LM pour ELAC & ALAC WEBSITE/
Avec AFP – FranceInfo/ 2018 03 21/
Soupçons de financement libyen:
Sarkozy est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire mais "nie les faits"…
"Coup de tonnerre" dans l'enquête sur les soupçons de financement
libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007: après plus de 24
heures de garde à vue, l'ancien chef de l'Etat a été mis en examen et
placé sous contrôle judiciaire.
Nicolas Sarkozy, qui nie les faits qui lui sont reprochés, a été mis
en examen pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens" et placé sous contrôle judiciaire, a précisé une source judiciaire à l'AFP. L'ancien
président, qui fut l'un des artisans de la chute du Guide Mouammar
Kadhafi, avait été placé en garde à vue mardi matin dans les locaux de
l'office anticorruption (Oclciff) à Nanterre, près de Paris. Son
audition, interrompue mardi soir, avait repris ce mercredi matin.
Après s'être vu signifier sa mise en examen, il a regagné son domicile
dans le XVIe arrondissement, a constaté un journaliste de l'AFP.
LES CASSEROLES DE SARKOZY
"C'est un coup de tonnerre après cinq ans d'investigations. Il est mis
en examen des principaux chefs dans cette enquête", a relevé une
source proche du dossier. Cette affaire n'est pas la seule dans
laquelle il est mis en cause. Il a été renvoyé en correctionnelle en
février 2017 par le même juge Serge Tournaire, pour financement
illégal de campagne électorale, mais cette fois pour la présidentielle
de 2012. Il a fait appel de ce renvoi. Nicolas Sarkozy, 63 ans, est
aussi menacé d'un procès dans l'affaire dite "des écoutes". Il est
suspecté d'avoir tenté d'obtenir d'un magistrat à la Cour de
cassation, Gilbert Azibert, des informations le concernant couvertes
par le secret.
Sa mise en examen dans le dossier libyen marque un formidable coup
d'accélérateur dans cette affaire instruite par des magistrats du pôle
financier depuis près de cinq ans. Depuis la publication en mai 2012
par le site Mediapart d'un document libyen accréditant un financement
d'environ 50 millions d'euros, pour permettre notamment à la Libye de
sortir de son isolement diplomatique, les investigations ont
considérablement avancé.
PLUSIEURS PROTAGONISTES, DONT D'EX-RESPONSABLES LIBYENS, ONT ACCREDITE
LA THESE DE VERSEMENTS ILLICITES
Le sulfureux homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a lui-même assuré avoir remis entre fin 2006 et début 2007 trois valises contenant 5 millions d'euros en provenance du régime de Kadhafi à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et à son directeur de
cabinet Claude Guéant. "Le menteur, ce n'est pas moi", a réagi M.
Takieddine après la mise en examen de l'ex-président. "Petit à petit,
l'étau se resserre, tout commence à tomber et la mafia aussi", a-t-il
ajouté. Et il sait bien ce qu’est cette mafia qu’il a servi.
Quels sont les nouveaux éléments rassemblés par les magistrats pouvant
mettre directement en cause l'ancien chef de l'Etat? Selon Le Monde,
plusieurs anciens dignitaires du régime Kadhafi auraient livré de
récents témoignages confirmant les soupçons de financement illicite.
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Le sarkozysme c'est aussi :
- l'affaire Karachi
- l'affaire Takiedine
- l'affaire GDF
- l'affaire Tapie
- l'affaire Clearstream
- l'affaire Bettencourt***
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l'affaire de l'hippodrome de Compiègne
- l'affaire Abdallah Senoussi
- l'affaire Djourhi
- l'affaire du financement de la campagne de 2007 par Omar BONGO
- l'affaire du Fetia Api
- Les inombrables dérapages de Mr Sarkozy dans ses discours comme à Metz, Nice, Caen etc...
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi, puis son assasinat, celle de Bachir El Assad en décembre 2010, puis sa diabolisation un an plus tard.
- les silences sur le Tibet, le Darfour, le Prix Nobel de la Paix, les JO de Pékin.
- Les voyages officiels des fils de Sarkozy à l'étranger à la charge de l'Etat
- la gestion catastrophique de la crise Georgienne, celle encore plus catastrophique de la crise financière, l'application de la politique européenne.
- l'affaire Pérol
- l'affaire Yannick Blanc
- la gestion de la crise du H1N1 (Merci Roselyne)
- l'utilisation des service du renseignement pour les affaires privées
- les légions d'honneurs décernés aux amis du SARKOppresseur
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros) et autres frasques digne du roi soleil
- l'affaire des rémunérations illégales de Sarkozy entre septembre et décembre 2007
- la circulaire Hortefeux
- la nomination à la tête des médias d'amis du pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- le cumul des mandats, la non séparation de l'exécutif et du législatif, le retour sans éléction des députés virés du pouvoir
- les classement sans suite de nombreuses affaires par les parquets
- le site France.fr qui ne sert à rien
- la Scientologie
- l'affaire Servier dont le président a été l'avocat
- le scandale MAM
- les vacances de Fillon payées par Moubarak
La liste n'est pas exhaustive....
Autre élément qui pourrait être compromettant pour Nicolas Sarkozy, un
rapport de l'office anticorruption, daté de septembre, qui pointe une
circulation importante d'espèces dans son entourage durant la campagne
2007. "Tout le monde venait chercher son enveloppe", a relaté une
ex-salariée, d'après ce rapport dont l'AFP a eu connaissance, doutant
qu'une distribution aussi massive ait pu se faire sans que le candidat
de l'UMP ait été au courant. Interrogés, Éric Woerth, trésorier de la
campagne, et l'un de ses adjoints, Vincent Talvas, ont assuré que
l'argent provenait de dons anonymes, une justification contestée par
d'autres protagonistes de la campagne.
Les investigations ont aussi mis en lumière plusieurs opérations
suspectes, notamment un virement de 500.000 euros perçu par Claude
Guéant en mars 2008. L'ex-secrétaire général de l'Élysée est également
mis en examen dans cette enquête notamment pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée".
Les juges s'interrogent également sur la vente en 2009 d'une villa à
Mougins (Alpes-Maritimes) à un fonds libyen géré par Bachir Saleh,
ancien argentier de Kadhafi, soupçonnant que cette transaction
-derrière laquelle se cacherait l'homme d'affaires Alexandre Djouhri-
ait pu être effectuée pour dissimuler d'éventuels versements occultes.
L'enquête avait déjà connu un rebondissement important en janvier avec
l'arrestation à Londres d'Alexandre Djouhri, qui devrait être fixé sur
son éventuelle extradition en juillet.
L'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a également été entendu
mardi, mais en audition libre. "Il a de nouveau assuré qu'il n'y avait
pas eu de financement en provenance de Libye ou de quelque pays
étranger. En répondant aux nombreuses questions qui lui ont été
posées, il a démenti les erreurs et rumeurs qui ont couru sur cette
affaire", a déclaré son avocat Jean-Yves Dupeux.
LM/ ELAC WEBSITE/
THE JAMAHIRIAN RESISTANCE NETWORK
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* Website :
For Direct Democracy and Libyan Jamahiriya ! /
Le Réseau de Résistance pour la Démocratie Directe et la Jamahiriya libyenne ! /
СЕТЬ СОПРОТИВЛЕНИЙ ДЖАМАХИРИИ – За Прямую Демократию и Ливийскую Джамахирию!
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