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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


La Catastrophe qui nous attend, avec un monde sans abeilles..

Publié par Brujitafr sur 13 Juin 2019, 04:41am

Catégories : #AIR DU TEMPS, #ACTUALITES, #NATURE - ECOLOGIE

Ça fait longtemps que nos butineuses disparaissent, les causes probables : les pesticides, les ondes OEM, le manque de diversité florales, la monoculture, et autres agricultures intensives traitées, le Varroa, un acarien qui parasite l’abeille adulte et les larves. Il est originaire de l’Asie du Sud-Est, où il vit aux dépens de l’abeille asiatique Apis cerana qui résiste à ses attaques, contrairement à l’abeille domestique européenne Apis mellifera…

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La Catastrophe qui nous attend, avec un monde sans abeilles..

Le syndrome d’effondrement des abeilles mal connu pour l’instant : Ce syndrome d’effondrement décrit le fait que des abeilles domestiques, subitement, à n’importe quelle époque (hors hiver où la ruche est en quasi-sommeil) ne rentrent pas dans leur ruche. L’absence de cadavres dans la ruche ou à proximité est le second critère définissant ce nouveau syndrome[3]. Des disparitions d’ouvrières ont déjà été observées par le passé, mais elles ont en 2007 des caractéristiques nouvelles jugées alarmantes par le MAAREC (Mid-Atlantic Apiculture Research and extension Consortium) [4] :

  • les abeilles « disparaissent » massivement, fait nouveau et particulièrement anormal chez ces insectes sociaux ;
  • les pertes sont brutales : une colonie entière peut disparaître en une seule nuit ;
  • aucune explication satisfaisante n’a été trouvée.

Curieusement, la reine abandonnée semble en bonne santé et fréquemment continue à pondre, tandis qu’il n’y a plus assez d’ouvrières pour s’occuper du couvain. Les quelques abeilles restées à la ruche (de jeunes adultes) semblent manquer d’appétit et la production de miel chute fortement[5]. (VOIR l’article).

Depuis quelques temps, comme si ça ne suffisait pas, le frelon asiatique fait un carnage. Là aussi, nos abeilles européennes ne savent pas se défendre, contrairement à leurs cousines asiatiques. la mondialisation fait des ravages. Et on pense même aux drones pollinisateurs. Vous avez un jardin, plantez des fleurs mellifères et gardez un petit coin à l’état « sauvages » pour les aider. Partagez ! Volti

******

Source texte INRA, vidéo Envoyé Spécial via Aphadolie

 
 
Illustration

À quoi servent les abeilles

Les abeilles domestiques et sauvages contribuent à la pollinisation de 80 % des espèces de plantes à fleurs. Les travaux des chercheurs de l’Inra visent notamment à mieux connaître l’état des populations des insectes pollinisateurs et à évaluer les risques que fait peser leur déclin sur la faune et la flore des milieux cultivés et naturels.

Apis mellifera, l’abeille domestique des apiculteurs est l’espèce la plus répandue et la plus connue. Près de 1 000 espèces d’abeilles différentes sont recensées en France. Soit plus que le nombre de mammifères, oiseaux et reptiles réunis ! Dans le monde, on ne dénombre pas moins de 20 000 espèces d’abeilles.

Toutes ces espèces sont très importantes pour la pollinisation, processus indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs. 80 % des cultures à travers le monde sont dépendantes de l’activité des insectes pour la pollinisation, au premier rang desquels les abeilles. En France, environ 70 % des 6 000 espèces de plantes recensées, sauvages et cultivées, sont pollinisées par les insectes pollinisateurs et certaines plantes en dépendent totalement.

En cas de disparition des pollinisateurs, il ne saurait y avoir de production de graines ou de fruits essentiels à notre alimentation. Les équilibres alimentaires mondiaux seraient profondément modifiés pour trois catégories : les fruits, les légumes et les stimulants (café, cacao). Ainsi, notre source d’alimentation (et celle des animaux dont nous nous nourrissons) se limiterait aux seules plantes ou cultures non dépendantes de la pollinisation, principalement les céréales.

Difficile d’imaginer un seul repas auquel les abeilles ne soient pas associées de près par leur activité pollinisatrice !

source

 

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