RAPPEL :
De très nombreux exercices antiterroristes ont été suivis de très près, dans les heures suivantes, par de véritables attentats !!!
Cet article vous a intéressé ? Moins de Biens Plus de Liens ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.
Attentats de Paris
Un représentant de la police déclare devant divers médias que la police fédérale était en train de procéder à un exercice tout près du centre d'achat à Munich
Il dit qu'il y avait un "exercice de sauvetage" en cours impliquant la police fédérale tout près du centre d'achat au moment même où se déroulait la tuerie.
suite ci dessous
Un exercice de grande ampleur a été organisé mardi 9 octobre au CDFAS, le centre départemental de formation et d'animation sportives d'Eaubonne (Val-d'Oise). Une attaque terroriste a été organisée pour exercer les forces de l'ordre et les secours à mieux se coordonner en cas d'attentat.
La simulation d'attentat a duré trois heures au CDFAS d'Eaubonne (Val-d'Oise). © Radio France - Marine Chailloux
Il est 9 heures, un bus de sportifs entre dans le CDFAS, le centre départemental de formation et d'animation sportives d'Eaubonne (Val-d'Oise). Soudain, une voiture déboule juste derrière. A son bord, cinq terroristes, armés de kalachnikov et de fusils à pompe. Les assaillants tirent sur les passants et font sortir les passagers du bus. "Le bruit des balles, c'est quand même impressionnant, même si l'on sait que c'est un exercice", confie Lucie, une étudiante infirmière qui participe au scenario. Elle joue la conductrice du bus et reçoit un coup de crosse sur la tempe. C'est la première victime des terroristes.
Plus de 400 forces de l'ordre et secours mobilisés
Mardi 9 octobre 2018, la préfecture du Val-d'Oise a organisé un exercice de sécurité de grande ampleur. Une tuerie de masse a été simulée au complexe sportif pour permettre aux différents métiers de se coordonner en cas d'attentat.
Les (faux) assaillants pénètrent ensuite dans le centre sportif, où se trouvent de nombreux jeunes, tirent des coups de feu, on entend des cris dehors, quelques participants s'échappent en criant du complexe. Le scenario est réaliste et la police débarque en temps réel : en moins de dix minutes, une patrouille qui circulait dans le secteur arrive sur place, aidée de la BAC (brigade anti-criminalité) qui est entraînée aux attaques par balles.
Puis viennent en renfort les gendarmes, les militaires de la force sentinelle. Entre temps, les pompiers sont arrivés sur place et aménagent un "hôpital de campagne" pour soigner les nombreux blessés. Le Samu et les associations comme la Croix rouge et l'aide aux victimes d'attentat sont aussi sur place. En tout, 420 personnes ont participé à cette attaque de grande ampleur dont 130 policiers et plus de 120 pompiers.
Pour le chef d'état major de la police du Val-d'Oise, Frédéric Laissy, qui coordonnait les opérations, ce nouvel exercice a permis d'affiner encore un peu plus les modes d'intervention des forces de l'ordre et des secours. "Avant on ne parlait pas le même langage, on ne se comprenait pas et on avait l'impression de parler un peu chinois. Aujourd'hui nous nous comprenons", conclut-il. Tout en reconnaissant qu'il reste encore des choses à améliorer, comme les communications radio ou le temps d'intervention des secours.
Commenter cet article