Journée de négociations entre le gouvernement et les syndicats sur la réforme des retraites, le 25 novembre à Paris. Photo Denis Allard
Et si, pour les générations nées en 1980, 1990 et au-delà, il était finalement de plus de 65, 66 ou 67 ans
Ce que le gouvernement ne dit pas sur la réforme des retraites
C'est la principale pomme de discorde entre les syndicats réformistes et le gouvernement : un «âge d'équilibre» à 64 ans pour pouvoir partir avec une retraite à taux plein. Mais tout dans le fonctionnement de cette future mesure n'est pas ouvertement explicité, pour ne pas braquer plus les partenaires sociaux.
Et si le futur «âge d’équilibre», mis sur la table la semaine dernière par Edouard Philippe pour «inciter les Français à travailler plus longtemps» ne restait pas à 64 ans ? Et si, pour les générations nées en 1980, 1990 et au-delà, il était finalement de plus de 65, 66 ou 67 ans ? Vu la crise provoquée par la mesure – qui a conduit la CFDT à rejoindre la mobilisation –, le gouvernement se garde bien d’expliquer le fonctionnement concret de cette «mesure d’âge» assortie d’un bonus-malus, pour laquelle plaidait Matignon afin de maintenir l’équilibre (d’où son nom) des caisses de retraite. Et pour cause, cela viendrait ruiner un argument majeur de la majorité : en faisant passer de 67 à 64 ans l’âge d’annulation de la décote, les personnes qui n’ont pas assez
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