Sous la houlette de Gérald Darmanin, Amélie Verdier, directrice du Budget, prépare une réduction drastique des dépenses publiques.
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Dans son vaste bureau du 8e étage du ministère de l'Économie et des Finances, Amélie Verdier se fait discrète. Très discrète. Nommée en décembre 2016 par François Hollande, cette femme de 40 ans est à la tête d'une des plus petites, mais une des plus puissantes administrations de Bercy : la direction du Budget. Tous les jours ou presque, cette mère de famille au CV aussi solide que classique – hypokhâgne, khâgne, Sciences po, Ena, directrice du cabinet de l'ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac, puis numéro deux des Hôpitaux de Paris – traverse le sas sécurisé qui lui permet de passer
Le gouvernement a annoncé début juillet une baisse drastique de la dépense publique l'an prochain pour financer ses baisses d'impôts et la hausse des dépenses liée aux promesses de campagne d'Emmanuel Macron, tout en ramenant le déficit public à 2,7% du produit intérieur brut (PIB). La réduction du déficit se fera "par une maîtrise de la dépense", avait déclaré le premier ministre Edouard Philippe dans une interview aux Échos, annonçant "une stabilité en volume", c'est-à-dire hors inflation, "de l'ensemble de la dépense publique". "Cela devrait représenter au moins 20 milliards d'euros d'économies", avait-il précisé.
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