Un accord conclu entre l'Onu et Daech? - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
elon les médias, les familles de nombreux terroristes et des extrémistes blessés se sont vues permettre de quitter les banlieues sud de Damas dans le cadre d'un accord conclu par l'intermédiair...
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Al-Qaïda et Daesh négocient leur fusion - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
Julian Assange a répondu à l'accusation du directeur de la CIA Mike Pompeo selon laquelle WikiLeaks serait une " agence de renseignement non étatique ", en déclarant à son tour que la CIA éta...
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Question : QUI FOURNIT INTERNET A DAESH ? - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
Excellente question dont voici une réponse en vidéo. C'est instructif et vous en conviendrez très lourd de conséquences... Ca aussi c'est à faire tourner. A force, peut-être que les braves mo...
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Selon la « Coalition », les terroristes contrôleront la frontière syrienne!?...
Lundi, le 15 janvier 2018, la « Coalition » impérialiste contre l’État islamique (EI), menée par les États-Unis, annonçait que les Forces démocratiques syriennes (FDS), les YPG et les YPJ, diverses milices kurdes, affrétées par ces mêmes puissances impérialistes pour démembrer la Syrie et l’Irak, « vont contrôler les frontières avec la coalition internationale menée par les États-Unis » (1). C’est comme si Donald Trump annonçait que les migrants mexicains illégaux auraient dorénavant la responsabilité de la surveillance de la frontière Mexique-États-Unis (!)
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Pseudo lutte de « libération nationale » sous supervision néocoloniale.
Depuis des mois les preuves s’accumulent à l’effet que la pseudo « lutte de libération nationale kurde » pour la défense du « droit du peuple kurde à l’autodétermination » (sic) est un outil subversif conçu et promu par le clan impérialiste occidental (États-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Israël) afin de poursuivre sa guerre d’agression au Moyen-Orient malgré la défaite de ses mercenaires djihadistes de l’État islamique – DAESH – et d’Al-Qaida en Syrie et en Irak où ils ont amorcé la deuxième phase de leur guerre impériale visant à affaiblir l’alliance russo-chinoise-iranienne (2).
Pour cette deuxième phase de leur agression les États capitalistes occidentaux ont d’abord secouru les restes de leurs milices de mercenaires, soi-disant djihadistes (fake appellation raciste) et les ont planqués dans les entités pseudo Kurde du « Rojava » (3) et du « Kurdistan irakien » autour d’Erbil, la capitale patentée du futur État « libéré » fantoche, planifié par le Pentagone (4), où déjà quelques camps d’entrainement sont en opération, financés par certains États du Golfe persique, mais dont l’intendance est assurée par les troupes américaines, françaises, britanniques et israéliennes. Les mercenaires du YPG « kurde », à la solde de l’armée française, contrairement à ce que prétendent certains groupes marxistes-léninistes français, ont mission de fournir un « cover up » de gauche populiste aux manigances impérialistes occidentales (5).
La deuxième manche de la guerre impérialiste en Syrie-Irak.
Après avoir écraser l’État islamique (DAESH) voici que certains gouvernements, particulièrement l’Iran, l’Irak, la Syrie, la Turquie et le Liban, sont menacés par un nouveau spectre, celui de la bourgeoisie nationaliste chauvine kurde commanditée par les puissances occidentales afin de constituer le supplétif à l’immonde DAESH. Le Grand capital entend instrumentaliser les réclamations autonomistes de la bourgeoisie kurde avide de s’emparer de la plus-value produite par les travailleurs œuvrant dans l’industrie des hydrocarbures. Le fragile fondement des « réclamations » de la bourgeoisie kurde repose sur l’histoire du féodalisme dans cette contrée, époque où l’appartenance à la terre nourricière entrainait l’appartenance à une ethnie fondement des rapports de production du mode de production agraire, rural et de servage féodal. Évidemment, qu’avec l’industrialisation et l’urbanisation moderne, autour des mines, des hydrocarbures, et du commerce, ainsi que les multiples déplacements des nombreux peuples ayant transités et/ou peuplés ces régions il est devenu impossible de dessiner les contours géographiques des passages/brassages de ces multiples ethnies ayant pour la plupart choisies de s’intégrer à un État nation particulier, matrice de l’édification des États démocratiques bourgeois ayant accompagnés, là comme ailleurs, l’expansion du mode de production industriel – urbain capitaliste financiarisé.
