😠😠😠 l'objectif de 120 000 suppressions de postes d'ici à la fin du quinquennat n'est plus un impératif pour le chef de l'Etat. Mais il inquiète les syndicats de fonctionnaires. Les neuf organisations y voient un alignement sur le privé au détriment du statut.
L'Assemblée adopte le projet de loi qui réforme la fonction publique en première lecture
Le texte prévoit notamment un recours accru aux contractuels. franceinfo France Télévisions >> Salaires, précarité, suppressions de postes : pourquoi la réforme de la fonction publique passe ...
Le président de la République veut par ces mouvements permettre que ses réformes soient appliquées plus rapidement, a expliqué mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
Emmanuel Macron a demandé que dès juin commencent à être remplacés certains dirigeants d'administration centrale en désaccord avec la politique du gouvernement, afin que ses réformes soient appliquées plus rapidement, a indiqué la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye mercredi.
Lors du conseil des ministres, "le président de la République a souhaité que les nominations à la tête des administrations centrales puisse refléter notre volonté" que les réformes soient "accélérées", avec "une traduction perceptible par nos concitoyens", a-t-elle déclaré. "Il y aura probablement des annonces et des mouvements à partir de la semaine prochaine et dans le courant du mois de juin", a-t-elle ajouté.
"On imagine pas que le directeur des Finances publiques soit en désaccord avec le prélèvement à la source"
Depuis le tout début de son quinquennat le chef de l'État avait annoncé vouloir remplacer les hauts fonctionnaires réticents, à qui, selon son entourage, il reproche régulièrement de freiner ses réformes. Une forme de "spoil system" à la française (littéralement "système des dépouilles", pratique américaine consistant à remplacer les responsables clés des administrations par des personnalités dont la loyauté est acquise au nouveau pouvoir).
Mais il n'a pas jusqu'ici mené de remplacements de grande ampleur, se contentant de mettre les hauts fonctionnaires sous pression, en les faisant convoquer parfois à l'Élysée, ou en sondant les postulants avant leur nomination, selon la même source. "Il est évident que le déploiement des politiques publiques nécessite que les responsables des administrations centrales soient parfaitement en accord avec ces déploiements. On imagine pas que le directeur général des Finances publiques soit en désaccord avec le prélèvement à la source qu'il est supposé mettre en oeuvre. C'est une difficulté supplémentaire que l'on peut s'éviter", a-t-elle fait valoir.
Sibeth Ndiaye a relevé, sans vouloir préciser les ministères visés, qu'"il y a des endroits où ça ne se passe pas très bien, parce que la personne n'est pas au bon endroit au bon moment et que cela nécessite donc des changements. C'est à ce type de changement que le président a appelé le gouvernement".
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