Ebola : au moins 1117 morts
Il s'agit de la dixième épidémie de fièvre hémorragique sur le sol congolais depuis 1976. (Photo: AFP)
L'épidémie d'Ebola dans le nord-est de la République démocratique du Congo a fait 100 morts en moins de trois semaines, et plus de 700 depuis qu'elle a été déclarée le 1er août, selon le dernier décompte quotidien du ministère de la Santé vendredi soir.
Il s'agit de la dixième épidémie de fièvre hémorragique sur le sol congolais depuis 1976 et de la plus grave dans l'histoire de la maladie après celle qui avait tué plus de 10'000 personnes en Afrique de l'Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone) en 2014.Source
Deux commissaires mis en examen pour "aide" à un ex-conseiller de l’Élysée
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alarmante ...Assange ?
Pour commencer à propos de cette affaire si parfaitement illustrative de ces temps d’ignominie qu’on ne déguise même plus, on s’en tiendra, dedefensa.org et moi, à la transcription de deux commentaires (tous deux rapportés par ZeroHedge.com) qui ont le mérite de mettre dans la bonne perspective l’affaire Assange dans son dernier développement.
(A côté de quoi, latéralement dirais-je, on doit signaler aussi que cette affaire a déclenché une avalanche de tweets dont bon nombre montrent une haine ricanante là aussi sans aucun apprêt de dissimulation, notamment de la part de journalistes de la presse britannique, de cette presse britannique “libé-chic” (type-Guardian, The Independent, BBC), réputée pour son libéralisme et son affection pour les “valeurs” auxquelles il nous est ordonné à tous de faire les dévotions qui importent, – droits de l’homme, liberté de la presse et autres viennoiseries ; lesquels journalistes, puisque c’est leur titre, s’affichent comme dotés d’une grande liberté d’esprit critique et s’alignant par conséquent et fort vertueusement pour la suite sur les méthodes cruelles, illégales et dignes du crime organisé des autorités anglo-saxonnes. Rien à redire à cet égard, dans le rangement duquel le caractère de zombie-luciférien a sa place là où il faut, et l’enthousiasme devant le sort épouvantable fait à un homme dont la situation constituait a contrario un éclairage constant de ce caractère.)
• Le premier de ces commentaires est celui d’une autorité officieuse chinoise : « Le rédacteur en chef du Global Times [Hu Wjing], largement considéré comme le porte-parole de Pékin, a commenté vivement l'arrestation d'Assange, le comparant au dissident chinois Liu Xiaobo, le “Nelson Mandela chinois”. »
Le tweet de Hu Wjing : « Assange et Liu Xiaobo ont défié [leur pouvoir respectif].Liu a reçu le prix Nobel de la paix en Occident, Assange a été chassé conjointement par les pays occidentaux. Si Assange avait visé la Chine, la Russie ou l'Iran, il n'aurait pas fini comme ça. Il a choisi la mauvaise cible. »
• Le second de ces commentaires est celui du président Trump, commentaire pour une fois à découvert et sans stratagème, complètement piteux, montrant que le personnage de la téléréalité se trouve, cette fois hors-caméra et hors-maquillage, dans une position sans grandeur ni la moindre légitimité. Trump s’est rarement montré aussi médiocre et “déplorable”, cette fois selon un très juste emploi du mot, complètement différent de l’usage qu’en fit Hillary Clinton. Trump dit simplement qu’il n’a rien à voir avec Assange, donc avec l’arrestation d’Assange (“WikiLeaks, c’est pas mon truc”), dévoilant ainsi au monde stupéfait (qui devrait être stupéfait, s’il écoutait) que ce président si impératif et proclamateur de sa légitimité, s’occupant de tout et ayant son mot à dire de tout au nom de son autorité, s’arrange fort bien de n’en avoir aucune dans une affaire d’une telle importance symbolique. Trump n’est pas un neocon belliciste qui a trahi ses engagements, c’est un homme dont la force de caractère est mesurée, selon l’image de Theodore Roosevelt à propos du président McKinley, par le cas d’une étrange anatomie qui fait qu’il a un éclair au chocolat à la place de la colonne vertébrale.
« Sentant clairement la pression de ses nombreux partisans qui sympathisent avec Assange, le président Trump a déclaré aux journalistes du pool de presse de la Maison-Blanche : “Je ne sais rien sur Wikileaks. C'est pas mon truc... Je n’ai pas vraiment d’opinion.”
