Nous avons certainement été « désinformés » par nos médias dernièrement à l'effet que les changements climatiques anthropiques (CO2) seraient la cause des records de chaleur observés en Australie pour le mois de janvier 2019. Car, aussitôt qu’il y a des records de froid, ils nous rappellent rapidement où il fait anormalement chaud.
Voici pourquoi l’homme n’est pas responsable de ce coup de chaleur australien.
L’Australie est géolocalisée entre le 10 et le 40ème degrés de latitudes sud où se forme une zone de divergence créant un afflux d’air sec vers le sol aux alentours du 30ème degré de latitude sous l’effet du mouvement de convection des cellules de Hadley et Ferrel.
Ainsi, comme la plupart des déserts sur les deux hémisphères, la région désertique australienne est soumise à une haute-pression semi-permanente qui réduit considérablement la couverture nuageuse.
Moins de nuages et donc peu d’averses pour les régions désertiques. Le nord est affecté par la mousson saisonnière et la côte Est, par l’océan et les vents dominants (effet Coriolis).
En plus d’être sous l’effet d’un "séchoir à cheveux", l’ISS (irradiance solaire de surface) est accentuée et ce, particulièrement en saison estivale. Voici l’énergie solaire que le sol a absorbée pour ce fameux mois de janvier 2019 et qui a été fort utile pour les médias alarmistes.
Et voici l'énergie solaire reçue en moyenne pendant la dernière année.
Bien sûr le climat australien se vérifie aussi avec les données des rayonnements UV (1979-2007)
Janvier
Annuel
Vous remarquerez, sur la carte ci-dessous, que les régions côtières sont tempérées par les océans et que les régions désertiques sont renforcées par la superficie de ce continent en plus de sa position sur le globe. La côte Est est probablement plus sujette à la couverture nuageuse via la circulation atmosphérique Est-Ouest (effet Coriolis) et donc plus clémente.
Nous assistons à une réorganisation de la dynamique atmosphérique alors que nous entrons possiblement dans un grand minimum solaire au même moment d’une excursion géomagnétique. Nous pourrons aussi observer des changements dans les moussons par le déplacement saisonnier plus irrégulier de la zone de convergence tropicale.
Le CO2 anthropique n’a absolument rien à voir avec ces phénomènes.
Carlos Ramirez
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