
La raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, subit des blocages depuis plusieurs semaines. Christian Hartmann / Reuters
Grêves : Pénurie de carburant en vue - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
Cliquez sur la carte pour voir les pénuries d'essence en France. Près de 700 stations-service rencontrent une pénurie de carburant, notamment à cause des blocages des gilets jaunes. Cet article...
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FRANCE : Pénurie de carburant:
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Un nouveau «grand temps fort» contre la réforme des retraites. C'est ce qu'a annoncé ce lundi 30 décembre Thierry Dufresne, délégué central de la CGT chez Total, au micro de France Info, à l'issue d'une concertation téléphonique «avec tous les syndicats du pétrole», précise-t-il. Une décision qui intervient à la veille des traditionnels voeux de fin d'année du président de la République.
Du 7 au 10 janvier, période pendant laquelle le gouvernement doit à nouveau rencontrer les partenaires sociaux avant une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 9 janvier, le syndicaliste prévoit un «blocage total» des huit raffineries françaises que compte la France. Certaines d'entre elles subissent déjà des blocages depuis plusieurs semaines, à l'image de la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, où vient d'être voté la reconduction de la grève sur le site jusqu'au 6 janvier.
Selon Thierry Dufresne, l'objectif de ce blocage généralisé est de «faire en sorte qu'aucun produit ne sorte de nulle part pendant 96 heures.» Passé ce délai, «on se posera la question de savoir si l'on passe à l'étape de l'arrêt des installations», précise-t-il. Une cinquantaine de stations-services sur les quelque 3 500 du réseau Total en France étaient en rupture de stock totale ou partielle ce lundi matin.
Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, avait de son côté affirmé en fin de semaine dernière, qu'il n'y a «pas de risque de pénurie.» La situation a toutefois été jugée suffisamment sérieuse par le gouvernement pour qu’il mette à disposition des opérateurs une partie des réserves mobilisables par l’État en cas de crise majeure.
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