» Bien sûr, le candidat de l'époque [présidentielles de 2016], M. Trump, avait fait l'éloge de Wikileaks à plusieurs reprises au cours de la campagne après que cette organisation eut publié plusieurs livraisons de courriels prétendument volés au DNC et au directeur de la campagne Clinton, John Podesta (un des fils de Trump aurait également échangé des messages Twitter avec le groupe).
» Quoi qu'il arrive ensuite, ce sera au procureur général de décider, [laisse dire Trump]...
» Pendant ce temps, les partisans d'Assange se sont mis à twitter pour rappeler au président son soutien à l'organisation pendant la campagne. Sean Hannity, un animateur de Fox News avec qui Trump entretient des relations étroites, avait même offert un jour de faire d’Assange l’invité de son show d’information. »
Ainsi voici l’affaire exposée, sinon expédiée. On peut rajouter, pour renforcer ce sentiment de dégoût d’appartenir à ce qui est en général désigné comme l’espèce humaine, quelques-unes des remarques exubérantes des honorables parlementaires de l’exceptionnaliste et modèle de la plus grande démocratie du monde, inventrice du concept de la corruption ontologique comme manière d’être ; cela, ces citations, histoire de se laver l’estomac grâce à ce mécanisme biologique de rejet de l’inacceptable qui vous fait vomir. Il suffit de citer le sénateur Joe Machin : « Ce sera vraiment bien de le ramener sur le sol américain. Il est notre propriété et nous pouvons obtenir les faits et la vérité de lui. » Moi, j’aurais fait plus court, sénateur, quelque chose comme : “Il est à nous désormais, et on va pouvoir en faire ce qu’il nous plaît”, – et moi, je sais ce qui vous plaît, sénateur, de Guantanamo à Abou Graib.
Je ne vais pas m’attarder au calvaire qu’a subi et que va continuer à subir Assange, à qui il ne reste plus qu’à se battre comme un lion dans les dédales des lois que ces gens bafouent comme les barbares qui pillent, brûlent, violent et massacrent. Quels que soient les traits de son caractères, ses actes, ses faiblesses et ses vertus, Assange est devenu le symbole du martyre que cette Bête monstrueuse et répugnante, – ce que je nomme le Système, – fait subir à ceux qui la défient. Nous sommes bien au-delà de l’effondrement d’une civilisation et de la loi de la jungle, qui paraissent pleins d’humanité à côté du spectacle du déchaînement de cette Bête monstrueuse. Aucun qualificatif n’est concevable hors ceux qui s’appliquent au Mal absolu et au rituel de la fureur du Diable.
Il y a dans cette volonté aveugle de punition et de châtiment hors de tout calcul et au-delà du machiavélisme la marque même des affrontements suprêmes que nous enseignent les Livres Sacrés à propos des batailles livrées contre le Mal. Nous voyons confirmé encore une fois, par conséquent, que ce que nous désignons aujourd’hui comme la Grande Crise n’est pas un événement de plus, même tragique, dans l’histoire-Système que l’on enseigne dans les établissements universitaires. Il s’agit de se hausser au niveau de la métahistoire : à cette aune, Assange le martyre devient effectivement un symbole qui dépassera son propre destin. Il n’est pas assuré que le Système aura ainsi réalisé une “opération” habile, – car le Système prétend être un combattant habile, – parce que la cruauté nue et le goût de la vengeance sont des passions encombrantes pour la manœuvre, en plus d’être inhumaines.
D’où j’en reviens à ma longue devise plusieurs fois reprise et répétée, comme un miroir de la Tradition primordiale que nous tend Guénon ; je crois et je pense que le sort que le Système réserve à Assange la justifie complètement : « On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s'empêcher de laisser échapper toujours quelque sottise, qui est comme sa signature... »
https://www.marianne.net/monde/julian-assange-arrete-ambassade-equateur-londres
Bonne nouvelle : Les radars tourelles déjà hors service !
Comme leur installation est effectuée sur des mâts, elles culminent à plus de 4 mètres de haut et cela est censé les protéger contre les actes de vandalisme.
Ces grands groupes de santé privés qui comptent bien profiter de l’agonie de l’hôpital psychiatrique public
« Fondamental », la fondation qui veut sauver la psychiatrie en partenariat avec les labos
Pourquoi les massacres aux États-Unis ?
