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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


Le TGV devient franco-allemand avec la fusion d'Alstom et Siemens

Publié par Brujitafr sur 27 Septembre 2017, 17:18pm

Catégories : #ACTUALITES, #POLITIQUE

Des TGV Gare de Lyon à Paris, le 24 mars 2010 / © AFP/Archives / LOIC VENANCE

Des TGV Gare de Lyon à Paris, le 24 mars 2010 / © AFP/Archives / LOIC VENANCE

Le français Alstom et l'allemand Siemens vont fusionner "entre égaux" leurs activités ferroviaires, une alliance économique pour contrer le géant chinois CRRC mais aussi politique, discutée entre l'Elysée et la chancellerie.

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Cette alliance va donner naissance à "Siemens Alstom"I don't know, numéro deux mondial - en volume - pour le matériel ferroviaire roulant et au numéro un pour la signalisation. Le TGV deviendra donc franco-allemand dans un premier temps mais l'accord prévoit que Siemens pourra monter au-delà de 50,5% du capital au bout de quatre ans.

Le consortium allemand apportera ses activités ferroviaires et recevra en échange la moitié du capital d'Alstom. Le nouveau groupe sera coté à la Bourse de Paris et son siège sera basé en région parisienne, selon un communiqué commun d'Alstom et Siemens publié mardi soir, à l'issue des conseils d'administration et de surveillance des deux groupes.

L'actuel PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge,* restera à la tête du nouveau groupe, dont le conseil d'administration sera composé de 6 administrateurs désignés par Siemens, 4 administrateurs indépendants et le PDG.

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L'Etat français, en revanche, n'y siégera pas. Il est actuellement actionnaire d'Alstom via des actions prêtées par Bouygues et, dans ce communiqué, "confirme mettre fin au prêt de titres (...) et n'exercera pas les options d'achat".

Bercy a indiqué que "le gouvernement français soutient ce rapprochement", et le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, "se réjouit de l'intérêt de cette opération tant du point de vue industriel qu'en termes de préservation de l'emploi".


La perte du contrôle d'un fleuron de l'industrie française suscite en effet des craintes, relayées par les syndicats.

"Les garanties, c'est vite changé", a réagi auprès de l'AFP Daniel Dreger, de la CGT (deuxième syndicat chez Alstom).

Ce rapprochement est à la fois "une nécessité" pour lutter contre la concurrence chinoise mais il "inquiète" car "il y aura de la casse sociale à moyen terme", estime la CFE-CGC d'Alstom, premier syndicat du groupe.

Car, derrière ce rapprochement, plane l'ombre de CRRC, le géant chinois qui pousse la porte de l'Europe et "pourrait s'appuyer sur l'acquisition d'un constructeur européen", selon le secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux.

Le gouvernement à cherché à rassurer. Selon Bercy, Siemens s'est engagé sur "la préservation des emplois et des sites industriels français", pendant quatre ans.

Selon une source gouvernementale, tous les accords Etat-entreprise demeurent, notamment sur Belfort.

- "Faux Airbus du ferroviaire" -

 

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Cette alliance est également très politique, alors qu'Emmanuel Macron montre depuis son élection une volonté de rapprochement avec l'Allemagne et présentait le même jour ses propositions sur l'avenir de l'Union européenne.

Mais, tandis qu'Alstom et Siemens saluent la création d'un "champion européen de la mobilité", que Bruno Le Maire évoque un futur "champion mondial franco-allemand de la construction et de la signalisation ferroviaires", des voix s'élèvent, à gauche comme à droite.

"C'est l'Allemagne qui rachète la France et Monsieur Macron nous brade", a réagi Laurent Wauquiez, vice-président de LR.

Les élus Front de gauche d'Ile-de-France Mobilité - l'entité chargée des transports dans la région - estiment qu'"un tel scénario n'a rien de l'Airbus du ferroviaire vanté dans la presse, puisqu'il ne repose sur aucun contrôle public".

L'opération devrait être finalisée fin 2018, après avoir obtenu les autorisations règlementaires.

Le canadien Bombardier pourrait s'inviter dans un deuxième temps en apportant au nouveau groupe ses activités ferroviaires, selon le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Alstom emploie 32.800 salariés, Siemens Mobility (la branche rail) 27.100.

