Après le voyage à 1,3 million d'euros du premier ministre, Macron veut acheter un avion présidentiel à 150 millions d'euros
Renseignements pris, ce type de déplacement à l'autre bout du monde est toujours hors de prix. Selon Le Parisien, celui-ci aurait coûté 1, 3 million d’euros (aller-retour), les 350 000 euros du vol privé compris. Sauf qu'en 2016, Le vol de Manuel Valls avait coûté 2 millions d’euros, et 1,6 million pour celui de Jean-Marc Ayrault.
Donc au final, ces coûts exhorbitants semblent assez courants dans le cadre des déplacements du gouvernement. C'est juste que le petit peuple n'est que rarement au courant et qu'on n'a du mal à concevoir des sommes pareilles pour un seul voyage. C'est la crise mes amis, il faut se serre la ceinture il parait. Mais tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Fawkes
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Le coût du voyage retour du Premier ministre et de sa délégation depuis la Nouvelle-Calédonie continue de faire polémique. Dans le calcul final, il conviendrait d'ajouter le prix facturé par l'Armée de l'air pour le retour à vide de son Boeing.
Pour rentrer de Nouvelle-Calédonie, où il était arrivé par un vol commercial, le Premier ministre Edouard Philippe a mobilisé le 5 décembre un A340 de l'armée de l'air. Mais, lors de son escale à Tokyo, le chef du gouvernement accompagné de sa délégation a décidé de changer d'appareil et a embarqué sur un A340 version luxe, loué à l'entreprise AeroVision. Une opération qui a coûté à l'Etat 350 000 euros, comme Matignon l'a confirmé à l'AFP, suscitant une vive polémique.
Sauf que l'Airbus A340 de l'Armée de l'air, délaissé par Edouard Philippe et sa délégation, n'est pas rentré gratuitement. Pour faire le calcul total des coûts induits par le changement d'avion du Premier ministre, le site M6 Info a sollicité René Dosière, ex-député socialiste, présenté comme un spécialiste des questions liées aux dépenses de l'Etat. «L'armée facture environ 10 000 euros de l'heure ces vols», a-t-il estimé, donnant un ordre de grandeur. Un chiffre qui a été confirmé par un consultant aéronautique ainsi qu'une source proche de l'armée, souhaitant toutefois rester anonyme, selon le même média.
Le retour à vide de l'avion de l'armée de l'air – 13 heures de vol pour un Tokyo-Paris – aurait donc coûté quelque 130 000 euros. Le voyage retour d'Edouard Philippe et de la soixantaine de membres de sa délégation l'ayant accompagné en Nouvelle-Calédonie aurait donc coûté 480 000 euros à l'Etat, et non 350 000. Soit environ 8 000 euros par accompagnant du Premier ministre. Ce dernier, face à la polémique grandissante, avait assumé le motif de son confort. Le Boeing de l'Armée de l'air n'est en effet pas pourvu de fauteuils de type business class, permettant de dormir lors d'un vol de nuit.
Autre argument avancé, la règle de la continuité de la présence de l'exécutif en métropole. L'avion privé affrété à Tokyo auprès de la compagnie privée AeroVision aurait permis à Edouard Philippe de gagner deux heures de voyage et d'arriver à Paris avant que le président de la République Emmanuel Macron ne s'envole pour l'Algérie, le 6 décembre.
Source: RT
A cause du vol polémique Tokyo-Paris, Macron renoncerait à commander son «Air Force One» avant Noël
Emmanuel Macron aurait souhaité commander avant Noël un avion Airbus A319neo, pour les transports présidentiels. Malheureusement pour lui, la controverse liée au vol Tokyo-Paris du Premier ministre Edouard Philippe en aurait retardé la commande...
Selon des sources concordantes citées par La Tribune, Emmanuel Macron comptait faire l'acquisition d'un avion Airbus A319neo à usage gouvernemental, d’une valeur estimée entre 130 et 150 millions d'euros. L’avion devait être acheté par la direction générale de l’armement (DGA). L'Elysée aurait même souhaité qu'une commande soit passée avant Noël... avant que n'éclate la polémique sur le coût exorbitant du voyage Tokyo-Paris de l’équipe d’Edouard Philippe à son retour de Nouvelle-Calédonie. Cette gabegie aurait encouragé l'Elysée a reporter ce projet de commande, ainsi que son annonce officielle.
En France, Nicolas Sarkozy se déplaçait dans un Airbus A330, qu'il avait fait acheter d'occasion – un avion puissant capable de se rendre jusqu’en Asie sans escale. Une partie de la flotte avait été renouvelée sous son mandat. François Hollande, en son temps, pensait lui aussi commander un avion après la panne de cet A330 au Pérou en 2016. «Il existait un projet d’achat d’un A319 par les équipes précédentes», a confirmé l’Elysée le 21 décembre.
Mais avant de passer commande, le nouvel exécutif a souhaité réfléchir à un plan d'économies sur les transports en avion. «En mai, quand Emmanuel Macron est arrivé, il a mis en stand-by le projet et il a décidé avec le gouvernement de lancer le mois dernier une étude approfondie des coûts et des contraintes des déplacements réalisés par les membres du gouvernement», a expliqué le 21 décembre une source à l'Elysée, citée par Reuters.
Christophe Castaner, secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement (et encore porte-parole du gouvernement), avait proposé une baisse de 11% de ces coûts. Comment ? En limitant le recours à l'utilisation de l'avion présidentiel et «en encadrant plus étroitement les déplacements des délégations et le niveau de prestations et par l'utilisation plus régulière de la billetterie aérienne plutôt que des avions privés». Une déclaration qui prête à sourire après l'épisode Paris-Tokyo...
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