Sept églises noires incendiées en dix jours dans le sud des États-Unis
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Des cancérogènes dans votre courrier : à La Poste, la face cachée du recyclage des cartouches d’imprimante
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Le prix exorbitant de certains traitements menace l’universalité de notre modèle de santé
Amiante : vingt ans après l’interdiction, toujours aucun procès
Amiante, pesticides : « On ne peut pas avoir le droit de tuer impunément derrière les portes des usines »
Des milliers d’établissements scolaires contiennent toujours de l’amiante
Pesticides et cancers, le test interdit
Irène Frachon : « Dans l’affaire du Mediator, les criminels ne sont toujours pas inquiétés »
L’Europe restreint l’utilisation du mercure dentaire qui empoisonne la bouche des Français
Fumées suspectes, odeurs irritantes et surmortalité inquiétante autour du bassin pétrochimique de Lacq
Lutte contre les groupes anti-vaccins: le Canada doit faire «vite et mieux» * Voici la démonstration que la circulation d'informations qui permet aux individus de se questionner en faisant leurs propres recherches porte des fruits: la population se questionne concernant l'efficacité et la sécurité des vaccins. Bien sûr, la propagande de l'industrie vaccinale laisse croire que les anti-vaxx sont des "terroristes de la santé publique" qui n'ont que seuls arguments des théories du complot alors que de multiples publications scientifiques et prises de position d'experts démontrent le danger des vaccins et même, que les vaccinés, dans certains cas, sont eux-mêmes porteurs et propagateurs des virus.
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SANTE
Annie Thébaud-Mony : « Il ne doit plus y avoir de permis de tuer dans le monde du travail »
SANS OUBLIER L'ALU DEDANS....
Merci, ô grand Signal de garantir notre immaculée dentition - Pour étaler mon dentifrice préféré Signal©, j'utilise une brosse à dents Signal© qui me procure une intense satisfaction buccale. Depuis peu, j'ai découver...
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SURVEILLANCE
Des milliers d'employés d'Amazon partout sur la planète écoutent des conversations et des enregistrements captés par les enceintes connectées Echo afin d'améliorer Alexa, l'assistant virtuel de l'entreprise. Le tout souvent à l'insu des utilisateurs* La vie privée est déjà hautement compromise, voire inexistante, avec les ordinateurs, téléphones intelligents et objets connectés et là, le gouvernement veut confier les données personnelles des Québécois à des agences d'espionnage telles que Amazon, Google ou encore Microsoft. On s'approche à vive allure des dystopies d'Orwell et de Huxley. Certains épisodes de la série "Black Mirror" nous font réaliser que la technologie qui "bouffe" déjà notre quotidien est et sera l'outil de notre asservissement total.https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1150932/centres-donnees-informatiques-cti-ibm-amazon-caire
➤ Marc Dutroux "prédateur isolé" ou rouage d'un RÉSEAU ? Le Secret de Polichinelle
Les témoignages d'amnésie traumatique sont pléthore et ce mécanisme est aujourd'hui parfaitement expliqué. Pourquoi existe-t-il encore une telle controverse au sein du petit milieu de la psychiatrie ? Une non reconnaissance injustifiée gravement nuisible aux victimes et grandement utile aux bourreaux...
Témoignage de Eva Thomas dans "Les dossiers de l'écran" (1986):
POLITIQUE FRANCE
TROU NOIR MASSIF
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FAITS DIVERS DE PRINTEMPS
Egalité des sexes ? Voilà le résultat
INSOLITE
Les manuscrits de l’extrême : archives de la détresse - Ecrits avec de l'encre ou du sang, ces manuscrits exceptionnels de personnages célèbres ou anonymes, présentés par la Bibliothèque nationale de France Fran...
Le mystère de la cabane qui se rangeait toute seule est résolu : une souris y faisait le ménage - Stephen Mckears est un retraité britannique de 72 ans, qui occupe ses journées à jardiner et bricoler dans sa maison. Son défaut ? Il a la fâcheuse habit..
Le passager d'un avion affirme avoir vu un OVNI à travers le hublot - VIDÉO Sur la vidéo, l'objet mystérieux vole à plusieurs centaines de mètres de l'avion, avant de se séparer en six points lumineux. "Il est rare de voir un..
Italie: Découverte d’un vampire dans une tombe du Ve siècle - Des archéologues ont effectué une bien étrange découverte sur un site de fouilles italien. Au sein d’un cimetière d’enfant daté du Ve siècle de notre ère...
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HISTOIRE
Poutine : Souvenirs de la Seconde Guerre mondiale ! - Le président Poutine évoque l’expérience de sa famille lors du siège de Leningrad et des sacrifices endurés par tous ! Filibert : Toutes les grandes guerr...