Un rapprochement entre ces deux groupes avait déjà été étudié en 2014 mais avait échoué, Alstom préférant céder ses activités énergie à l'américain General Electric et recentrer son activité sur le ferroviaire.

source

 

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Le TGV devient franco-allemand avec la fusion d'Alstom et Siemens

Prise de contrôle d’Alstom par Siemens : les mensonges du collabo Emmanuel Macron éclatent au grand jour !

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D’après le journal Le Monde et la direction d’Alstom, une opération financière de chassé-croisé aura lieu à partir de mardi prochain entre Alstom et Siemens.

Au terme de cet invraisemblable manœuvre opérée dans le plus grand secret, comme jadis le pillage des activités énergétiques françaises par l’américain General Electric, Siemens contrôlera de facto le capital d’Alstom avec un part allant de 45 à 50%. Siemens a déjà indiqué qu’il serait majoritaire d’après Reuters.

Lors de la Présidentielle, J’avais été le seul candidat à démontrer que M. Macron avait menti sur toute l’affaire Alstom et en particulier la pérennité d’Alstom Transport. J’avais même annoncé que ce mensonge serait découvert après les élections sénatoriales !

Quels sont ces faits ? Lors du saccage d’Alstom, le Ministre de l’Economie Emmanuel Macron avait pris des engagements très clairs qui se sont avérées des mensonges :

1) L’Etat s’engageait à exercer une option d’achat sur 20% des 28% actions d’Alstom contrôlées par Bouygues. Emmanuel Macron affirmait même que « L’Etat exercera cette option d’achat (…) au côté d’Alstom Transport (…) pour peser ». En réalité l’Etat n’a jamais exercé cette option d’achat. Bouygues prête à Bercy une part d’actions. Ce prêt finit en…octobre 2017 ! Une illusion pour gagner les élections

2) Emmanuel Macron avait prétendu que les 12,35 €milliards de la vente à GE permettraient à Alstom Transport d’investir pour se consolider. En réalité, après de multiples péripéties et le montant ahurissant des dividendes versés, il ne restait pratiquement rien à la trésorerie  pour qu’Alstom grandisse !

Le PDG de Siemens, Joe Kaeser a fait d’ailleurs part dès 2015 au Figaro de son analyse sur Alstom Transport « vouée à devenir une entreprise relativement petite, devant lutter pour rester compétitive sur un marché soumis à un processus de consolidation rapide ». Autrement dit, Alstom Transport était dès sa naissance voué à être rachetée par Siemens, Bombardier ou par le nouveau champion chinois CCRC !

La dernière étape de ce scandale d’Etat est déjà prévisible : Emmanuel Macron va nous vendre un Airbus du train ! Qui pourrait s’opposer à un tel projet qui, sur le papier, pourrait séduire les Français.

Chiche M. Macron ? Le modèle d’Airbus est fondé sur un pacte d’actionnaires relativement équilibré : les intérêts Français et Allemands sont strictement paritaires, à savoir aujourd’hui 11,1% des actions chacun ; nul ne peut contrôler plus de 15%.

On se demande bien quel est le rapport avec le projet d’Emmanuel Macron d ‘offrir sur un plateau plus de 50% des actions d’Alstom à Siemens !

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Ainsi après avoir menti en Anglais, M. Macron va mentir en Allemand. Ce projet est en réalité un nouveau pillage car Alstom vaut plus que Siemens ! Son carnet de commande est plein et ses technologies meilleures. C’est si vrai que dans son contreprojet face à GE, Siemens avait proposé de céder aux Français ses activités ferroviaires, confirmant de facto le peu de valeur stratégique qu’elles avaient au regard des atouts français.

Si M. Macron voulait défendre les intérêts de la France il exigerait que ce soit Alstom qui soit l’actionnaire de référence du nouvel ensemble !

 

Le fait que M. Poupart-Lafarge reste aux commandes après la prise de contrôle de Siemens est une mauvaise plaisanterie quand on connaît son sens du patriotisme. Il vient encore de mépriser les français qui financent Alstom depuis des décennies en gardant secrètes ces manoeuvres tout en préservant ses intérêts personnels !

Alstom est par ailleurs conseillé par la banque Rothschild, confirmant le conflit d’intérêt permanent avec l’entreprise qui a rendu M. Macron millionnaire et chez qui le président avait toujours des intérêts financiers lors de sa déclaration de patrimoine présidentielle.

Il est donc grand temps que le Parlement crée un Commission D’Enquête Parlementaire  ce que je demande depuis 2014 avec d’autres collègues députés comme Jacques Myard ou Daniel Fasquelle.

Nicolas Dupont-Aignan, Député
 
 

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