Et si le futur «âge d’équilibre», mis sur la table la semaine dernière par Edouard Philippe pour «inciter les Français à travailler plus longtemps» ne restait pas à 64 ans ? Et si, pour les générations nées en 1980, 1990 et au-delà, il était finalement de plus de 65, 66 ou 67 ans ? Vu la crise provoquée par la mesure – qui a conduit la CFDT à rejoindre la mobilisation –, le gouvernement se garde bien d’expliquer le fonctionnement concret de cette «mesure d’âge» assortie d’un bonus-malus, pour laquelle plaidait Matignon afin de maintenir l’équilibre (d’où son nom) des caisses de retraite. Et pour cause, cela viendrait ruiner un argument majeur de la majorité : en faisant passer de 67 à 64 ans l’âge d’annulation de la décote, les personnes qui n’ont pas assez