Bachaga Saïd Boualem…
En Algérie, deux recensements ; 1856 : 2 307 350 Musulmans; 1954 : 8 670 000 Musulmans.
En Amérique du Nord, lors de l’arrivée des Blancs, il y avait 1 500 000 Peaux-rouges; aujourd’hui ils sont moins de 300 000.
Ces chiffres sont rarement cités par les décolonisateurs !
L’œuvre de la France est une réalité et aujourd’hui s’impose une vérité historique que l’Occident va apprendre à ses dépens : la nécessité de la présence française.
Hors cette paix que la France a maintenue pendant un siècle, le vieux fanatisme religieux de l’Islam n’ouvre qu’une voie : le retour sanglant à la féodalité… »
Bachaga Saïd Boualem (1)
Un fait divers banal
Dimanche 31 mars, à Paris, un(e) transgenre prénommé(e) Julia a été agressé(e) lors d’une manifestation. S’agissait-il d’une manifestation de « Gilets jaunes » ? Que nenni ! La presse en aurait fait ses choux gras. Non, c’était un rassemblement d’Algériens, brandissant des drapeaux algériens.
Cette foule braillarde manifestait contre la tentative de maintien au pouvoir de Bouteflika, Président de la République algérienne, et/ou de la « nomenklatura » du FLN qui appauvrit et affame son pays depuis plus d’un demi-siècle. L’Algérie n’est-elle pas un pays indépendant depuis 1962 ?
Pour être tout à fait franc, je me fiche comme d’une guigne qu’un inverti se fasse prendre à partie lors d’une manif. C’est idiot, stupide et lâche, mais si cette foule avait insulté un franchouillard, une blonde, un Belge ou un curé en soutane, personne n’en aurait parlé !
Le terrorisme intellectuel règne en maître chez nous : Julia a été invité(e) sur les plateaux télé et elle (ou il) a déclaré : « Ils m’ont agressée parce que ce sont des ignorants ».
Tiens donc ! Dans ma grande naïveté je croyais qu’en France « l’homophobie » était un délit et que les agresseurs de Julia étaient… des Musulmans des deux sexes (2).
Traiter des Musulmans d’ignorants, ne sont-ce pas là des propos «Islamophobes » ?
Brassens chantait jadis :
« Mais je ne sache pas qu’ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d’l’amour en inversant les rôles »
Dans la France actuelle, parangon des « droits-de-l’homme-et-des-libertés », ses « trompettes de la renommée » seraient interdites (et leur auteur très lourdement condamné) : autres temps, autres mœurs ! Et tant pis pour moi qui préférait les anciennes !
Ce qui me choque, c’est qu’une foule d’Algériens puisse impunément manifester sur le sol français.
Pourrait-on imaginer un seul instant que des Franco-français manifestent à Alger contre la réélection d’un Président français ? C’est tout simplement IM-PEN-SABLE !
En 2012, je m’indignais que la victoire de François Hollande donne lieu à des débordements de Maghrébins arborant des drapeaux algériens, marocains ou tunisiens…
Même indignation lors des matchs de « balle-au-pied » opposant la France à l’Algérie où, à chaque fois, on voit des « Français de papiers » (3) brûler le drapeau tricolore.
Le 17 octobre 1961, le FLN (fortement soutenu par le Parti Communiste) avait appelé les Algériens à manifester dans Paris (4). La répression, par la police du préfet Papon, avait été rude !
A cette époque, de nombreux Algériens voulaient rester français. Je pense, par exemple, au Bachaga Saïd Boualem.
Hommage à un grand Français musulman :
Bachaga Saïd Boualem…
De nos jours, qui connaît encore le nom de ce grand féodal (souvent orthographié Boualam)?
Il est né le 2 octobre 1906 à Souk-Ahras (Algérie). Son titre de « bachaga » signifiait « haut dignitaire », car il était le chef de 24 tribus arabes des Beni-Boudouane, situées en Ouarsenis (entre Alger et Oran). Il appartenait à une très ancienne famille de notables de cette région.
« Enfant de troupe » à Saint-Hippolyte-du-Fort puis à Montreuil-sur-Mer de 1919 à 1924, il sert comme officier au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens.
Durant la seconde guerre mondiale, ses qualités guerrières lui vaudront d’être nommé capitaine et de franchir tous les degrés de la Légion d’Honneur jusqu’au garde de Commandeur.
En 1945, il devient « caïd » des Beni-Boudouane, il est nommé « bachaga » en 1956.
