TERRORISME Ayant rejoint les rangs d’Al-Qaïda, il avait été condamné à huit ans de prison en 2015
Gilles Le Guen avait été capturé en avril 2013 par les forces spéciales françaises au Mali. — SAHARA NEWS/SIPA
Le djihadiste breton Gilles Le Guen est libre.
Condamné en 2015 à huit ans de prison pour avoir combattu dans les rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, cet ancien capitaine de la marine marchande est sorti de prison en février et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
Incarcéré à la prison de Condé-sur-Sarthe, « il n’a jamais eu de problèmes avec le personnel », a déclaré à l’AFP un surveillant pénitentiaire, sous couvert de l’anonymat. « Il travaillait aux ateliers. On n’entendait jamais parler de lui. Dès qu’il y avait des embrouilles, il se mettait en retrait », a ajouté la même source.
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Selon TF1/LCI, Gilles Le Guen est aujourd’hui domicilié dans la Manche, où il doit « pointer » une fois par jour au commissariat. Converti à l’islam en 1982, Gilles Le Guen, attiré par le nomadisme, avait quitté la France pour le Maroc en 2005, avant d’aller en Mauritanie, puis au Mali à partir de 2011. Il y avait élevé des chèvres quelques mois dans un village avant de gagner Tombouctou.
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