La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et l’Assurance maladie ont signé, jeudi 15 février, une nouvelle « convention d’objectifs et de gestion » qui devrait changer en profondeur le fonctionnement de la Sécurité sociale.
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Les médecins seront libres de choisir le tiers payant
L’Assurance maladie connaîtra de nombreux changements dans les années à venir, et ces derniers seront au menu d’une nouvelle convention, qui sera signée par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et la Sécurité sociale, jeudi 15 février 2018. Au programme : un tiers payant à la carte, l’élargissement du nombre de bénéficiaires de la CMU-C et la lutte active contre les déserts médicaux.
Le tiers payant ne sera finalement pas généralisé. Face à la fronde de certains médecins, le gouvernement a changé son fusil d’épaule et a convenu que seuls les professionnels de santé qui le souhaitent pourraient en faire bénéficier leurs patients.
Des professionnels de santé forcés de s’installer dans certaines zones
Pour lutter contre les déserts médicaux, le ministère de la Santé a opté pour la force et désormais, certaines professions n’auront plus le loisir de s’installer où bon leur semble, sous peine de priver leurs patients du remboursement de leurs soins par la Sécurité sociale. C’est le cas des infirmières, des kinésithérapeutes ou encore des sages-femmes.
Ils seront désormais 7,1 millions à bénéficier de la couverture maladie universelle (CMU). Et pour faire un geste envers les professionnels de santé, qui se sont toujours plaints d’une trop grande lenteur administrative pour obtenir le remboursement de ces consultations, le gouvernement a promis des démarches simplifiées. Finalement, cette « convention d’objectifs et de gestion » devrait de nouveau s’attaquer aux dépassements d’honoraires, pour espérer augmenter de 4% le nombre de consultations et d’actes sans dépassement d’ici à 2020.
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