A ce titre, il est le premier à organiser une Harka de supplétifs musulmans pour lutter contre le FLN. En représailles le FLN assassine son frère en juillet 1956 et un de ses fils deux ans plus tard.
En mai 1958, pour garder l’Algérie française, Saïd Boualem se rallie à de Gaulle.
Il est élu député de la 5ème circonscription d’Algérie (Orléanville) le 30 novembre 1958. Il sera ensuite élu vice-président de l’Assemblée Nationale. En 1959, il devient maire de Beni-Boudouane et conseiller général du département d’Orléansville.
Il est victime d’une tentative de meurtre par le FLN le 26 septembre 1959, à Orléansville.
Déçu et très inquiet de la «politique d’abandon» qu’il pressent, il s’éloigne peu à peu du gaullisme et ne prend pas part au vote sur la politique générale de Michel Debré le 15 octobre 1959.
Le 28 janvier 1960, il déclare à l’Assemblée Nationale :
« …Sur les drapeaux des régiments de Tirailleurs algériens et sur les étendards des Spahis est gravée une devise. Ce n’est même pas « Honneur et Fidélité » mais « Honneur et Patrie », notre Patrie, c’est la France, et nous n’admettons pas qu’on l’arrache de nos cœurs. Nous n’admettons pas, après le 13 mai (1958), après le référendum du 28 septembre (1958), qu’on revienne sur notre volonté de vivre et de mourir français. Nous n’admettons pas non plus que la métropole soit consultée pour savoir si l’on nous autorise à être français. C’est une injure qui nous est faite, à nous Musulmans, qui avons défendu sur tous les champs de bataille un honneur commun, une patrie unique et qui sommes un mélange de races et de confessions ni plus ni moins divers que le peuple français lui-même… ».
Le 2 février 1960, il vote contre le projet attribuant des pouvoirs spéciaux au gouvernement et s’oppose à la modification de la Constitution le 11 mai 1960.
Le 16 juin 1960, il préside à la création du « Front Algérie Française » (FAF), qui regroupe très vite 500 000 adhérents dont 200 000 Musulmans. Ce mouvement patriotique comptera plus d’un million de membres lors de sa dissolution par le pouvoir gaulliste, en décembre de la même année.
Saïd Boualem passe à la dissidence en février 1962 et, sous les ordres du colonel Gardes, il crée un maquis dans l’Ouarsenis. Il se bat comme un lion contre le FLN.
Dans sa défense de l’Algérie française, il perd… dix-sept membres de sa famille.
Le 18 mai 1962, Saïd Boualem parvient à rapatrier 200 personnes en France : quelques Harkis et des membres de sa famille. Il s’installe en Camargue, à Mas-Thibert, à 18 kms d’Arles.
Le bachaga Saïd Boualem est mort le 8 février 1982. Ce grand soldat était Commandeur de la Légion d’Honneur, décoré de la Croix de Guerre 1939-1945 (deux citations) et de la Croix de la Valeur Militaire. Il était également décoré du Nichan Iftikhar marocain.
Dans son livre « Mon pays, la France », il écrivait :
« Venant après le traité de Versailles qui avait rendu deux départements à la France, les accords d’Evian qui lui en ont perdu quinze, apprendront aux générations futures que l’Armée française victorieuse a livré le territoire qu’elle était chargée de défendre…Ces accords qui sont une félonie et une faute. Une félonie car ils livrent aux tueurs plusieurs millions d’hommes sans défense parmi lesquelles des centaines de milliers d’anciens combattants qui ont défendu, tant en 1914-1918 qu’en 1939-1945, l’intégrité du territoire métropolitain, une félonie parce qu’ils livrent une population à la famine et à la misère. Une faute parce qu’ils officialisent aux yeux du monde l’avènement d’une poignée de tueurs et qu’ils sont pour l’Occident l’acte politique le plus grave depuis Yalta… ».
De nombreuses communes lui ont consacré une rue ou une place mais d’autres, souvent des municipalités de gauche, ont débaptisé des lieux consacrés à ce grand Français (ce fut le cas, par exemple, à Longjumeau).
Son livre magnifique « Mon pays, la France » est une ode au patriotisme et devrait figurer dans les programmes scolaires, ne serait-ce que pour démontrer à « la diversité » qu’on peut s’intégrer à la Nation tout en conservant ses traditions et ses convictions religieuses.
Mais veut-on vraiment qu’elle comprenne ?
