Le mouvement des «gilets jaunes», dénonçant à l'origine la hausse des carburants mais exprimant maintenant une colère sociale plus large, semble loin de s’essouffler. Un nouveau rassemblement se déroule ce samedi à Paris, après la mobilisation de la semaine dernière marquée par des débordements. Notre correspondant suit la situation sur place.
Nouvelle journée de mobilisation ce samedi dans la capitale. La police promet cette fois que le rassemblement des «gilets jaunes» se déroulera sous haute surveillance pour éviter les débordements de la semaine dernière sur les Champs-Élysées. La ville a alors connu plus d'un million d'euros de dégâts, la journée s'étant soldée par 150 interpellations dont 62 à Paris. Cette fois, il est toujours difficile de prévoir jusqu'où peuvent aller les tensions.
Cette semaine, le ministère de l'Intérieur a prévu de fermer les Champs-Élysées à la circulation et d'autoriser l'accès aux piétons après un contrôle d'identité et une fouille des sacs, dans le but d'éviter la répétition des violences.
La CGT a appelé en parallèle à manifester à l'occasion de la «marche des chômeurs» pour dénoncer la hausse de la précarité, réclamer une baisse des taxes et une augmentation du SMIC, tout en souhaitant que les «gilets jaunes» se greffent au mouvement, indique Reuters. Le cortège doit partir à 14h00 de la place de la République.
La mobilisation fléchit depuis le 17 novembre, date de la première journée de manifestations lors de laquelle près de 300.000 personnes ont bloqué les routes. Elles étaient un peu plus de 100.000 le 24 novembre dont 8.000 à Paris, selon les données officielles.
Les rencontres entre le Premier ministre et des représentants du mouvement vendredi n'ont pas été concluantes, laissant présager un regain de la colère.
Cet article vous a intéressé ? Moins de Biens Plus de Liens ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.
L’Arc de Triomphe tagué par les manifestants.

Le dispositif policier pourrait mobiliser environ 5.000 membres des forces mobiles dans la capitale, où est également prévue une manifestation de la C
«Plus de 107 interpellations» après les incidents sur les Champs-Élysées, selon Édouard Philippe. Moins de 36.000 manifestants en France, 5.500 à Paris. France Info a de son côté fait état de 115 interpellations.
GT.
Le cortège de plusieurs centaines de personnes remonte le boulevard Haussmann.

Une situation très tendue place de l’Étoile. La police est ciblée par des projectiles, des lacrymogènes diffusés en différents endroit forments un nuage gris. Plusieurs incidents. Un hélicoptère survole la zone.
Des centaines de «gilets jaunes» manifestent parallèlement devant le Louvre. La foule scande «Parisiens, avec nous», «Macron démission», «Macron en prison».
16 personnes ont été interpellées à 10 heures du matin alors qu’entre 500 et 600 «gilets jaunes» étaient rassemblés en haut des Champs-Élysées, a indiqué la police à RTL.

La police a recouru à des canons à eau pour disperser des «#giletsjaunes» rassemblés à #Parishttps://sptnkne.ws/khbr #1erDecembre #ChampsÉlysées #le1décembre #Giletsjaunes #ArcDeTriomphe
Les CRS font usage de gaz lacrymogènes contre les manifestants. Deux personnes ont été interpellées pour «port d'arme prohibé», selon une source policière citée par l’AFP.
Le rassemblement a à peine commencé qu'il a été émaillé par les premiers incidents. Plusieurs «gilets jaunes» ont tenté de forcer un barrage de sécurité. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour les repousser. Deux individus ont été interpellés.
Commenter cet article