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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


"Il y a beaucoup de cellules dormantes en France", affirme un jihadiste français détenu par les forces kurdes

Publié par Brujitafr sur 23 Janvier 2018, 19:33pm

Catégories : #ACTUALITES, #CONFLICTS DANS LE MONDE, #POLITIQUE

"Il y a beaucoup de cellules dormantes en France", affirme un jihadiste français détenu par les forces kurdes
Yassine est un Français originaire de Lunel, dans le Gard, parti en Syrie rejoindre son frère, jihadiste de l’organisation Etat islamique. Des photos le montrent armé, posant à côté de son frère, également les armes à la main. Il expose même ses blessures sur les réseaux sociaux, l’index dressé vers le ciel, un geste très prisé dans les rangs de Daech. Une posture très éloignée de l’image qu’il cherche aujourd’hui à donner, maintenant qu’il est aux mains des forces kurdes.
 
Le Français a appartenu à la katiba (unité de combattants) d’Abou Souleiman, lui aussi originaire de Lunel. Celui qui est surnommé "Abdel le légionnaire" est soupçonné d’être l’un des cerveaux des attaques terroristes de novembre 2015. A-t-il connu des gens du 13-Novembre ? "Euh, le 13-novembre, c’est quoi ? demande-il au journaliste du magazine '19h le dimanche’Le Bataclan ? Oui, oui, je les ai connus, je les ai vus." Il parle de deux des kamikazes de l’attaque de la salle de spectacles à qui il a trouvé une maison.

"Pour les Irakiens, la France, c’est le jackpot"

"Qu’ils allaient faire une opération ? Ça, c’est assez secret, ils ne vont pas le dire. Je les voyais le matin à la prière, quand ils faisaient leur sport… Ils m’invitaient à manger et je les invitais au restaurant, entre hommes… pas plus", affirme-t-il sous la garde d’un Français engagé volontaire dans les forces kurdes. Le jihadiste dit être "tombé de haut" quand il a su ce qu’ils avaient fait et s’être dit que pour lui, "la France, c’est croix rouge". Après l’attaque, il rapporte que tout le monde s’est réjouit, Français compris : "Ils ont travaillé et réussi une opération, fait des vidéos disant qu’ils allaient tuer et ils sont arrivés là-bas. L’opération militaire est une opération réussie."
"C’est normal qu’il y ait beaucoup d’opérations en France, poursuit-il. Pour les Irakiens, la France, c’est le jackpot. Dès qu’une opération se passait, ils n’en pouvaient plus. La France commence à devenir la tête de Turc parce qu’elle montre qu’elle a peur. En montrant sa fermeté, on voit qu’elle a peur. Elle ne montre pas qu’elle maîtrise." Pense-t-il qu’il y aura d’autres opérations en France ? "Ce que tout le monde sait, c’est qu’il y a beaucoup de cellules dormantes là-bas. C’est sûr, les gens discutent. J’ai connu des gens haut placés qui venaient à la maison. Je ne peux pas tout vous dire. C’est confidentiel. Après, je tiens à dire que je n’ai pas été un combattant."
 
Source: France TV
 
"Tu crois qu'on va oublier ?" : un Français des forces kurdes fait face à son détenu jihadiste qui veut rentrer en France
 
 
Faut-il juger en France les jihadistes français capturés en Syrie, le plus souvent par les forces kurdes ? Plusieurs d'entre-eux ont témoigné de leur volonté de rentrer dans leur pays. Et le débat agite la classe politique française. Mais qu'en pensent les forces kurdes ? Une équipe de "19h le dimanche", diffusée dimanche 21 janvier sur France 2, a eu un début de réponse quand elle a filmé cet échange entre un Français capturé par les Kurdes et son geôlier, un Français volontaire, qui l'interpelle en pleine interview.
"Tu penses que ça va être aussi facile que ça de rentrer chez toi après avoir été avec l'Etat islamique ? Avoir vu des gens se faire décapiter et ne pas avoir réagi ?", lance le jeune membre des forces kurdes. "Tu crois vraiment que les gens vont te laisser partir comme ça sans avoir rien fait ?"

"Je veux rentrer chez moi et oublier"

Avant d'être interrompu, le Français jihadiste exprimait sa confiance dans le fait d'être rapatrié : "Je veux retourner chez moi. Ils m'ont dit que je finissait les interrogatoires et que je rentrais chez moi." Yassine (son prénom a été changé), 30 ans, originaire de Lunel, assure qu'il ne s'est pas rendu en Syrie par conviction jihadiste mais pour "chercher mon petit frère". Les deux hommes se sont pourtant pris en photo ensemble en Syrie, armés et souriants. Et un journaliste du Point rappelle sur Twitter qu'il avait été menacé par Yassine.
 
"Je veux rentrer chez moi et oublier", assure Yassine. "Tu crois que nous on va oublier ?", lui réplique le garde français. "Qu'on va oublier tous les gens qui sont morts dans cette guerre ? Tous nos camarades qui sont tombés à cause des gens comme toi." "Je n'ai pas pris les armes", assure son prisonnier, considéré comme un combattant par les forces kurdes.

 

 

 

Au total, une quarantaine de Français auraient été arrêtés par les forces kurdes. En janvier, plusieurs femmes détenues au Kurdistan syrien, dont Emilie König, ont demandé à être jugées en France. Le gouvernement s'est montré ouvert à ce qu'ils soient traduits en justice par les Kurdes, à condition que leurs droits soient respectés.

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