Eric de Verdelhan
7 avril 20
1)- :« Mon pays, la France », de Saïd Boualem ; France Empire ; 1962. A lire également : « Les Harkis au service de la France » ; France Empire ; 1963. Et « L’Algérie sans la France » ; 1964 ; chez le même éditeur.
2)- : Sur les images, on voit nettement une jeune femme bousculer Julia.
3)- : On appelle « Français de papiers » les bénéficiaires – souvent par hasard ou sans le vouloir vraiment – du Jus solis. Cette ineptie qui consiste à nous faire croire qu’une vache née dans une écurie serait un cheval. Par opposition au « Français de souche » (celui que les « Français de papiers » appellent des « souchiens »).
4)- : Manifestation orchestrée par la « Wilaya 7 », qui sévissait en métropole.
Message d’Eric de Verdelhan aux lecteurs de Minurne
Chers amis, chers lecteurs.
On me demande régulièrement : « Où peut-on se procurer vos livres ? »
Veuillez trouver, ci-dessous, un récapitulatif de leur disponibilité (ou non disponibilité)
1)- « Au capitaine de Diên-Biên-Phu », publié en 2011, est disponible, au prix de 22 €, chez SRE-éditions à Annecy : www.sre-éditions.com . On peut aussi le trouver sur Amazon.
2)- “ Oran, le 5 juillet 1962 (et quelques autres massacres oubliés)” publié en 2016, est disponible au prix de 19 € chez Edilivre (www.edilivre.com ) lien: https://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/784059/s/oran-le-5-juillet-1962-eric-deverdelhan/ . Egalement disponible sur Amazon. (NB : mettre le titre en entier ou rechercher par le nom de l’auteur).
3)- « Mythes et Légendes du Maquis », est édité aux Editions Muller (https://www.decitre.fr/editeur/Muller+Edition.)
Lien : https://www.les4verites.com/produit/mythes-et-legendes-du-maquis au prix de 22 €
4)- Enfin, mon dernier livre « Hommage à NOTRE Algérie française » est sorti fin 2018.
S’agissant d’une autoédition, il est à commander à mon adresse mail ou via Minurne qui transmettra.
Il m’en reste encore quelques exemplaires. Prix : 15 €.
Les trois autres: “Requiem pour l’Algérie française”, publié en 2012, “Un homme libre…” publié en 2013, et “Le cœur chouan et l’esprit para” publié en 2014, sont épuisés.
Comme vous le savez, j’écris par « devoir de mémoire » et je destine une partie des (rares) bénéfices de mes ventes à des associations dont je partage les valeurs : Paras, Légion, «Pieds-noirs», Catholiques traditionnalistes…
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Big data, multiplication des antennes et des ondes : bienvenue dans le monde merveilleux de la 5G
C’est un nouvel eldorado pour les opérateurs de téléphonie et la Commission européenne. Celle-ci y voit la promesse d’une forte croissance et de centaines de milliers d’emplois d’ici 2025. La 5G fait fantasmer, avec son débit ultra-rapide, la possibilité de développer des millions d’objets connectés « intelligents », et les milliards de données qu’elle permettra de collecter. Au delà de la mise en scène marketing, son utilité et ses retombées économiques réelles n’ont rien d’une évidence. Pour déployer le réseau, les antennes-relais devront être bien plus nombreuses, avec toutes les interrogations que suscitent les effets sanitaires d’une densification des ondes. Le collectif de journalistes Investigate Europe, partenaire de Basta !, a mené l’enquête.
Un véhicule blanc, futuriste, apparaît à l’écran. Madame Martin, cheveux longs et roux, T-shirt noir, tient le volant. Son mari est assis à sa droite et ses deux enfants sur le siège arrière. Une voix off indique : « Grâce à la 5G, la voiture est connectée en permanence à la maison des Martin. » À distance, la mère de famille « peut éteindre la lumière oubliée dans la chambre des enfants » et téléphoner à la grand-mère en vacances, sur un autre continent. Mme Martin peut même lâcher le volant, la voiture entièrement autonome évite les obstacles et les bouchons... Le véhicule futuriste se conduit tout seul.
