Plus d'une tonne d'armes et un atelier de reconditionnement ont été découverts. Trois hommes ont été mis en examen, dont deux sont en détention provisoire.
Les djihadistes de l'EI ont fait du meurtre par égorgement ou décapitation une sinistre marque de fabrique.
Il a fallu attendre dimanche après-midi pour que l'information soit partiellement confirmée de source judiciaire, par "le Parisien" puis "l'Obs". Selon l'autopsie réalisée samedi, Arnaud Beltrame est décédé des suites d'une "plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche", autrement dit d'un coup de couteau au cou ou d'un égorgement (les définitions du mot sont ambiguës). Mais le terroriste Radouane Lakdim, qui disposait d'un couteau et d'une arme de poing, avait également tiré plusieurs balles sur son otage, provoquant des "lésions non létales". Ce lundi soir, le procureur de la République de Paris François Molins a confirmé qu'une "plaie très grave de la trachée et du larynx, ayant entraîné une détresse respiratoire", était à l'origine du décès.
Trèbes .... Carcassonne
Plus d'une tonne d'armes et un atelier de reconditionnement ont été découverts. Trois hommes ont été mis en examen, dont deux sont en détention provisoire.
Grosse prise à Carcassonne. Plus d'une tonne d'armes et un atelier de reconditionnement aux "ramifications internationales" ont été découverts près du chef-lieu de l'Aude, ont annoncé lundi Gérald Darmanin et le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux. La valeur totale des matériels saisis est estimée à près de 200 000 euros, selon le ministère de l'Action et des Comptes publics.
Âgés de 47, 50 et 54 ans, "trois hommes, un responsable de sécurité, un ambulancier et un garagiste chez qui les armes ont été retrouvées", ont été mis en examen dimanche notamment pour "acquisition, détention et cession en réunion de munitions et d'armes de catégories A, B et C" ainsi que pour "association de malfaiteurs", a ajouté le procureur de Marseille. Deux d'entre eux ont été placés en détention provisoire et le troisième placé sous contrôle judiciaire, a précisé le magistrat.
Du matériel de guerre
En tout, deux cent sept armes ont été découvertes, a détaillé le ministre de l'Action et des Comptes publics. Cinquante-quatre correspondaient à du matériel de guerre, avec notamment des Kalachnikov et des pistolets-mitrailleurs.
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Plus de 130 armes de catégorie C soumises à déclaration, 770 kilos de munitions, 350 chargeurs ainsi que des casques de vision nocturne ou encore des lunettes de tirs ont aussi été mis au jour.
"Des ramifications internationales"
Un atelier de reconditionnement de parties d'armes, importées par le réseau depuis l'étranger, puis reconditionnées et remises en état a également été découvert.
"Les investigations ont permis d'établir des ramifications internationales en Europe et aux États-Unis notamment grâce à l'appui des services étrangers partenaires dans le cadre de la coopération douanière internationale", précise le ministère.
L'enquête initiée par la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) a été confiée à la police judiciaire de Perpignan co-saisie avec la douane judiciaire de Toulouse sous l'autorité de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.
attentats évités ?
d'autres caches à découvrir ?
au moins encore 2 !!!
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Jean Schmitz 06/03/2019 23:42
M.S.BLUEBERRY. 06/03/2019 12:07