L’ESSENTIEL
- Les « gilets jaunes » ont prévu plusieurs manifestations ce samedi à Paris, Lyon, Marseille et partout en France, pour fêter l’anniversaire de leur mouvement.
- De nombreux appels à manifester ont été lancés sur les réseaux mais on ignore s’ils seront très suivis.
- Le ministère de l’Intérieur a prévu de mobiliser en nombre les forces de l’ordre.
21h15 : Le parquet de Paris fait état de 129 personnes placées en garde à vue
21h : Pour le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, les « violences commises en marge des manifestations appellent à des condamnations fermes »
19h : Un feu a été allumé boulevard Sébastopol à Paris
18h45 : Le secrétaire d’Etat Olivier Dussopt déplore la dégradation du monument en hommage au Maréchal Juin
Le secrétaire d’Etat Olivier Dussopt s’est indigné de la dégradation du monument commémorant la libération de Paris place d’Italie. « Une honte. Dégrader le monument érigé en hommage au Maréchal Juin, héros de la 1ere et de la 2e Guerre mondiale, et à ses hommes morts lors de la campagne d’Italie, est un acte inqualifiable », a-t-il déclaré sur France Info.
18h40 : 17 personnes interpellées à Toulouse
Plusieurs centaines de « gilets jaunes » qui manifestaient samedi à Toulouse pour le premier anniversaire du mouvement ont été dispersées à de nombreuses reprises à grands coups de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre. Selon un bilan de la préfecture à 17h30, 17 personnes ont été interpellées « pour jets de projectiles, port d’arme par destination (marteau), rébellion, outrage, port illégal d’insigne de presse et dissimulation de visage ». Trois blessés légers ont été recensés par les services de l’Etat dont 2 parmi les forces de l’ordre. La préfecture fait également état de dégradations de caméras et d’une barrière de péage, des feux de poubelles et barricades.
17h10 : Des gaz lacrymogènes à Marseille
L’ambiance s’est peu à peu tendue à Marseille, où un millier de manifestants sont venus de l’ensemble du département des Bouches-du-Rhône. Partis du Vieux-Port le long de la corniche, les manifestants ont ensuite tenté de forcer un barrage des forces de l’ordre, pour rentrer au cœur de la ville. C’est alors qu’ils ont rencontré la résistance des policiers et gendarmes qui ont réagi avec des grenades lacrymogènes pour disperser la foule et interpellé un trentenaire cagoulé et habillé de noir. Le cortège initial s’est ensuite scindé en plusieurs groupes.
16h45 : Des heurts dans le centre-ville de Nantes, envahi de gaz lacrymogènes
Des heurts ont éclaté dans le centre-ville de Nantes entre les forces de l’ordre et près d’un millier de manifestants, selon la préfecture. Les manifestants, moins d’un millier, ont défilé entre le Cours des 50 otages et la préfecture, dans le centre historique de Nantes, dénonçant «la fracture sociale». Une fanfare a joué l’air de «Joyeux anniversaire» quand le cortège s’est élancé, mais l’ambiance s’est rapidement dégradée. Le centre a rapidement été envahi par les gaz lacrymogènes. Une barricade de panneaux de chantier a été érigée près du château. «Moins de chaînes, plus de chênes» pouvait-on lire, tagué, sur les murs de la préfecture ou encore «Plutôt vandales que vendus».
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