Des blocages ont été mis en place aux frontières turques et grecques, mais aussi sur les autoroutes du pays.
Ils ne portent pas de gilets jaunes, mais protestent eux aussi contre la hausse du prix du carburant. Des milliers de Bulgares ont bloqué dimanche les principaux axes routiers et les postes-frontière entre la Bulgarie et la Turquie et entre la Bulgarie et la Grèce.
Ils protestent contre la flambée du prix des carburants dans un contexte de mécontentement dû au faible niveau de vie dans le pays le plus pauvre de l'Union européenne.
Frontières et autoroutes bloquées
Les protestataires ont bloqué pendant plusieurs heures la circulation dans différents endroits sur les autoroutes Trakia et Hemus qui traversent le pays avant d'être dispersés par la gendarmerie, a rapporté la radio publique BNR, au lendemain d'un mouvement similaire en France.
Des manifestants ont également bloqué l'autoroute Maritsa qui mène vers les postes-frontière de Kapitan Andreevo et Lesovo à la frontière avec la Turquie. Des moments de tension ont eu lieu lorsque des manifestants ont réussi à rompre le cordon des gendarmes qui tentaient d'empêcher le blocus. Des protestataires ont bloqué l'accès au poste-frontière de Kulata (sud-ouest) avec la Grèce.
Quelque 2.000 gendarmes et policiers avaient été déployés pour maintenir l'ordre.
Les premières manifestations il y a trois semaines
Pour le deuxième jour dimanche, des rassemblements ont également eu lieu dans les grandes villes tandis que d'autres étaient prévus lundi. A Sofia, plusieurs dizaines de manifestants ont perturbé la circulation sur les principaux boulevards en scandant "mafia!" et "démission!".
Les manifestations du week-end contre la hausse du prix des carburants et l'augmentation prévue de la taxe sur les vieux véhicules avaient débuté il y a trois semaines, mais elles ont pris de l'ampleur, les protestataires dénonçant également le faible niveau de vie en Bulgarie, où le pouvoir d'achat atteint à peine la moitié de la moyenne de l'UE.
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