Ces nouveaux États capitalistes, nés après l’effondrement de l’Empire ottoman (1917), se sont empressés, comme les États capitalistes du monde entier, d’ériger des frontières nationales à l’abri desquelles ils consolidèrent leur pouvoir bourgeois sur l’ensemble des prolétariats multiethniques si bien qu’aujourd’hui un ouvrier kurde iranien sera d’abord iranien avant d’être Kurde et plus le temps passe, l’assimilation aidant, moins il est Kurde et plus il devient prolétaire internationale en tout point semblable aux autres prolétaires de la région par son mode de vie et sa mentalité, comme dans les États-nations d’Occident et d’Orient au demeurant.
« Remake », un « foyer national kurde » après le « foyer national juif » (sic).
Voici, que les présidences étasunienne et française, chacune de leur côté, voudraient refaire l’histoire et forcer la création d’un « foyer national kurde » (après la malversation du « foyer national juif » (sic) en Palestine), autour d’Erbil et de Raqqa, une ville syrienne arabe comme le souligne René Naba : « Sous couvert de contact avec le président syrien, la France projette en effet d’édifier un «État» à Raqqa, sous contrôle kurde, dans le prolongement de sa politique de balkanisation du Monde arabe inaugurée au XXe siècle par les accords Sykes-Picot » (6). La moindre des absurdités n’étant pas que Raqqa ou Erbil ou la région « Rojava » n’ont jamais été à prédominance kurde comme le soulignait Tierry Meyssan dans son texte « Un État kurde sans Kurde » (7).
Pire, comme le souligne René Naba « Longue est la liste des dirigeants syriens, d’ethnie kurde, dont la contribution a été décisive à l’époque contemporaine à la défense de la Syrie et à la promotion des thèses du nationalisme arabe » (8). Et vlan pour la go-gauche qui rappelons-le a soutenu en 1947-1948 l’édification d’un « foyer national juif raciste » sur les terres du peuple Palestinien. Voici que soixante-dix ans plus tard la go-gauche en remet autour de la fadaise opportuniste et réformiste et antiprolétarienne de la soi-disant « libération nationale du peuple kurde opprimé » (9).
Les questions nationalistes sont des questions bourgeoises antiprolétariennes.
En somme, il n’y a pas de question nationale kurde, pas davantage que de question nationale « juive », chaque groupe régional s’étant intégré au pays dont les frontières ont été imposées par les colonisateurs européens à la fin de la Première Guerre mondiale. Nous pourrions en dire autant à propos des soi-disant oppositions religieuses entre chiite, alaouite, sunnite, catholique, orthodoxe, maronite, Druze, et Juif, etc. reliquat de l’ancien mode de production féodal en cours d’extinction dans cette région soumise aux pressions des pétrodollars impérialistes internationaux, et menacée demain d’être l’objet des pressions mondiales des pétroyuans chinois, la puissante impérialiste montante.
Revenons aux prétentions nationalistes chauvines du richissime Barzani, que les puissances impérialistes présentent aujourd’hui comme le « père » de la nation kurde opprimée après avoir nié l’existence de cette nation comme de dizaines d’autres en ces terres de passage et de brassage ethnique millénaire. Depuis des mois, lui et son clan de mercenaires Peshmergas, sont présentés comme des opprimés au milieu des terres arabes où ils vivent pourtant depuis des siècles (10). Nous avions dénoncé cette soudaine sollicitude suspecte de la part des criminels de guerre américains et français et nous avions dénoncé les malversations impérialistes ressourçant le nationalisme réactionnaire, et voici que depuis les agitations qui secouent l’Iran, on connait maintenant l’un des objectifs tactiques de cet État fantoche en création (11). La CIA a établi des camps d’entraînement d’où partent ses mercenaires djihadistes recyclés en agitateurs et casseurs infiltrés dans les manifestations en Iran (12). Ou encore, les terroristes des FDS deviendront garde-frontières en Syrie (13).