Bienvenue dans le monde rêvé de la 5G. Rêvé parce qu’il n’existe pas encore, comme la famille Martin d’ailleurs, qui ne sont que les personnages animés d’un clip produit par Orange. Rêvé aussi parce que la 5G, la 5ème génération de standards pour la téléphonie mobile promise pour 2020, nourrit tous les fantasmes. Avec un temps de latence inférieur à une milliseconde, mille fois plus de données transmises, et un débit cent fois supérieur, cette technologie ouvre la voie du téléchargement éclair, des voitures autonomes, des villes intelligentes, des opérations chirurgicales à distance, des usines dirigées par des robots, connectées H24. La nouvelle génération promet aussi la démocratisation de « l’internet des objets », avec ses frigidaires qui indiquent les aliments périmés, ses poubelles informant les éboueurs qu’il faut les vider et l’éclairage public qui s’adapte à la position du soleil.
La compétition fait rage entre les géants de la téléphonie mobile
En 2025, 34 milliards de ces objets pourraient être en fonction : autant de données personnelles en provenance de nos bracelets, nos maisons, nos voitures ou nos hôpitaux connectés, transmises aux géants des télécommunications grâce au méga-débit de la 5G. Un monde digne d’un scénario de fiction – déjà esquissé par Alain Damasio dans son nouveau roman Les furtifs à paraître le 18 avril [1] – à la portée de ceux qui en auront les moyens. Les industriels des télécoms se frottent déjà les mains.
Tous entrevoient les gigantesques perspectives économiques qui s’ouvrent devant eux. Notamment ces millions de « téléphones 5G » qui vont s’écouler à travers le monde – les premiers sont attendus en 2019. Depuis plusieurs mois la compétition pour le marché de la 5G fait rage entre les géants de la téléphonie mobile. Ils multiplient les démonstrations publiques, plus spectaculaires les unes que les autres. En novembre 2018, l’hologramme du PDG de Vodaphone Allemagne a ainsi donné une interview dans un bus en marche. Telecom Italia a de son côté fait voler des drones livreurs de médicaments à Turin. En France, cet été, Bouygues Telecom a fait des démonstrations de pilotage à distance à Bordeaux, et Orange a diffusé des vidéos en réalité virtuelle à Marseille.
Guerre froide technologique entre les États-Unis, l’Union européenne et la Chine
La compétition est telle qu’elle a gagné le terrain diplomatique. Si l’on en croit le journaliste spécialisé du Monde, Charles de Laubier, elle serait même devenue « un enjeu géopolitique majeur ». Non seulement les États veulent défendre les intérêts économiques de leurs entreprises nationales, mais aussi éviter que leurs données sensibles qui transiteront via la 5G ne se retrouvent à l’étranger. Dans ce contexte, le constructeur chinois, Huawei, un des plus avancé sur la 5G, est devenu l’ennemi à abattre.
La montée en puissance de la firme de Pékin inquiète les États-Unis et l’Union européenne. En Pologne, un ingénieur du constructeur chinois soupçonné d’espionnage, a été arrêté le 13 janvier dernier. S’en est suivi une déclaration du ministre de l’Intérieur appelant l’UE à envisager l’exclusion de Huawei des marchés publics. L’Australie a déjà passé le pas, en l’évinçant de ses appels d’offres sur les réseaux 5G.
Le 29 janvier dernier, la France a elle aussi voulu couper les ailes au géant en déposant un « amendement Huawei » devant le Sénat, visant à soumettre à autorisation préalable l’exploitation des réseaux, notamment de 5ème génération. Le texte a été rejeté mais le gouvernement n’a pas dit son dernier mot. Le 20 février, le groupe LREM a déposé devant l’assemblée, une proposition sur la sécurité de la 5G, une loi que tous disent « taillée contre Huawei » [2]. Le texte est débattu au parlement à partir du 10 avril. Une escarmouche de plus dans la guerre froide technologique qui se livre depuis des mois.
Selon la Commission européenne, les dizaines de milliards vont pleuvoir, les PIB croître fortement et des centaines de milliers d’emplois se créer
Après avoir raté le train de la 4G, la Commission européenne a lancé dès 2016 un plan d’action avec des objectifs ambitieux, considérant la 5G comme une « opportunité stratégique », voire même une « révolution » [3]. Le plan « 5G for Europe » prévoit par exemple qu’au moins une ville majeure de chaque État membre soit entièrement couverte d’ici 2020. A l’horizon 2025, toutes les zones urbaines et les routes principales devront être équipées.
Vidéo réalisée par notre partenaire, Investigate Europe.
