Depuis 2 mois, les éruptions volcaniques se succèdent sans discontinuer. Celles du Kilauea, du mont De Fuego au Guatemala et du mont Agung en Indonésie sont les plus marquantes car elles ont fait la une des médias.
Cependant l'observateur attentif aura remarqué que des dizaines d'autres volcans se sont également réveillés. Juste à titre d'exemple, dans la seule semaine du 27 juin au 3 juillet, 6 volcans se sont réveillés pendant que 15 autres étaient déjà en éruption.
Certains commencent donc à se poser des questions et à envisager que cette accumulation d'éruptions puisse être le signe précurseur de grands changements terrestres.
C'est une réaction humaine normale. Quand plusieurs éruptions consécutives font la une des médias, les gens se posent des questions. À Hawai, il y a des rivières de lave qui sortent du Kilauea et qui font ressembler le paysage à la contrée du Mordor. Et au Guatemala, plusieurs centaines de villageois ont été brûlés vifs. Ce n'est pas rien, ces 2 éruptions sont classées parmi les plus dévastatrices et meurtrières depuis un siècle.
Et quand les gens commencent à s’interroger, c'est à ce moment là que la machine à mentir entre en action. Quand les problèmes commencent, il y a des gens dont le rôle consiste à dire que tout va bien. On constate la même chose à chaque catastrophe, du Titanic au WTC en passent par Tchernobyl et Fukushima. à chaque fois, des experts débarquent et déclarent : restez calmes, ne vous inquiétez pas !
Alors cette fois, face à le recrudescence des éruptions volcaniques, ils ont réfléchi, ils ont dû faire des réunions et quelqu'un a eu cette idée : il suffit de leur dire qu'il s'agit seulement d'une impression crée par les réseaux sociaux.
L'argument est simple : en se basant sur des statistiques vielles de 200 ans, on voit que le nombre d'éruptions recensées est en augmentation car il y a évidement un plus grand nombre d'habitants qui vont les signaler.
En résumé, la courbe des éruptions suit celle de la démographie et c'est une chose tout à fait normale et logique mais le problème c'est qu'ils vont utiliser le même procédé afin de justifier l'augmentation que nous avons observé ces dernières années ainsi que bien entendu celle que l'on constate depuis le mois de Mai.
Ils affirment explicitement que si l'on a l’impression qu'il y a plus d’éruptions volcaniques ces derniers temps, la faute en revient aux réseaux sociaux. Ce serait donc une impression que l'on a parce-que l'on en parle alors qu'en fait c'est exactement l'inverse : il y a plus d'éruptions que d'habitude et donc on en parle.
Le premier média qui s'est attelé à la tache qui consiste à nous faire prendre nos vessies pour des lanternes, c'est l'USGS, l'organisme américain qui recense les séismes et les catastrophes.
L'USGS n'a fait que retransmettre une étude du "Smithsonian Global Volcanism Program" qui est notamment basée sur le fait qu'au moment de la seconde guerre mondiale, il y a eu moins d'éruptions recensées car évidement, à ce moment là, les gens avaient autre chose à faire. Mais elle applique cette logique aux éruptions de ces 20 dernières années et on en arrive à une conclusion complètement absurde selon laquelle aujourd’hui, les éruptions volcaniques sont recensées par les médias et la population.
On entre alors dans le domaine du loufoque : ce ne sont pas les géologues qui mesurent les éruptions volcaniques mais les médias et la population et l'USGS en rajoute une couche et rend responsable les réseaux sociaux d’avoir donné l’impression qu'il y a plus d'éruptions que d'habitude.
On a affaire à ce qu'il faut bien appeler une "fake news", une info forgée de toutes pièces afin de tromper le public et quelques jours plus tard, cette fake news est reprise dans un article du "Scientific Américan". Dans cet article, on commence par recenser toutes les rumeurs colportées autour du Kilauea et une fois que le cadre a bien été posé, on met dans le même sac ceux qui croient qu'il y a plus d'éruptions que d'habitude:
Myth: There are more volcanoes erupting now than ever before!!! IT'S THE END OF THE WORLD!!!!!!!!I regret to inform you that volcanoes are erupting at about the same rates as they have done for centuries upon centuries. It's just that we have awesome things like satellites and television and the internet and social media, so we're more aware of them than we've ever been before.
https://blogs.scientificamerican.com/rosetta-stones/i-regret-to-inform-you-kilauea-rumors-arent-at-all-true/
Donc si vous croyez qu'il y a plus d'éruptions que d'habitude vous n’êtes qu'un hurluberlu qui n'y connaissez rien !
En vérité, les statistiques démontrent que depuis plusieurs décennies, nous sommes en train d'assister à une hausse dramatique du nombre de catastrophes naturelles et parmi elles, il y a bien entendu les séismes et les éruptions volcaniques.
Et si ces malgré ces graphiques vous auriez quand même un doute, voici à titre d'exemple, un article du journal Libération qui confirme la hausse du nombre d'éruptions. Et si cela ne suffit pas, voici un autre article tiré d'un site spécialisé.
Les statistiques ne mentent pas : le nombre moyen d'éruptions volcaniques était de 55 il y a 30 ans, de 60 il y a quelques années, il est ensuite passé à plus de 80.
Au moment où je vous parle il y a plus de 20 éruptions en cours. Nous sommes donc bel et bien en train d'assister à la mise en place d'un cover-up et le discours des médias sur ce sujet va radicalement changer.
Comme dans le roman d’Orwell, on va commencer à récrire les anciens articles, on va modifier les statistiques (en ce qui concerne la courbe des séismes, c'est déjà fait) afin de les accommoder au nouveau discours : il n'y a pas plus d'éruptions volcaniques que d'habitude, c'est juste une impression !
Donc tenez vous prêts, encore 2 ou 3 catastrophes et dans les médias vous verrez débarquer des experts qui vont nous expliquer de long en large et (fausses ) preuves à l'appui que tout va bien. Et bien entendu, c'est à ce moment là que vous saurez que la fin est proche.
En cette fin de cycle, les cataclysmes sont devenus omniprésents. Nous sommes désormais dans la dernière ligne droite avant l'époque de la grande rupture mais tel l'orchestre du Titanic, les maîtres du discours n'auront pas ménagé leurs efforts pour nous faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
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