Conclusion.
Nous, prolétaires révolutionnaires, refusons de nous mobiliser pour servir les visées agressives du camp impérialiste occidental et son magouillage nationaliste chauvin et raciste kurde, ou Arabe (voir en Libye), ou juif, etc. Tout comme nous refusons de nous liguer en faveur du clan russo-chinois iranien. Nous disons simplement : « Puissances étrangères et mercenaires stipendiés hors de ces contrées ». Pas davantage que les guerres soi-disant « humanitaires » ne sont justifiées, les guerres nationalistes chauvines ne sont légitimes. La gouvernance des États-nations du Moyen-Orient est l’affaire des peuples de chaque pays du Moyen-Orient, en attendant que le prolétariat révolutionnaire mondial n’élimine ces frontières nationales d’un autre âge.
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NOTES
1. http://www.france24.com/fr/20180114-syrie-etats-unis-turquie-kurdes-frontieres-coalition-fds-ypg
2. Luc Michel (2017) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/syrie-dune-guerre-a-lautre-lagression-ne-cesse-pas/ et http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/apres-la-defaite-syrienne-le-plan-b-americain/
- http://ucl-saguenay.blogspot.com/2015/07/dossier-kurdistan-rojava-des-nouvelles.html
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Kurdistan_irakien
- http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs/le-peuple-kurde-et-les-peuples-opprimes-du-moyen-orient-a-la-conquete-de-leurs-droits-nationaux-et-democratiques-par-leurs-propres-forces/
6. « Débouchant sur le découpage du Moyen-Orient en deux zones d’influence au bénéfice des puissances coloniales de l’époque, le Royaume Uni et la France, sur les débris de l’Empire ottoman, cette politique s’est concrétisée par la déclaration Balfour portant création d’un «Foyer National Juif en Palestine», la création de l’ «État du Grand Liban», l’amputation de la Syrie du district d’Alexandrette et son rattachement à la Turquie, enfin, la dotation d’Israël du potentiel atomique à Dimona, sous le gouvernement de Pierre Mendès France en 1955, plaçant de facto les négociations israélo-arabes sous le rapport inégalitaire de la menace atomique israélienne. Si au XXe siècle, la France a fait cadeau à la Turquie, son ennemi de la première guerre mondiale d’un territoire syrien, son projet, au XXIe siècle, est principalement dirigé contre la Syrie, certes, mais aussi contre la Turquie, son partenaire dans la guerre de démembrement de l’État syrien, menée sous couvert du «printemps arabe». https://www.mondialisation.ca/le-mic-mac-de-la-france-dans-son-projet-de-creation-dun-etat-sous-controle-kurde-a-raqqa-en-syrie
7. Thierry Meyssan (2017) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/un-kurdistan-sans-kurdes/
10. René Naba (2017) Un deuxième Israël. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/irak-lindependance-du-kurdistan-un-2eme-israel-sur-le-flanc-oriental-du-monde-arabe/
11. Après Daesh voici le Grand Kurdistan http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/apres-daesh-voici-le-grand-kurdistan/ Robert Bibeau (2017). http://www.les7duquebec.com/7-au-front/les-peshmergas-dernier-rempart-de-limperialisme/ et http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/la-guerre-se-poursuit-en-syrie-et-en-irak-via-le-kurdistan-fantoche/
12. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/iran-la-cia-derriere-les-violences-liees-aux-manifestations/ et http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/strategie-du-chaos-le-gateau-iranien-prologue/
13. http://www.france24.com/fr/20180114-syrie-etats-unis-turquie-kurdes-frontieres-coalition-fds-ypg
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