Selon les calculs de la Commission, le déploiement de la 5G nécessitera des investissements, de la part des acteurs privés et publics, de 500 milliards d’euros sur les dix prochaines années ! Convaincue du retour sur investissement, la Commission a elle-même engagé 700 millions d’euros dans un partenariat public-privé. D’après elle, cette technologie pourrait faire bondir le PIB européen de 6 % [4], et créer 1,3 millions d’emplois d’ici 2025. Les technos bruxellois assurent même que les revenus des opérateurs de téléphonie mobile attendront 225 milliards… par an, d’ici 2025. Pourtant, les experts sont nombreux a considérer que l’institution prend ses rêves pour la réalité, qu’elle s’est laissée emporter par l’optimisme à but lucratif des industriels des télécoms.
Une opération « davantage dictée par l’industrie que par un réel besoin des consommateurs »
En Europe, les infrastructures et les réseaux sont encore loin de garantir un déploiement rapide. Pour rappel, seul un quart des Européens a actuellement accès à la 4G. Un universitaire britannique, William Webb, a même consacré un ouvrage au mythe de la 5G. Selon lui, cette technologie ne remplira pas ses promesses avant plusieurs années. Ce gigantesque enfumage marketing et commercial vendrait, sous l’étiquette 5G, « une simple amélioration de la 4G », écrit-il.
Le calendrier de ce déploiement tous azimuts, poursuit le professeur, « est davantage dicté par l’industrie que par un réel besoin des consommateurs ». Mais, appâtée par la perspective d’une forte croissance, la Commission a sous-estimé le défi. Plus grave, pour plaire aux industriels, l’institution pourrait avoir laissé de côté le respect du « principe de précaution » inscrit dans la loi européenne, qui veut que le producteur d’une nouvelle technologie prouve son absence de danger avant de la commercialiser. On sait que la 5G permet de faire apparaître des hologrammes. En revanche, on ignore encore l’impact de cette nouvelle technologie sur le corps humain.
« C’est mécanique : il faudra plus d’antennes... Beaucoup plus »
La 5G qui nécessite l’utilisation de fréquences plus élevées pose la question de l’augmentation de l’exposition générale de la population aux ondes électromagnétiques. La 5G fonctionne aussi en partie avec des « ondes millimétriques » - plus courtes, elles ne peuvent traverser certains bâtiments et des obstacles comme les arbres ou la pluie - ce qui impose une augmentation exponentielle du nombre des antennes. Une « densification », comme le dit poliment la commission.
« C’est mécanique : il faudra plus d’antennes... Beaucoup plus », confie à Basta ! un expert d’une grande agence de l’État préférant conserver l’anonymat. Une « trentaine » d’entre elles seraient déjà en activité dans les 25 zones d’expérimentations de l’Hexagone [5]. « Ce n’est rien, c’est équivalent à presque zéro pour le moment », précise-t-il. Le gouvernement néo-zélandais, qui prévoit de déployer trois réseaux 5G indépendants, a déclaré que le nombre de tours de téléphonie cellulaire devrait « doubler dans les zones urbaines ». Combien en faudra-t-il en France ? Nous n’avons eu accès à aucune estimation, mais, aujourd’hui, le déploiement de la 4G – qui couvre principalement des zones urbaines – nécessite 45 823 antennes et supports. S’il s’agit de les doubler, cela signifie 45 000 antennes supplémentaires, et autant d’interrogations sur les effets des ondes et de contestations possibles.
En France, des antennes factices pour parer à d’éventuelles mobilisations
À Patras en Grèce, ville test de la 5G, un comité de citoyens a dénoncé la mise en place prévue « de 50 000 antennes supplémentaires ». La municipalité a fini par suspendre le projet devant l’incertitude scientifique sur les potentielles répercussions sur la santé des habitants. En France, à notre connaissance, aucune lutte locale contre les nouvelles antennes 5G n’a, pour l’instant, émergé. Cela fait cependant partie des craintes des quatre opérateurs, confie notre expert, en contact régulier avec eux : « La question de l’acceptation sociale les préoccupe. Ils savent bien qu’en France il faut en moyenne entre 18 et 24 mois pour négocier l’installation d’une seule antenne, ils se demandent ce qu’il va se passer avec toutes celles qui vont être montées dans le cadre du déploiement de la 5G. »
D’après une source anonyme, Bouygues Telecom serait discrètement en train de se préparer à cette potentielle levée de boucliers. Comme le montrent deux documents que nous nous sommes procurés, l’opérateur français aurait installé « des antennes factices » à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), dont au moins l’une d’entre elles serait « plus haute de 55 cm » que les antennes précédentes. Une stratégie pour préparer les esprits à la prolifération de ces installations protéiformes dans le paysage ?
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